Cameroun - Santé. SUD,Campagne de vaccination : bouter hors la poliomyélite au Cameroun.

Jacques Pierre SEH | cameroun24.net Jeudi le 10 Décembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’opération du 11 au 13 décembre prochain dans la région du Sud, et dans l’ensemble du pays baptisée deuxième semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle (sasnim 2), vise à renforcer l’immunité chef les enfants de 0 à 5 ans et à prévenir pour la femme enceinte le paludisme qui peut entrainer des conséquences dramatiques.

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Cette semaine de santé est une des stratégies recommandées par l’OMS et l’UNICEF qui se décline en la mise en œuvre d’un paquet intégré d’interventions à haut impact sur la santé de la mère et de l’enfant.

Déclaré en épidémie depuis 2013, le Cameroun a pris des mesures nécessaires dans le souci d’arrêter  la circulation du  polio virus sauvage avec en prime, l’organisation de plusieurs campagnes de riposte. Deux années après, en vertu des efforts consentis le Cameroun a été déclaré pays non épidémique en avril 2015. Malgré tout, il existe toujours des risques résiduels qui méritent une attention particulière, d’où la nécessité de continuer de faire vacciner les enfants afin d’éradiquer définitivement la poliomyélite. C’est une action globale au cours de cette période qui va concerner, les enfants âgés de zéro à cinq ans, ils pourront également recevoir la vitamine A, être aussi déparasités pendant la même période. La femme enceinte ne sera pas en reste, elle se verra administrer un traitement préventif intermittent du paludisme à partir du quatrième mois de sa grossesse. Avec cet état, elle aura droit à une moustiquaire imprégnée à longue durée d’action pour sa protection permanente contre les vecteurs du paludisme. L’équipe vaccinale pourra procéder au rattrapage des vaccins de routine pour les enfants de zéro à onze mois et les femmes enceintes. Il est question de réduire la morbidité et la mortalité chez ces cibles à savoir, enfants et femmes enceintes. On ne le dira jamais assez, la poliomyélite est une maladie contagieuse, elle est causée par un virus qui attaque surtout les membres, les affaiblit et les paralyse pour tout le reste de la vie. La personne ainsi paralysée devient une charge pour sa famille, la communauté et le pays tout entier. Il faut également noter que la poliomyélite ne se soigne pas. Le seule moyen aujourd’hui de l’éviter consiste à faire vacciner les enfants, plus il reçoit les gouttes de vaccin contre la polio, mieux il est protégé. Quant à la vitamine A, elle participe au bon fonctionnement du système visuel de l’enfant, à sa croissance, au maintien de l’intégrité de la peau et au bon fonctionnement du système de défense. Aujourd’hui, on constate que plus de 10 millions de camerounais sont parasités par les vers intestinaux, les enfants de moins de cinq ans y paient le plus lourd tribut. Les conséquences sont importantes, telles que le retard de croissance, l’anémie, l’augmentation de la morbidité et la réduction de la capacité intellectuelle. Nous pensons que, quel que soit le vaccin, le sujet vacciné est protégé toute sa vie s’il reçoit le nombre de doses recommandées par le programme élargi de vaccination. Ainsi, par rapport aux inquiétudes des parents, la vaccination ne rend pas malade, au contraire elle protège contre la maladie pour laquelle l’enfant l’a reçu, malgré la fièvre qui peut subvenir. Les jeunes enfants et les femmes enceintes ont une santé beaucoup fragile, par conséquent sont plus exposés aux maladies, dont celles que l’on peut éviter et prévenir par les vaccins. Il faut néanmoins retenir que tout enfant ou femme non vacciné contre les maladies cible du PEV est exposé à ces maladies et peut même en mourir en cas d’attaque avant l’âge d’un an. Aussi que tout enfant non vacciné est exposé et expose les autres enfants en cas de contamination, et pour les femmes enceintes cela peut finir par une fausse couche, un accouchement prématuré, un bébé de faible poids ou un mort-né. D’où cette invite aux leaders d’opinions, associations et autres groupes organisés, les chefs religieux et traditionnels à s’investir pour une sensibilisation et une mobilisation accrues des populations. Les agents mobilisateurs précéderont le début de la vaccination en marquant ainsi les habitations, et leur action sera suivie de celle des agents vaccinateurs. C’est une chance à saisir par tous  pour éradique définitivement la poliomyélite dans nos rangs. Ce n’est que de cette façon que nous contribuerons à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile et maternelle, dans le but d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (omd), d’où ces intervention du gouvernement Cameroun dans le secteur de la santé publique. Aujourd’hui, il est question d’assoir une immunité collective.

 

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