Cameroun - Logements. SUD,Ebolowa : Du pain sur la planche pour le Dg de la Sic avec ses logements

cameroun24.net Lundi le 21 Octobre 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est une image qui confirme un important souci pour une classe de citoyens à pouvoir trouver un logement dans les camps Sic entendez, société immobilière du Cameroun.

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Un démembrement de l’état en matière de logement. Le nouveau directeur général de la Sic est descendu à Ebolowa le 16 octobre dernier  s’enquérir de l’actif en termes de disponibilité de logements de sa structure et d’éventuelles projections avenir pour densifier la capacité dans la ville d’Ebolowa, le besoin étant très grand.

Pour l’imagerie populaire, parler de logements sociaux reviendrait à parler de logements destinés  aux citoyens à revenus modestes. A ceux qui débutent la vie, le temps qu’ils puissent peaufiner l’organisation de leur budget familial et s’installer dans leurs propres domaines. Les citoyens qui doivent se battre au quotidien pour se loger. L’état dans sa politique d’équilibre a commis cette tâche à la Sic, qui devra construire et loger les citoyens qui en désirent. Les logements Sic de plus en plus constituent un casse tête pour les citoyens simples qui voudraient aussi un jour habiter dans ces appartements.

Pour Martin Azoumou, « c’est trop compliqué que de parler des logements Sic. Ici, on ne sait jamais quand c’est libre, de ce côté les responsables n’osent jamais parler. C’est une affaire de privilégiés il est donc anormal que le bas peuple s’immisce dans une affaire qui n’est pas sienne. Les mêmes personnes occupent ces maisons depuis plusieurs dizaines d’années et en font même la sous-traitance ». L’étonnement apparait lorsqu’un citoyen d’un standing de vie élevé réussit à se compiler  dans un réduit qui ne fait pas honneur. Certains disposent leurs propres maisons, mais comme le coût social au camp Sic, ils s’accaparent encore ces appartements. Et acceptent être alignés à la classe des nécessiteux, des chercheurs d’abris.

Pourtant,  au pied du bâtiment pour les collectifs, se trouvent un parking de véhicules de classe. Ahmadou Sardouana Dg de la Sic à alors du pain sur la planche. Débusquer toutes ces pratiques malsaines qui frustrent les « petits citoyens ». Ce qui ne lui vaudra pas que du parfum car, les vieilles habitudes ont la peau dure. Il est incohérent qu’un seul citoyen qui n’est pas dans un contrat de vente puisse occuper un logement Sic pendant une trentaine d’années. Une frustration qui hante les esprits selon Marcel Ayida agent de l’état, « mon chef est logé au camp Sic depuis plusieurs années où il paie moins de vingt mille francs, moi je  suis forcé à aller me débrouiller au quartier pour un logement quatre fois supérieur. On est désespéré, les conditions d’attribution ne sont pas objectives et les sans adresses n’ont pas voix au chapitre ». Comme faire pour ramener de l’ordre dans la gestion de ces logements pour qu’ils cessent d’être la propriété d’une certaine classe de privilégiés, c’est la vraie bataille du nouveau Dg. Certains appartements sont occupés depuis la mise en service jusqu’aujourd’hui. La descente du Dg de la Sic à Ebolowa permet aux uns et autres occupants illégaux c'est-à-dire n’étant pas sous contrat avec la Sic de chercher leurs bailleurs. Il a annoncé une autre descente imminente pour régler ce type de cas à savoir, les contrats frauduleux,  la sous location. Il faut noter que les pouvoirs publics ne sauront être en même de loger tous les citoyens que si on développe un sens humaniste de partage qui doit s’étendre également dans le logement. Que l’état accorde des facilités d’accès aux terres, pour des citoyens qui voudront se bâtir.


Jacques Pierre SEH
 

 

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