Lions en Club. Le camerounais Georges Mandjeck ne veut pas retourner au Sparta Prague

cameroun24.net Lundi le 15 Juillet 2019 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le milieu camerounais, en conflit avec son club, ne souhaite pas retrouver la République tchèque.

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Après l'élimination du Cameroun par le Nigeria (2-3) en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des nations samedi, Georges Mandjeck, actuellement en vacances, se retrouve dans une situation incertaine en club. Lié au Sparta Prague jusqu'en 2020, le milieu de terrain (30 ans, 52 sélections) a saisi la FIFA en février pour dénoncer des irrégularités contractuelles. Avant d'être prêté au Maccabi Haïfa la saison dernière, le joueur était payé via des factures, tel un auto-entrepreneur et non comme un salarié. Il ne disposait d'aucune couverture sociale, ce qui est contraire au droit européen.

Trois salaires non versés

Invité à s'expliquer, le club tchèque a déjà reconnu que son système n'était « pas conforme », arguant « être obligé d'y recourir en vertu de la législation nationale ». Il dispose d'un dernier délai jusqu'au 29 juillet pour accepter la demande de requalification ou de résiliation du contrat. Très attentifs à la décision qui sera rendue par la FIFA et qui pourrait faire jurisprudence, d'autres joueurs dans le même cas réfléchiraient aussi depuis plusieurs jours à attaquer le Sparta.

Quelle que soit l'issue, Mandjeck « ne (se) voit pas y retourner. Le contrat n'a pas été respecté. Une prime n'a pas été payée, précise-t-il, en référence à l'équivalent de trois salaires non versés, qui lui permettrait de rompre son engagement selon le principe de juste cause (*). Je me pose plein de questions, mais sur le fond, je sais que j'ai raison. » Intéressés depuis plusieurs semaines, Metz, où il a déjà joué à deux reprises (2015-2017 puis janvier - juin 2018), Toulouse, ainsi que les New York Red Bulls (MLS) sont contraints de patienter.

(*) Le principe de juste cause reconnaît la faute grave d'un employeur et permet à un employé de rompre son contrat ou de prendre acte de la rupture aux torts exclusifs de l'employeur.

L’Equipe

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