Selon cette agence de notation, le Cameroun est classé 2ème pays le plus résilient après le Rwanda. Le pays figure ainsi parmi les trois pays qui résisteraient le mieux à la crise économique en Afrique subsaharienne. Ces pays sont ceux capables de pratiquer la baisse de leurs dépenses publiques obligatoires à l’instar des salaires de la Fonction publique et autres subventions. Ce qui est un gage de plus de crédibilité, de respect de ses engagements au niveau du risque pays sur le plan international relate Ecomatin.

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La résilience de l’économie camerounaise n’est pas donc pas un simple slogan politique. Elle est même reconnue sur le plan international. Et, c’est l’agence de notation Moody’s, qui vient de tester la résistance des économies d’Afrique subsaharienne face à une éventuelle crise. Le Cameroun est classé 2ème derrière le Rwanda et la Côte d’Ivoire qui sont les trois pays d’Afrique au Sud du Sahara qui résisteraient le mieux au choc d’une crise économique, indique cette agence de notation, dans un rapport publié le 15 août dernier. Face aux conflits commerciaux ouverts par le président américain, Donald Trump, souligne l’hebdomadaire panafricain, Jeune Afrique sur son site internet, « l’agence de notation Moody’s a essayé d’évaluer quels étaient les pays d’Afrique subsaharienne qui surmonteraient le mieux une crise économique et qui seraient donc capables de continuer à rembourser leurs créances ».

Selon l’agence de notation Moody’s, les pays les plus capables de réagir en cas de crise économique sont ceux qui sont capables de pratiquer la baisse de leurs dépenses publiques obligatoires à l’instar des salaires de la Fonction publique et autres subventions. L’agence souligne que les coupes claires dans les dépenses d’investissement sont les plus efficaces pour redresser les comptes publics. Et dans ce cas de figure, le Cameroun, le Rwanda et la Côte d’Ivoire présenteraient les économies les plus résilientes. « Une réduction des dépenses est souvent moins complexe à mettre rapidement en œuvre que des mesures destinées à augmenter les recettes budgétaires », explique David Rogovic, vice-président de Moody’s et co-auteur de l’étude. En revanche, indique ce rapport, la Namibie, l’île Maurice et l’Afrique du Sud sont les pays les plus fragiles.

Cette notation du Cameroun, comme l’explique l’expert en ingénierie financière, Pr. Kelly Mua Kingsley indique que «cette notation, qui est très importante pour montrer notre crédibilité, va faciliter notre climat d’investissement ». Eric Stéphane Ngambi, un autre expert financier, renchérit en précisant dans les colonnes de Cameroon Business Today que « la notation financière constitue pour les investisseurs, un critère clé dans l’estimation du risque qu’un investissement comporte particulièrement dans le cadre des marchés financiers de plus en plus globaux, rendant difficile la maîtrise de l’information, et dont de tous les paramètres de risque ». Bref, la notation permet aux entités évaluées de bénéficier d’un meilleur positionnement sur le marché financier, entre autres. Et, c’est la signature du pays, comme c’est le cas pour le Cameroun avec la notation Moody’s  qui gagne en crédibilité.

En rappel, Moody’s, officiellement Moody’s Corporation, est la holding de Moody’s Analytics, un fournisseur de solutions de gestion des risques, et Moody’s Investors Service, société active dans l’analyse financière d’entreprises commerciales ou d’organes gouvernementaux. Moody’s est également connue pour ses notations financières standardisées des grandes entreprises en fonction du risque et de la valeur de l’investissement.

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