Grand dialogue national. Robert Messi Messi: Le Grand Dialogue, Ngoh Ngoh, Atanga Nji et moi

cameroun24.net Jeudi le 03 Octobre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Premier fonctionnaire à dénoncer à travers un grand déballage dans la presse, les détournements de fonds du régime, Il se lâche.

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Introduction

Robert Messi Messi est un personnage connu au Cameroun. Du moins sur le plan de la chronique politique à la fin des années 80 et au début des années 90, considérées à juste titre comme des de braises. Le régime de Paul Biya, l’homme qui mois d’une dizaine d’années avant la politique du Renouveau national se voyait alors déjà contesté pour ses promesses démocratiques non tenus. Les mêmes habitudes arbitraires persistaient, et les détournements de fonds publics devenaient ainsi un jeu régulier dans son système. C’est alors que l’ancien journaliste devenu un brillant économiste et banquier, Célestin Monga mis au courant de la faillite retentissante de l’ex Société camerounaise de banque (Scb) a décidé d’aller donner la parole à l’un des principaux responsables de cette structure bancaire qui avait presque clandestinement quitté le Cameroun et qui vivait désormais en exil d’abord au Canada et aujourd’hui à Londres en Grande Bretagne. L’entretien que Célestin Monga avait eu avec Robert Messi Messi, puisqu’il s’agit lui, et publié dans l’hebdomadaire Jeune Afrique Economie, journal basé à Paris et qui était alors très engagé pour le changement au Cameroun fit l’objet d’une émotion notamment sur les révélations faites par l’interviewé. En gros Robert Messi expliquait comment le système bien l’avait encerclé pour ponctionner irrégulièrement les fonds de la banque jusqu’à précipiter sa faillite. Robert Messi Messi qui à travers cette interview aux révélations fracassantes avait fait preuve de courage. Du coup, le régime de Paul Biya ainsi fragilisé, et qui a du mal à la contestation, l’a pratiquement classé parmi ses pourfendeurs et décidé de le traiter comme tel.
Depuis là, Robert Messi s’est toujours gardé de revenir en terre camerounaise, sa patrie de naissance. Mais suis très bien ce qui passe au Cameroun, puisqu’il y vit des membres de sa famille et ne nombreux amis.
Pendant longtemps nous avons cherché ses traces. Mais jusque-là, Robert Messi Messi s’est montré prudent. Toute fois il est resté bien actif sur les réseaux sociaux et toujours donné son avis sur les grands moments de la vie du Cameroun. Dans l’impossible pour nous à la rédaction du Messager de l’avoir directement pour un entretien, nous avons contacté un des grands amis de votre journal afin qu’il nous aide à faire parler ce compatriote qui aime fortement le Cameroun son pays de toujours et qui souffre inexorablement de son exil. Gérard Kuissu Mephou, cyber journaliste bien connu pour son activisme sur les réseaux sociaux a accepté de contacter pour nous L’ancien tout puissant directeur général de l’Ex SCB.
En ce moment de grand débat national au Cameroun, tout le monde, a droit à la parole au Messager. En toute responsabilité. L’ostracisme dont Le Messager, (journal qui a quarante aujourd’hui, et dont personne ne peut valablement nier son apport au processus de démocratisation au Cameroun), a été victime nous amène en toute responsabilité à faire feu de tout bois. Dans l’entretien que nous proposons à nos lecteurs permet ainsi de soulever un pan du voile épais sur certains aspects importants de l’actualité dans notre pays. Et surtout de constater que Robert Messi Messi, au-delà de quelques règlements de comptes avec quelques pontes du régime de Yaoundé est resté profondément. Tout en remerciant Gérard Kuissu Mephou, qui a bien voulu conduire cet entretien exclusif, nous donnons donc la parole à Robert Messi Messi et assurons que nos lecteurs que nous donnerons la parole à tous ceux qui veulent contester ses propos ou apporter des compléments aux nouvelles révélations qui se trouve dans cette cet entretien. Bonne lecture.


