Cameroun - Ligue 1. La décrépitude des clubs de l’ouest en Elite one
Pour une fois, la région de l’ouest aura seulement trois clubs dans le championnat d’élite camerounais.
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Le football dans la région de l’ouest se porte mal. C’est le constat qu’on peut dresser au terme de la saison en Elite one et two. Jadis fortement représenté dans le championnat de première division au point d’afficher cinq à six représentants, l’ouest a perdu, au fil des années, ses ambassadeurs et n’aura plus que trois clubs en Elite one la saison prochaine.
Comme ce fut le cas la saison dernière où deux clubs le Racing de Bafoussam et Lion Blessé de Foutouni avaient été admis à faire valoir leurs présences en Elite two, il en a été de même pour le compte de cette saison. Aigle royal de la Menoua et Unisport du Haut-Nkam ont acquis leurs tickets pour l’Elite two. Et pour ce qui est de l’Elite two, aucun club de l’ouest n’est parvenu à se hisser parmi les trois équipes qui ont accédé en Elite one. Pour une première fois, depuis l’avènement de la LFPC, la région du soleil couchant n’aura que trois représentants en première division : Feutcheu FC, Fovu de Baham et Bamboutos de Mbouda.
Cette décrépitude des clubs de la région de l’ouest trouve raison pour la plupart dans des querelles intestines ou de leadership. Le désordre et la mauvaise structuration de ces clubs plombent fortement leurs chances de réussite. Après Fovu de Baham en 2000, aucune équipe de cette partie du pays n’a été sacrée championne du Cameroun. Cela fait presque deux décennies et ça ne semble émouvoir personne. Les clubs de l’ouest doivent plus que jamais faire leur mue au risque de disparaître comme l’a fait Sable de Batié. Les relégations successives de ses représentants en Elite one doivent interpeller les dirigeants de ces clubs à mettre sur pied une bonne politique managériale amputée des intérêts égoïstes qui minent l’atmosphère et déteignent sur les performances.
Léger Tientcheu
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