. SUD,Le C2d se met en vitrine à Ebolowa

cameroun24.net Mercredi le 28 Aout 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est au cours d’une journée portes ouvertes (Jpo) qui s’est tenue le 22 août dernier en la salle polyvalente du collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa avec un échantillonnage des programmes financés par ce guichet et leurs réalisations sous la présence des représentants de l’agence française de développement (Afd) qu’accompagnait le conseiller en charge des affaires économiques auprès des services du gouverneur de la région du Sud.

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Pour Jean Paul Tchomdou responsable de la communication au secrétariat technique dédié à l’exécution du C2d entendu comme le contrat de désendettement et de développement au Cameroun, « les Jpo ambitionnent de faire connaître les réalisations locales du C2d dans la région du Sud. C’est un moment de partage entre le C2d et les populations pour en faire une meilleure connaissance du programme et aussi à voir les opportunités pour les jeunes, pour ce C2d de la maturité. Dans le cas concret, la région du Sud a été parmi les principales bénéficiaires du programme. A l’éducation dans la région du Sud, 2545 instituteurs vacataires ont été contractualisés, près de 1000 kits pédagogiques distribués, également l’appui du recrutement  des enseignants. Dans le domaine de l’agriculture notamment, dans la formation professionnelle avec le programme Afop, il y’a des centres et des écoles innovés qui sont opérationnels. Grace auquel, 601 jeunes ont été formés et 282 ont déjà bénéficiés du financement, 163 femmes formées et 72 déjà insérées. Dans le développement rural par exemple, le Pndp a financé 26 micros projets dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’agropastoral. Ce qui a contribué à la formation de 29 communes dans l’amélioration de la gestion, la construction d’une radio à Olamze ». Il faut noter que le Cameroun et la France ce sont engagés depuis 2006 dans ce programme appelé C2d. Pour les deux premiers, la priorité a été donnée à la réalisation des projets. Les secteurs prioritaires étant, l’éducation, l’infrastructure, la santé, la forêt et l’environnement, la formation professionnelle. De ce côté avec les résultats, il y’a de l’espoir et à ce jour, le C2d travaille dans l’esprit à améliorer les conditions de vie des populations. Les recrus sont formés pendant 02 ans pour les outiller mieux afin qu’ils soient plus opérationnels sur la gestion, la comptabilité, le management et les pratiques agropastorales. A la fin de la capacitation, le recru bénéficie d’un financement de 1.5 millions de Fcfa non remboursable qui lui permet d’entrer dans la réalisation de son projet. Le suivi et l’accompagnement sont  assurés par le conseiller d’insertion dont le rôle est de poursuivre cette formation  du jeune dans la matérialisation de son projet. Il faut noter que le C2d, c’est 13 ans de réalisation au service de développement, et ça devra continuer comme le désir les populations. Ainsi,  le 3 ème C2d a été signé en juin 2016 pour un montant d’environ 400 milliards de Fcfa pour impulser une nouvelle dynamique. Alors, ce 3 ème C2d dit de maturité place le défi de la croissance et de la création d’emplois au centre des actions en faveur de la réduction de la pauvreté afin de contribuer à la réalisation des objectifs de développement du pays. Il s’agit de préserver les acquis et d’assurer leur pérennisation à travers le transfert à l’état des dispositifs ayant fait leurs preuves. Il est question d’impulser une dynamique de modernité aux régions, avec pour attention particulière les populations, notamment aux jeunes. Mais, il faudrait déjà commencer à penser à cette pérennisation dès que les financements du C2d deviendront encore rares.

Jacques Pierre SEH
 

 


Réaction
Elise Winnie Ngo Bayem
Bénéficiaire de la formation et du financement Afop

J’ai été encouragé à faire la formation dans un centre Afop par un aîné. Vraiment je trainais au quartier, je n’avais rien à faire du tout ni des moyens pour mener ma petite vie familiale. J’ai suivi cette formation qui se déroule en alternance, au centre et chez un référent pour murir l’aspect pratique. C’est précisément deux semaines au centre de formation et deux également chez le référent et où chaque jour vous avez une assistance alimentaire de 1000 Fcfa. La formation s’étale sur tous les domaines, de l’agriculture à l’élevage en passant par la pisciculture et bien d’autres. Au terme, le projet que je portais bien a reçu un financement qui m’a permis de mettre sur pied un élevage des poulets de chair. Par année, je réussis à faire 04 bandes et actuellement je suis à 500 têtes par bande. La taille de ce projet augmente à mesure que le temps passe, puisque c’est de ces revenus que je vis avec ma petite famille. Je suis une jeune mère de 03 enfants que je dois envoyer à l’école et subvenir à leurs besoins. Des revenus de mon projet, je me suis trouver un lopin de terrain où j’ai construit une maison de 03 chambres et où je vis paisiblement avec ma famille. Le projet immédiat est de trouver un autre lopin pour le projet uniquement, ce qui permettra sans gène son extension. Aux autres jeunes je dis ici que ce financement est une réalité, ce  trouver un domaine d’activité est encore bien nécessaire et à travers ces centres de formation mis sur pied, on peut se trouver une formation professionnelle. Je fais mes champs, et je vis dans trop de dépendance aux autres. Nous disons vraiment merci à ceux qui nous ont formés et à travers eux les pouvoirs publics qui ont permis cela.
 

Propos recueillis par
Jacques Pierre SEH


 

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