Jean François CHANNON


Robert Messi Messi Parle : « Mon souhait est que ce Grand dialogue National se soldera par un succès… »

Bonjour monsieur Messi

Bonjour Cher Monsieur

Quelle est votre lecture de la dernière présidentielle ?

Pour moi, les choses sont claires. Paul Biya de par la Constitution du Cameroun est le Président de la République. Il jouit aussi de la légitimité populaire car le peuple camerounais dans son immense majorité le reconnait comme tel. Il ne peut pas y avoir dans une démocratie se deux Présidents de la République en même temps. Aux Etats Unis par exemple, un pays éminemment démocratique, les contestations post électorales a l'issue d'une présidentielle n'ont jamais prospérées bien longtemps. Le Vice-Président Al Gore qui avait tenté en son temps de contester la légitimité du vainqueur a très rapidement jeté l'éponge après avoir été lâché par le Parti démocrate. Chez nous au Cameroun, nous avons un dirigeant mal inspiré d'un parti politique qui tente de créer une coalition du désordre et de l'insurrection dans le but de renverser les institutions de la République. Il tente ainsi de rallier à sa funeste cause, les anglophones et les activistes de la diaspora radicale, tout en faisant les yeux doux à une partie de la communauté internationale. Malheureusement pour lui, cette stratégie n'a pas jusqu'ici prospéré et rien ne prouve qu'elle puisse se concrétiser un jour.

Vous avez pris clairement position pour monsieur Biya. Mais, cependant, depuis là, le Cameroun traverse une crise politique. Des détenus par ici, des procès par là et à présent le Dialogue. Que dites-vous des procès, et des procédures ? Ces civils au tribunal militaires…

C'est vrai que le Cameroun traverse une crise multidimensionnelle grave. Mais en quoi le Président Paul Biya est-il personnellement responsable de la multiplication des procès et de la prolifération des procédures judiciaires dans le pays? Est-ce lui qui a demandé à Monsieur Sisiku Ayuk Tabe et ses 9 compagnons de mettre en œuvre un projet de partition du pays qui vient de leur valoir la condamnation à vie? Quant au leader politique qui avec ses allies ne cesse de contester la légitimité de Paul Biya, de défier la loi en organisant des marches interdites, n'est-il pas normal que dans un pays de droit que la justice s'occupe de leurs cas? Enfin, le caractère insurrectionnel des délits commis par des civils justifie pleinement leur traduction devant les tribunaux militaires, Pour avoir été Ministre Délégué à la Justice sous Paul Biya, et inspirateur de cette loi, le Président du parti politique qui se voit appliquer aujourd’hui ses propres lois ne peut s'en prendre qu’à lui-même.

Vous avez sans doute suivi les consultations du Premier ministre pour le Grand Dialogue national. Quel est votre sentiment à l’issu de cette première phase ? Pensez-vous que ce Dialogue qui a commencé ce lundi 30 septembre résoudra véritablement les crises multiformes que nous traversons ?


Il est très difficile de porter un jugement de valeur sur la réussite et l'échec du Grand dialogue national en se basant uniquement sur le déroulement des consultations car c'est la synthèse des travaux réalisés en commissions qui sera déterminante. Mais mon sentiment personnel et mon souhait est que ce Grand dialogue National se soldera par un succès car en réalité quand on analyse en profondeur les différents thèmes du dialogue, on se rend compte que les solutions aux différents problèmes que minent le pays ne relèvent pas de la boule de cristal. Paul Biya est un stratège hors pair. Au moment d'annoncer le dialogue national on peut parier sans grand risque de se tromper qu'il avait déjà dans sa manche les solutions aux différents problèmes qui minent le pays.

Revenons à vous, si vous voulez bien... Juste avant la dernière présidentielle au Cameroun, vous avez mis en place un parti politique. Qu’en est-il ? Où en êtes-vous avec son implantation ?

