Répression. Robert Mintya dans un centre psychiatrique

Afp / Romandie News Mardi le 28 Septembre 2010 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le journaliste camerounais détenu depuis mars a été transféré ce mardi dans un centre psychiatrique de Yaoundé, après avoir séjourné courant août et septembre dans un autre hôpital.

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"Je suis arrivé ce jour (mardi) à l'hôpital Jamot de Yaoundé", spécialisé notamment dans la prise en charge de problèmes psychiatriques, a affirmé M. Mintya, directeur du journal Le Devoir, qui a été écroué le 10 mars.

M. Myntia avait précédemment été hospitalisé le 25 août à l'hôpital central de Yaoundé suite à une agression survenue le 8 août dans sa cellule, avait-il affirmé.

Il en est sorti "vendredi (...) pour retourner en prison", le temps que des dispositions soient prises pour assurer sa garde au centre Jamot, a-t-il expliqué.

Son admission en "psychiatrie" à l'hôpital Jamot a été recommandée par un neurologue de l'hôpital central, selon une "note de transfert" consultée par l'Afp.

"La persistance de signes de dépression et d'un état d'anxiété importante motive le transfert (pour hospitalisation) dans votre service (de l'hôpital Jamot) pour une meilleure prise en charge", indique le neurologue dans cette note.

Le journaliste avait été écroué le 10 mars en même temps que Serge Sabouang, directeur de publication du bimensuel La Nation, et Ngota Ngota Germain dit Bibi Ngota, directeur de publication de l'hebdomadaire privé Cameroun Express. Bibi Ngota est décédé en détention le 22 avril.

D'abord inculpés de "faux et usage de faux", les trois journalistes sont accusés d'avoir imité la signature du Secrétaire général à la présidence, Laurent Esso.

Une information judiciaire pour "co-action de contrefaçon des signatures et timbres, des marques et imprimés" a été ouverte contre M. Myntia et Sabouang.

Dans un communiqué publié mardi, l'Ong Reporters sans frontières (Rsf) a par ailleurs réitéré "son appel en faveur de la remise en liberté provisoire des deux collègues de Bibi Ngota". "Après avoir passé plus de six mois en détention provisoire, ces journalistes doivent être présentés à un juge ou libérés sur le champ", écrit Rsf.

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