Haïti. Haïti: environ 900 morts

Sainclair MEZING | Cameroon-tribune Lundi le 10 Octobre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ouragan Matthew a tout dévasté sur son passage et l’on redoute une catastrophe humanitaire.

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L’ouragan Matthew survenu, la semaine dernière, a été sans pitié pour Haïti. Les localités comme Jérémie, à l’image de la côte sud, où il s’est abattu, ne sont qu’un véritable champ de ruines. Dans cette ville de 30 000 âmes située dans le département de la Grand’Anse, la catastrophe a tout dévasté sur son passage et n’a laissé que désolation.

La plupart des infrastructures ont été réduites à néant. Des sources concordantes parlent de huit écoles sur dix détruites, des hôpitaux, des axes routiers et de vastes plantations endommagés. Les mêmes sources font également état de ce que 80% des bâtiments ont été rasés. Un dernier bilan fourni par le ministère haïtien de l’Intérieur parle de près de 900 morts, de 350 000 sinistrés et de nombreux disparus. L’on annonce des risques de famine, une pénurie d’eau potable et une épidémie du choléra en perspective. Les communications, quant à elles, sont difficiles. Les autorités restent toujours sans nouvelles des zones enclavées. Selon  Jean-Michel Vigreux, directeur de Care Haïti,   «les accès sont complètement coupés» et «les gens seront bientôt à court de nourriture et d'argent».


Faisant allusion au détournement de l’aide humanitaire survenu lors du séisme de 2010, les autorités haïtiennes ont tenu à préciser qu’elles contrôlaient la situation et qu’elles s’organisaient pour acheminer de l’eau, de la nourriture et des médicaments dans les zones sinistrées. «Tout passe par le gouvernement : on n'envisage pas que des ONG prennent le contrôle de l’assistance humanitaire.

Ce pays est dirigé par un gouvernement, ces institutions et organisations ne reconnaissent-elles pas le gouvernement?», a demandé François Anick Joseph, ministre de l’Intérieur.  Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7 avait frappé ce pays et plongé la capitale Port-au-Prince dans un chaos total. Alors qualifié de «majeur» par l’U.S. Geological Survey, Institut américain de géophysique, ce tremblement de terre  a fait plus de 300 000 morts. 

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