La scène s’est produite dans la nuit du 06 au 07 août dernier à la délégation régionale de la communication (Delcom) du Sud, les malfrats ont été sans pitié emportant avec eux des objectifs importants malgré la présence d’un veilleur de nuit en ce lieu, c’est dans la matinée que la nouvelle s’ébranle dans la cité capitale du Sud.

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Il faut se rappeler que cette même délégation avait reçu la visite des malfrats en 2016, une année plus tard c'est-à-dire en 2017 ils y sont passés à nouveau. Comme pour dire jamais deux sans trois, les voilà à nouveau sur leurs traces antérieures emportant ce qui pouvait encore être utilisé pour le déroulement du service de ce côté. Selon Solange Beko’o intérimaire à la tête de cette Delcom, le 06 après le service chacun est rentré à son domicile, jusque là aucun constat négatif n’était fait. Le veilleur de nuit a pris service comme d’habitude et c’est bien tôt au matin du 07 août qu’il m’envoie un bip.

Lorsque je relance l’appel, il m’annonce qu’on a cambriolé dans mon bureau. Immédiatement j’y suis descendu à la delcom, sa déclaration s’est vérifiée qu’effectivement les malfrats y sont passés. Ils ont brisé la vitre de la fenêtre, passé la main par l’intérieur pour enlever la targette qui bloquait le mouvement de la fenêtre et ont alors fait coulisser celle-ci.  Et leur dernier obstacle restait juste la grille métallique qu’ils ont vite sciée à l’aide de la pince monseigneur, ce qui libérait directement leur passage.

A l’intérieur, la fouille était systématique mais les documents n’étaient pas à leur ordre du jour. Ils ont emporté, un lap top, un écran plasma, un vidéo projecteur tout en mettant les tiroirs sens dessus dessous. En fait un vol qu’on qualifierait de ciblé en somme, puisque c’est l’unique bureau qui a été visité. Le veilleur de nuit depuis ce matin est introuvable, et aucun de ses numéros de téléphone n’est ouvert. 

La division régionale de la police judiciaire aussi tôt informée une équipe d’enquêteurs est descendue sur le lieu pour la collecte des premiers éléments d’enquête qui s’ouvre. A en croire, les malfrats ont du escalader le mur de la clôture arrière qui donne directement au quartier pour entrer et probablement pour ressortir avec le butin de leur action. Il faut noter que cette délégation est la cible à répétition des coups de vol.

Dans les souvenirs, tout un centre multimédia logé dans la delcom du Sud, créé à la faveur de la tenue du comice agropastoral d’Ebolowa est passé au peigne fin par les malfrats, et à ce jour la région du Sud ne dispose plus de centre multimédia. Réceptionné avec plus d’une vingtaine d’ordinateurs complets connectés à la fibre optique pour un accès rapide sur la toile, une imprimante, un scanner, un photocopieur, un écran de télévision plasma, une ligne téléphonique le tout dans une salle à air conditionné a été vidé d’année en année. Aujourd’hui ces malfrats opérant de manière scientifique aussi, il faudrait penser aux caméras de surveillance dans ce lieu qui est aujourd’hui la proie des grands bandits. On se dirait à quand encore leur nouveau passage.

Jacques Pierre SEH

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