J'ai en effet créé un parti politique, la Transition Démocratique Camerounaise (TDC) que j'ai dans un premier temps cherche à légaliser, ce qui m'a conduit à prendre attache avec le Ministre de l'Administration Territoriale, Mr Atanga Nji. Qui m'a fait savoir moyennant une importe somme d'argent, pour couvrir disait il les frais de constitution de dossier, qu'il procèderait dans un premier temps a une légalisation provisoire qui devait par la suite devenir définitive après versement d'une seconde somme d'argent. Apres m'être acquitté de tous ces frais, le Ministre Atanga Nji me fit comprendre qu'il fallait que je lui verse une autre somme d'argent pour parrainer mon dossier auprès de l'Ambassade du Cameroun à Londres en vue de la délivrance d' un visa d'entrée au Cameroun puis en suite, auprès du Délégué General a la Sûreté Nationale pour que je puisse bénéficier d'un passeport camerounais.
Ayant perdu confiance dans la capacité du Ministre Atanga Nji à tenir sa parole et ses engagements, je me suis ouvert tour à tour au Ministre Directeur du Cabinet Civil Samuel Mvondo Ayolo et au Ministre d'Etat Secrétaire General a la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, toujours pour me faciliter l'obtention d'un visa d'entrée au Cameroun et d'un passeport camerounais.
Ils s'engagèrent chacun à instruire l'Ambassadeur du Cameroun à Londres de me faciliter l'obtention d'un visa d'entrée au Cameroun selon la procédure d'urgence puis de me faire délivrer a mon arrivée a Yaoundé un passeport camerounais. Ils exigèrent chacun le paiement d'une forte commission comme rémunération préalable de leur service. Apres m'être acquitté de ces payements, je me suis rendu à deux reprises à l'ambassade du Cameroun à Londres pour m'entendre dire qu'aucune instruction n'avait été donnée par aucun des Ministres pour me délivrer un visa d'entrée.
Sans le visa d'entrée et sans le passeport j'ai dû annuler toutes les réservations de billets d'avion et d'hôtel que j'avais faites en vue de la prise de contact avec les militants de mon parti et son déploiement sur le terrain.

Intéressé que vous l’êtes par le Cameroun, je me serais attendu à vous voir invité au Dialogue national. Pourquoi n’êtes-vous pas venu ?

Cela a également remis en cause ma participation au Dialogue national…

En tout cas les révélations que vous nous faites la sont graves…

Je suis tout à fait conscient de la gravite de mes révélations mais en même temps elles sont justifiées au regard du préjudice financier que j'ai subi et surtout du déraillement de mon projet de retour au pays natal qui est mon rêve le plus cher. Je n'ai aucune envie de mourir en exil et dans ma situation actuelle je lance un appel solennel au Président Paul Biya pour que des mesures soient prises pour faciliter mon retour au bercail en même temps que ma réinsertion au pays dans les conditions qu'il jugera appropriées compte tenu de mon âge et de mon expérience.

Avez-vous les preuves de vos affirmations ?

J'ai bien évidemment en mains toutes les preuves pour étayer mes affirmations. Mais je les garde sous le coude et ne les divulguerai que si les parties adverses m'accusent de diffamation. Elles savent parfaitement qu'elles sont dans le tort. Moi je ne fais que me défendre

En clair, à ce jour vous n’avez ni l’invitation au dialogue, ni votre parti politique légalisé…

Oui, effectivement, mes mains sont vides je n'ai rien à montrer en contrepartie de mes sacrifices financiers; pas de visa d'entrée au Cameroun. Pas de passeport camerounais, pas de prise de contact avec les cadres et militants de mon parti, pas d'invitation au Dialogue.

Le fait de le dire aujourd’hui n’est pas pour vous une vengeance ?

Non, pas du tout, je ne suis pas animé par la vengeance. Ma seule motivation en exposant de tels comportements étant d'éviter que d'autres personnes mal informées ne se fassent abuser par ce genre de pratiques qui relèvent du trafic d'influence.


Monsieur Messi Messi, ces accusations sont graves. A dire que nous sommes gouvernés par des loups ?

