Cameroun - Politique. SUD,Le Rdpc fait son propre diagnostic dans la Mvila

cameroun24.net Mercredi le 05 Septembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est au cours de la réunion d’élaboration des stratégies de la campagne électorale du candidat naturel de leur parti tenue 04 septembre dernier dans la salle de conférences de la délégation permanente départementale du comité central du rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) où étaient conviés, les présidents de sections, élus locaux et du peuple sous la conduite du délégué permanent départemental.

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Après la collecte récente des fonds en vue du financement de la campagne locale du Rdpc dans cette circonscription, l’heure est arrivée d’élaborer des stratégies de déploiement sur le terrain des différentes équipes. Pour le sénateur Bernard Amougou, délégué permanent pour la Mvila, il est question de faire un tour d’horizon sur la situation politique dans l’ensemble du département. Alors, mieux que les présidents de sections, les élus locaux et du peuple, il n’y avait pas. Ainsi, chacun est pas a une présentation de la situation politique dans sa zone et évoquer les préoccupations des populations en terme d’accès à l’électricité, à l’eau potable, et l’enclavement criard auquel vivent les populations au quotidien. Et les principaux responsables des différentes sectorielles étaient sollicités pour y apporter des éclaircissements d’espoir.

Des cas échantillons existent bien comme à Mvangan où les populations sont bien amers. Ils ont vu le courant électrique de ce côté, il y a bien 9 mois, lorsqu’il a été rétabli s’était juste pour une semaine. Selon l’élu du coin, le maire Thomas Missili Eba’a Mvangan est sinistré. Tenez, sur 53 villages de l’arrondissement, 12 seulement reçoivent parfois un peu d’électricité. Toutes les fêtes, le 11 février, 08 mars, 1er mai et 20 mai ont été célébrés dans les ténèbres malgré les démarches engagées.  Il n’y a pas que Mvangan qui est dans ce désespoir, la situation n’est pas aussi reluisante dans les autres arrondissements sauf ceux qui sont urbains. Pour l’accès à l’eau potable, les efforts sont faits de ce côté avec des forages et autres points d’eau que les municipalités essayent de mettre à la disposition des populations. Les routes, c’est encore un autre enfer pour les populations, lorsque les ponts anciens ne cèdent pas, c’est la gadoue qui empêche bien les véhicules d’y circuler avec pour conséquence directe, la hausse des coûts de transport, l’enclavement des bassins de production avec pour effet direct, le renchérissement des prix dans les marchés.

Toutes ces difficultés quotidiennes qu’endurent les populations semblent trouver une oreille attentive de la part des principaux leaders politiques du Rdpc à cet instant. Unanimement, ils pensent qu’il faut faire quelque chose certainement en changeant le fusil d’épaule d’où l’élaboration des stratégies de campagne pour l’élection du candidat du Rdpc. Face à une population dont les conditions de vie ont rendus presque rebelle ouvrant ainsi, une porte aux partis de l’opposition dans le fief dit du Rpdc qui devra admettre désormais d’autres sons de cloches. Il est donc question de toucher la hiérarchie du parti afin de voir ce qui peut encore être fait avant la campagne et pendant la campagne.

Pour Bernard Amougou, il était également question de dire comment est-ce que la campagne qui débutera le 22 septembre prochain va se dérouler dans l’ensemble du département de la Mvila. Que la mission revient toujours aux leaders politiques de poursuivre la distribution des cartes d’électeurs en souffrance dans les bureaux d’Elecam. Il faut noter que certains aspects de distension interne ont été passés au clair en vue d’un resserrement des rangs au sein du Rdpc. Quant au responsable de la société distributrice d’électrique Eneo, la vétusté depuis 1985, environ 33 ans ces installations de transport sont la principale cause de ces dysfonctionnements observés aujourd’hui. Pour Jean Marie Mpoam des travaux publics, l’état pitoyable des routes est lié au fait que, sur près de 10.000 kilomètres de routes que compte la région,  les routes rurales comptent près de 7500 kilomètres. Et les interventions se limitent à peine à 350 kilomètres par an, le reste n’a pas d’intervention est abandonné. Face à ces clichés, des solutions provisoires vont être apportées pour des besoins de campagne électorale.


Jacques Pierre SEH
 

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