Cameroun - Education. SUD,Ebolowa : renforcer la sécurité autour du lycée rural

cameroun24.net Lundi le 14 Janvier 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ce lycée a reçu le 10 janvier dernier, un don de plus de 2000 parpaings pour achever la construction de sa clôture entamée d’il y a plusieurs mois aujourd’hui. Une œuvre sociale d’un mécène, fils du département de la Mvila en présence du corps enseignant et les élèves qui ont tenus à exprimer toute leur reconnaissance dans une liesse populaire.

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Il faut que le 20 septembre 2018, un élève dudit établissement est surpris dans la salle de classe par son voisin du village tenant une machette. C’est la débandade dans l’enceinte de lycée au risque, qu’un autre élève dans sa course folle s’est écrasé au sol et s’est tiré des écorchures qui ont nécessité le passage à l’infirmerie. Aussi que cet établissement est traversé en pleine cour de récréation par une route qu’emprunte mototaxis et autres voisinage.  Un état de lieu qui crée l’insécurité dans l’enceinte du lycée, et donne une ouverture peut orthodoxe qui entraine des fréquentations anormales même aux heures de cours.

On trouve des élèves qui peuvent flâner aux heures de cours et s’allier à toute sorte de compagnies.  C’est bien face à ce qui précède qu’Aderonke Monyinotou proviseur dudit lycée a entrepris une opération de délimiter par une clôture, cet établissement scolaire qui s’étale sur environ 3 hectares de terrain. Une opération pas sympathique pour tous, puisque chaque élève devant apporter 02 parpaings pour la mise en œuvre de ce projet.

Ce  qui n’était pas du goût des parents qui en ont fait de cette exigence leur affaire personnelle, et le chef d’établissement en a payé pour son compte avec des menaces, des injures, des calomnies voire des procès dans les lieux insoupçonnés. Les ressources de l’établissement à travers l’Apee n’ont pu qu’entamer le projet, et le premier pallier a été engagé selon le proviseur. De ce cri, le mécène qui n’est autre que le député Jean Jacques Zam dans un élan de cœur est venu soutenir cette action à travers un don de plus de 2000 parpaings. Pour lui, « plus question de demander les parpaings aux élèves à cet instant. Avec la communauté éducative, le projet doit se poursuivre en vue de la construction totale de cette clôture. Ce qui va permettre aux élèves d’accéder aux connaissances en toute quiétude, dans la discipline et un milieu approprié.

Car, l’établissement scolaire est un lieu fermé qui ne doit pas subir les assauts du voisinage. Une occasion pour l’élu du peuple d’interpeller les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités, en essayant de mettre les structures scolaires dans les barrières pour un besoin de sécurité  des apprenants ». Il faut reconnaitre que dans le souci de rapprocher l’école des apprenants, les parents sont devenus au centre de toute la chaîne éducative. L’école se retrouve entre leurs mains aujourd’hui l’état abandonnant son rôle régalien de l’éducation. Ces parents contribuant déjà à travers l’Apee pour la construction des salles de classes, des latrines, les clôtures parfois même paient les salaires aux enseignants vacataires. Une situation qui aujourd’hui repose presque totalement aux parents qui sont assez essoufflés financièrement, et qui ne peuvent donner que ce qu’ils ont. Comme ils en ont plus pour la plupart, la condition économique obligeant, il ne reste que le concours d’une solidarité des hommes de cœur du genre pour faire vivre encore l’école. L’acte posé par cet élu est un acte qui mérite d’être salué, et doit constituer un cas d’école pour les autres âmes de bonne volonté. Une façon de donner la chance à tous les enfants du pays d’accéder à la connaissance, dans des conditions acceptables. Car préalablement, comme c’est devenu une tradition pour lui, il a appuyé les établissements scolaires de la Mvila en matériels didactiques, photocopieuses, rames de papiers, cartons de craie et de l’argent frais pour encourager les élèves et les enseignants. Il est question de constater que l’état n’étant plus capable de tout faire, le devenir des autres aux parents modestes ne peut s’exprimer qu’à travers cet élan de solidarité. Aux élèves de dire, merci à cet homme.
 

Jacques Pierre SEH

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