Cameroun - Agriculture. SUD,Bientôt le calvaire des étudiants de la Fasa pour rallier leur campus

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Samedi le 21 Octobre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il n’est pas aisé pour les étudiants de la faculté d’agronomie et des sciences agricoles (Fasa) antenne d’Ebolowa de rallier chaque matin leur campus au village Metipkwalé situé à une dizaine de kilomètres du centre urbain d’Ebolowa.

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 Les taxis n’y vont pas, déjà qu’ils sont rares, les seuls moyens d’y rallier le coin n’est que par mototaxis ou par taxis-brousse appelés ici « opep », bienvenue donc à la surcharge et aux retards. Malgré tout, les 600 étudiants de cette annexe qui pour la plupart habitent le centre urbain faute de logements estudiantins ne peuvent pas y aller chaque jour par mototaxis. A la recherche des pistes de solutions face à cette situation qui dure, la ville d’Ebolowa n’ayant pas de moyens publique de transport, le préfet du département de la Mvila a tenu une réunion le 20 octobre dans sa salle de conférences en vue de solliciter le concours des opérateurs économiques du secteur de transport.


Y prenaient part à la  réflexion,  les responsables des agences de voyage, les forces de maintien de l’ordre et les responsables de transports au niveau départemental. Pour Laurent Dang délégué départemental de transports dans la Mvila,  il était question d’associer les responsables des agences de voyages. Ce sont eux qui disposent des cars de transport, qu’ils peuvent mettre chaque matin au service des étudiants de la Fasa et ceux de l’école normale des instituteurs de l’enseignement techniques (Eniet)  d’Azem pour rallier leurs différents campus qui sont en périphérie de la ville. Ce qui les permettra d’arriver à l’heure et de pouvoir retrouver leurs habitations sans crainte à la fin des cours. Il est sans ignorer qu’aux heures dites de pointe, il n’est pas aisé de se déplacer sur ces axes routiers car, au manque de moyens appropriés de déplacement s’ajoute la tracasserie policière à travers des multiples barrières de contrôles.

Les cars affrétés feront un ramassage dès 6 heures 30 minutes à partir d’un point central au carrefour l’An 2000, suivant les deux axes choisis avec des arrêts aux grandes agglomérations. Il s’agit de l’axe passant par l’hôpital d’Enongal, et celui passant par le carrefour Mvam-essakoe. Les deux ayant donc pour point de chute campus annexe de la Fasa à Metipkwalé et l’autre destination de l’Eniet au village Azem. L’action étant purement sociale, les responsables des agences ont accepté de s’y associer car, il s’agit de leur contribution au développement du pays. Ainsi, pour ce trajet chaque étudiant pourra débourser seulement 500 Fcfa en aller et retour sur la dizaine de kilomètres à effectuer par voyage. Une solution salutaire pour Micheline Serge Mbita délégué départemental des enseignements secondaires de la Mvila, tutelle de l’Eniet. Car, cette difficulté n’était pas loin d’un casse-tête pour les responsables de la structure. Les accidents de motos avec les étudiants qui étaient obligés de se faire transporter 03 voire 04 sur une moto. Ajouter à cela, des altercations avec des agences de forces de maintien de l’ordre dans les barrières de contrôles. Une action qu’Athur Ntyam étudiant finissant de l’Eniet d’Azem salut, lui qui a enduré de plus plusieurs la rude épreuve d’effectuer ce déplacement au quotidien.

Pour le préfet du département de la Mvila  Rachel Ngazang épouse Akono, il est question pour l’autorité de rechercher les pistes de solutions au quotidien pour améliorer les conditions de vie des populations. C’est un calvaire pour ces étudiants de s’y rendre chaque matin, ce qui amène certains à rater les enseignements pour cause de retard. Et c’est très tard qu’ils rejoignent leurs domiciles le soir, pas parce qu’ils le veulent, mais parce qu’il manque des moyens de transport. Il est donc question pour l’autorité, de saluer l’action patriotique de ces opérateurs économiques et d’inviter les bénéficiaires à développer un sens de responsabilité. Ainsi, le voyage inaugural aura lieu dès ce lundi et la suite va se poursuivre. Il sera juste question aux étudiants qui solliciteront d’y emprunter ces véhicules, de payer leurs tickets de voyage dans un guichet mis sur pied dans leurs différents campus. Le ticket sera remis au transport à l’entrée du car, et servira à l’agence de voyage pour le décompte financier. Une idée développée qui certainement apportera des soulagements énormes aux étudiants.

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