Bolivie. Le peuple bolivien chasse le président Evo Morales
Cuba dénonce un 'coup d'Etat' en Bolivie
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Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé dimanche le "coup d'Etat violent et lâche de la droite contre la démocratie en Bolivie", après la démission du président Evo Morales, dont la réélection à un quatrième mandat était vivement contestée depuis trois semaines.
Le chef de l'Etat a exprimé sa "condamnation énergique du coup d'Etat", dans un tweet, estimant que "le monde doit se mobiliser pour la vie et la liberté d'Evo", avec le hashtag #EvoNoEstasSolo (Evo, tu n'es pas seul).
Cuba, allié traditionnel du dirigeant socialiste, exprime sa "solidarité avec le frère président Evo Morales, protagoniste et symbole de la revendication des peuples indigènes de nos Amériques", a également tweeté le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez.
Le président bolivien Evo Morales a démissionné dimanche après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police, au bout de trois semaines de vives protestations contre sa réélection lors du premier tour de la présidentielle du 20 octobre.
"Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, au terme d'une journée marquée par de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ainsi que des démissions en série de ministres et députés.
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