Opération Epervier. RSF accentue la pression à Paris pour la libération du journaliste Amadou Vamoulké au Cameroun

cameroun24.net Mercredi le 20 Février 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Assemblée nationale française, sous la houlette de Reporters sans frontières (RSF) a abrité, mardi, une conférence de presse destinée à demander la libération immédiate de l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise (CRTV), Amadou Vamoulké, poursuivi pour des faits de détournement de près de 27,8 milliards FCFA, a-t-on appris auprès de cette organisation de défense des médias.

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Lors de cette rencontre, les élus Sébastien Nadot et Eric Coquerel ont annoncé leur intention de solliciter un rendez-vous auprès de la présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères, afin d’évoquer la situation du détenu et n’ont pas exclu pas d’envoyer une délégation parlementaire au Cameroun relate APA.

Incarcéré depuis plus de 30 mois, le concerné doit comparaître pour la 17ème fois le 1er mars prochain devant le Tribunal criminel spécial (TCS), les audiences précédentes n’ayant parfois duré qu’une poignée de minutes.

En fin janvier dernier, 9 parlementaires français, issus de différentes sensibilités politiques, avaient déjà adressé une lettre au président Emmanuel Macron et au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, leur demandant d’user de «leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible» du journaliste.

Pour le Quai d’Orsay, «l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action», le gouvernement français assurant par ailleurs qu’il suivra «avec la plus grande attention» les conclusions du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, l’ONU, saisi depuis le 16 janvier 2019 par RSF sur le cas Vamoulké, aux affaires entre 2005 et 2016.

Selon le responsable du bureau Afrique de cette organisation, Arnaud Froger, évoquant une «cabale judiciaire», «le caractère arbitraire et politique de la détention de ce journaliste ne fait aucun doute et les soutiens pour demander sa libération dépassent largement les frontières du Cameroun».


Félix Cyriaque Ebolé Bola

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