Lutte contre Boko Haram. Les terroristes de Boko Haram tuent 02 motocyclistes au Cameroun

cameroun24.net Jeudi le 27 Février 2020 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le malheureux incident s’est déroulé à Gossi, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ici, les populations sont de plus en plus inquiètes à cause du fait que malgré la présence des postes militaires dans la zone, les soldats interviennent très peu sur le terrain pour protéger les populations. Raison pour laquelle, le nombre de morts ne cesse d’augmenter.

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Selon le journal l’œil du sahel,  les victimes de la tuerie de Gossi se nomment Siloua Baiha et Houtsa Guidaida. Il s’agit de deux jeunes gens, exerçant des activités commerciales, âgés respectivement de 22 ans et de 35 ans.  Ils ont été capturé par les terroristes de la secte islamique Boko Haram le 20 février dernier, à l’aube du jour. Les deux victimes, venaient de leur lieu de résidence situé à  Tourou-centre. Selon les sources concordantes, ils se rendaient à Gossi, leur village, dans le but d’entrer en possession de quelques biens matériels qu’ils entendaient revendre au marché de Tourou écrit Ecomatin.

Dans l’intention de faire diversion et de tuer la vigilance des victimes, les terroristes de la secte islamique Boko-Haram, très actifs dans la zone, se sont mis dans la peau des forces de l’ordre. Globalement, les témoignages recueillis sur les lieux du crime laissent entendre que ces membres de la secte islamique se sont revêtus des tenues de l’armée camerounaise et ont installé une barrière de contrôle à l’entrée du village. Non loin du camp du Bir et du poste des militaires.

Gatama Houna est habitant de Tourou, et par ailleurs moto –taximen. C’est de justesse qu’il a échappé au guet-apens des Boko Haram. « Nous avons été stoppés à la barrière de contrôle dressée à l’entrée de Gossi aux environs de 5 heures du matin. Ils avaient attachés une ficelle d’un bout à l’autre de la route. Contraignant tout usager de la route à s’arrêter. C’est une pratique habituelle des forces de l’ordre. J’ai freiné et j’ai aperçu trois hommes en tenues militaires. Discrètement, j’ai vu un corps sans vie humaine couché non loin de là. Je n’ai pas attendu une minute de plus. J’ai donc pris la poudre d’escampette. Voilà comment j’ai réussi à leur échapper » conclu-t-il. Suite à ce scénario, l’armée entre en scène. Hélas, trop tard ! Les terrorismes avaient déjà levé le camp. Par la suite, les corps de Siloua Baiha et de Houtsa Guidaida, sont découverts. «  Ils leur ont tranché la gorge », ils avaient «  des traces de coups de poignards sur tout le corps », raconte Tikawa Koudouta, un enseignant de l’école publique de Gossi, qui comme le reste des habitants du village est dans l’affliction.

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