Législatives et Municipales 2020. Le conseil constitutionnel proclame les résultats des législatives au Cameroun

cameroun24.net Vendredi le 28 Février 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir du président Paul Biya, a très largement remporté les législatives du 9 février, avec 139 sièges sur 180, selon des résultats partiels rendus publics vendredi par le Conseil constitutionnel lit-on dans une dépêche de l'AFP.

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La participation a été "modérée", à 45,98%, a affirmé le président du Conseil, Clément Atangana. Il a présenté des résultats pour 167 des 180 sièges de l'Assemblée, puisque les scrutins pour 13 députés dans 11 circonscriptions des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont été annulés et devront être à nouveau organisés.

En attendant ces élections partielles dans ces régions ravagées par un sanglant conflit séparatiste, le RDPC devance déjà tous ses concurrents réunis, raflant 139 sièges, contre 148 en 2013. Il est suivi d'un de ses alliés, l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), qui gagne sept sièges.

Principal parti d'opposition représenté dans l'Assemblée sortante jusqu'à présent, le Social Democratic Front (SDF) n'emporte que cinq sièges, contre 18 en 2013. Malgré cet net recul, le SDF pourrait améliorer son score lors des partielles dans ses fiefs traditionnels du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le SDF partage la troisième place avec le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, 39 ans, qui fait son entrée à l'Assemblée avec cinq députés. Arrivé troisième à la présidentielle d'octobre 2018, M. Libii est lui-même élu député.

En tout, seuls 16 députés d'opposition ont été élus, ce qui laisse une marge de manœuvre extrêmement confortable à la majorité présidentielle.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, avait appelé à boycotter le scrutin, jugeant impossible l'organisation de ces élections, notamment en raison du conflit meurtrier qui secoue les deux régions peuplées par la minorité anglophone camerounaise.

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