Non ! On ne peut pas généraliser et dire que les loups sont à la tête du pays, ni qu'il y a mal gouvernance au sommet de l'Etat. Il se fait tout simplement que trois ministres importants se sont livrés a des actes répréhensibles au détriment d'un individu, sur une période de temps somme toute relativement courte. Gardons-nous donc de généraliser.

Quel est l’ordre des montants ou des virements effectués ?

Il ne serait pas approprié pour moi de révéler au public l'ordre de grandeur des montants transférés ou des virements effectués. Disons tout simplement que j'ai pu être pris, à un moment ou à un autre, pour un multimillionnaire rendu vulnérable par son désir de rentrer a tout pris dans son pays natal et qui était donc prêt a débourser ce qu'il fallait pour que ce rêve se réalise…

Finalement vous n’êtes plus venu au dialogue. Soit. Pourrions-nous avoir monsieur Messi les grandes lignes de vos propositions ?

Si j'avais eu l'opportunité d'être invité au Dialogue national, voici les pistes de solution de sortie de la crise anglophone que j'aurais proposées. Tout d'abord je serais resté dans le cadre d'un Cameroun uni et Indivisible dans lequel coexisteraient deux langues officielles, deux systèmes d'éducation et de droit distincts, héritages de la double tutelle anglaise et française.
Pour tenir compte de cette triple dualité, tout en respectant la forme unitaire de l'Etat, j’aurais proposé l'ajout d'un second drapeau jaune sur le drapeau camerounais soit sur la bande rouge. Ce qui fait qu’il y aurait alors deux Etoiles jaunes sur la bande rouge, soit sur la bande verte et il y aurait dans ce cas une Etoile jaune sur la bande rouge comme actuellement, à laquelle s'ajouterait une seconde Etoile jaune sur la bande verte. Les deux Etoiles ne représenteraient pas deux Etats comme au temps de l'ancienne fédération à deux Etats mais symboliseraient nos deux langues officielles, ainsi que nos deux systèmes éducationnels et judiciaires distincts, héritages de la double colonisation.
Il n'y aurait donc pas deux Etats indépendants coexistant au sein d'une fédération.
Pour terminer sur la crise anglophone, j'aurais proposé dans le but de promouvoir les petites et moyennes entreprises, la création d’une Grande Banque Anglophone, avec une importante dotation initiale de capital souscrit au départ entièrement par l'Etat et pouvant par la suite être ouvert à des partenaires extérieurs de préférence anglo-saxons.

Vous avez par le passé milité pour une transition politique. Nous voulons à ce sujet vous posez deux questions : Pensez-vous que Biya puisse faire partie de la transition ? Quels sont les grandes lignes d’une transition, que proposeriez-vous aux camerounais dans une transition politique ?

Le mandat du Président Paul Biya court jusqu'en 2025. La position de mon parti est qu'il faut respecter scrupuleusement les échéances constitutionnelles .Pour nous, il faut le laisser terminer son mandat jusqu'à la prochaine élection présidentielle. Le problème de la transition pour nous ne pourrait se poser qu'en cas de vacance de pouvoir telle que prévue par la Constitution. Ce que naturellement nous ne souhaitons pas. Mais nous ne pouvons pas spéculer sur des pareilles circonstances.


Vous êtes tenant d’un Cameroun un et indivisible et en même temps vous demandez de tenir compte de la dualité et des diversités n’est-ce pas un peu contradictoire ? Un pays fédéral n’est-il pas un et indivisible comme la grande Bretagne ou vous vivez ? Pourquoi ne pas proposer directement une forme de fédéralisme ou de décentralisation ?


