Cameroun - Sécurité. SUD,Le gouverneur fait un état de lieu sécuritaire de sa région
C’est au cours du comité de coordination de sécurité et du maintien de l’ordre tenu le 18 septembre dernier dans la salle des actes de la mairie de Ngoulemakong avec à ses côtés, les quatre préfets de départements que comptent la région du Sud, les responsables régionaux des forces de maintien de l’ordre.
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Quelle est la situation administrative, sécuritaire à quelque jour du début de la campagne électorale ?
Les défis sont d’ordre sécuritaire comme vous le dites si bien en vue de la tenue le 07 octobre prochain de l’élection présidentielle. La rencontre de Ngoulemakong vient après la conférence semestrielle des gouverneurs tenue récemment à Yaoundé par le ministre de l’administration territoriale. Il est question de transmettre les directives du chef du département ministériel par rapport à l’organisation de ce scrutin. A ce jour, la région du Sud est calme, un havre de paix ainsi, l’élection se tiendra dans les 29 communes d’une manière sereine. Mais, pour l’autorité administrative, il n’est pas question de baisser la garde. Le Minat a instruit que l’apport soit apporté à la structure en charge de l’organisation des élections au Cameroun (Elecam) pour la réussite du scrutin, volet sécuritaire. D’ailleurs, le délégué régional d’Elecam a eu une prise de parole importante pour une description de la situation globale dans l’ensemble des 29 communes du Sud, exprimer ses attentes en vue d’un déroulement d’un scrutin, transparent et sans incident et nous y attelons.
On note des importantes arrivées dans la région du Sud, qu’en est –il exactement ?
D’abord, les populations viennent beaucoup plus dans la région du Sud pour des besoins scolaires des enfants, et aussi pour des raisons professionnelles. La plupart des grands chantiers se mènent dans le Sud avec les projets structurants. Pour cette préoccupation, aux autorités administratives de base, nous avons instruit d’accueil de ces populations dans l’esprit idéal du vivre-ensemble prôné par le chef de l’état tout en demeurant vigilant. Ainsi, nous avons enregistré ce flux du côté de l’Océan, la Vallée du Ntem, le Dja et Lobo à Sangmélima et à Ebolowa où existent des établissements publics bilingues. Et le défi ici est de faire que le peu de structures existantes puissent accueillir ces compatriotes qui se sont déplacés en raison des troubles dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.
Certaines langues parlent de foyers dormant des sécessionnistes en gestation dans votre région qu’en est-il exactement ?
Il faut demeurer dans la veille sécuritaire. Il n’ya pas encore d’éléments permettant d’affirmer l’existence d’une cellule dormante des amazoniens dans le Sud. Certes, les populations peuvent être perméables au discours des sécessionnistes. C’est ainsi que nous avons démantelé à Kyé-ossi récemment dans un hôtel, un dispositif permettant de capter la Southen Cameroon broadcast campagny, la télévision des amazoniens. Ce qui davantage nous convie à plus de vigilance. A ce jour, ceux qui viennent sont beaucoup plus les déplacés internes en quête de plus de paix et fuient les conflits.
Que retenir au terme du huis clos avec vos proches collaborateurs, préfets et forces de maintien de l’ordre ?
On a fait le tour sur la situation sécuritaire relative à la tenue de l’élection présidentielle du 07 octobre prochain. On a passé en revue les formes de menaces qui pourraient entraver le bon déroulement du scrutin. Une stratégie a été arrêtée. Nous avons donnés des recommandations aux autorités administratives. Celles-ci vont dans le sens de la sécurité pendant la campagne électorale, le déroulement des opérations électorales et après le scrutin. Alors, pour obtenir ce résultat, il faudrait que les différentes équipes soient soudées, que le travail s’effectue en équipes et que dans les états-majors, tous regardent vers la même direction.
Propos recueillis par
Jacques Pierre SEH
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