Je suis hostile au fédéralisme des régions qui s'il était mis en place dans notre pays pourrait aboutir s'il n'était pas maitrisé à 8 crises régionales dans la partie francophone du pays, à l'instar de ce que nous connaissons actuellement dans la partie anglophone. La situation pourrait à terme devenir intenable. Le Nigeria est fédéral ce qui ne l'a pas empêché de connaitre la guerre de sécession du Biafra. Le Royaume Uni mon pays d'accueil que vous citez n'est pas en réalité fédéral, mais bien qu'uni il connait actuellement des tensions dans le cadre de ses relations avec L'Union Européenne qui tente d'exploiter les particularismes du Royaume pour empêcher sa sortie de l'Europe. Le Cameroun resterait Un et Indivisible
Toutefois en addition a l'ajout sur son Drapeau d'une seconde Etoile jaune, selon les modalités que j'ai suggérées. Le poste de Premier Ministre verrait ses attributions modifiées dans les conditions ci-après:
Scission de la fonction: Ce qui aboutirait a deux Premier Ministres, l’un en charge des questions touchant aux deux régions anglophones, et l'autre s'occupant des affaires concernant les 8 autres régions francophones
Pour respecter le caractère Unitaire et Indivisible de l'Etat, les deux Premiers Ministres ne seraient pas Chefs de Gouvernement, car il ne saurait exister deux gouvernements en même temps dans un Etat Unitaire.
Les deux Premiers Ministres seraient bien évidemment choisis en toute discrétion par le Chef de l'Etat Il serait cependant habile, dans un souci d'intégration nationale, que les affaires francophones soient confiées a une personnalité anglophone et vice versa, que la gestion anglophone du pays relève d'un francophone. Il serait par ailleurs souhaitable, pour des raisons évidentes que chacun des deux Premier Ministres puisse jouir a la discrétion du Chef de l'Etat d'une délégation appropriée de pouvoirs dans l'accomplissement de sa mission.


Vous êtes un banquier chevronné et un expert financier. Une des dimensions de notre crise est aussi économique et financière. Quelles solutions préconiseriez-vous pour la relance de notre économie ?

Merci pour le compliment; m’étant reconverti ces dernières années à la politique, j’en suis presqu'arrive à oublier que je suis d'abord banquier et financier. S'agissant des problèmes économiques je pense que les camerounais devraient revisiter la doctrine du libéralisme communautaire de Paul Biya. Les détracteurs du Président ont essayé de tourner en dérision cette noble idée en disant que c'est un non-sens de vouloir faire une synthèse entre le libéralisme et le communisme. Chacun est libre d'avoir sa propre interprétation. Mais en ce qui me concerne, au fond de moi-même, je pense que Paul Biya est en réalité un homme du Centre, qui ni de Gauche, ni de Droite. C'est quelqu'un qui abhorre les excès, et qui est en permanence à la recherche des équilibres, du juste milieu, en politique comme en économie. Je partage entièrement sa vision qui par ailleurs conforme à la Grande Loi Naturelle de l'équilibre entre les Extrêmes. La mise en œuvre du libéralisme communautaire appelle à un recentrage de nos priorités économiques en mettant d'avantage d'accent dans les prochaines années sur le développement des communautés rurales, à travers des projets à taille humaine, le développement des petites et moyennes entreprises régionales à travers la création des banques régionales. En Europe, on a vu l'avènement de grandes banques régionales pour revitaliser les secteurs agro pastoral industriel ou touristique, nous pouvons en faire de même au Cameroun, en veillant toutefois à y associer le moment venu des partenaires extérieurs appropriés.

Pour terminer, vous avez une idée pour la reconstruction des régions du NOSO ? Pourriez-vous nous donnez plus d’amples détails ici ?

C'est en application de cette idée maitresse du libéralisme communautaire, que je propose en la création d'une Grande Banque Anglophone, Grande par l'importance sa dotation initiale en capital, et qui aurait pour mission le développement des petites et moyennes entreprises dans les deux régions anglophones. On pourrait l'appeler comme on veut, Banque Anglophone, Banque NOSO ou même lui attacher le nom d'une illustre personnalité anglophone ayant œuvrée pour la Réunification de notre pays.


Il y a lieu vous remercier infiniment pour votre disponibilité.

C’est moi qui vous remercie cher ami


Entretien réalisé par Kuissu Mephou Gérard
Cyber journaliste

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