Cameroun - Environnement. SUD,Lutte contre les emballages plastiques : Les jeunes vacanciers en ont fait leur activité principale

cameroun24.net Dimanche le 14 Avril 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’opération consiste à débarrasser la ville d’Ebolowa de tout ce qui est déchets plastiques non biodégradable a été lancée le 10 avril dernier pour le compte de ce premier semestre en vue de poursuivre la sensibilisation sur l’utilisation des plastiques non conformes et non biodégradables à l’intention du grand public.

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Cette action est dévolue à la communauté urbaine d’Ebolowa (Cue) dans le cadre du transfert de compétences relatif à la décentralisation issues du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable.


Les emballages plastiques non biodégradables sont indésirables dans la ville d’Ebolowa. L’action des jeunes scolaires en vacance semble le confirmer à travers la Cue qui veut intensifier la croisade. Ainsi, des messages forts évocateurs de sensibilisation à l’endroit des utilisateurs sont déployés en direction des populations dans les quartiers mais aussi les commerçants dans les marchés. Il est question pour ces acteurs de terrain sous la coordination des agents de la Cue, de collecter les déchets plastiques trainant au sol. Pour André Eric Martial Oyono Ele chef des divisions des réseaux à la Cue point focal de ce projet, « il est important de signifier aux populations que malgré le temps qui passe, les emballages plastiques restent et demeurent un danger à la fois pour la santé humaine et pour notre environnement, donc par conséquents nuisibles.

Pour cette phase, les marchés sont plus concernés. Quatre équipes de 10 jeunes constituées prennent d’assaut les 4 principaux marchés de la ville. L’objectif de cette action citoyenne étant de susciter chez les populations l’utilisation des emballages  dégradables et conformes à la réglementation en vigueur ». Si le changement de comportement est bénéfique à tous, l’activité est appelée à s’inscrire dans la durée et va se dérouler régulièrement.  Car, il s’agit pour les responsables de la Cue d’ créer un déclic dans les esprits des citoyens en voyant ces jeunes ramasser ces déchets plastiques.

C’est un signal fort pour dire non à ces emballages qui empoisonnent notre environnement, et mieux encore à leurs rejets dans la nature. A travers cette croisade, la Cue apporte sa touche et sa contribution significative à l’assainissement du milieu de vie des populations. Selon  Guy Roger Zo’olouman délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa qui déclarait au lancement de cette campagne, « cette campagne vise à renforcer la sensibilisation au sein des populations. Et invite ces mêmes populations à l’usage des emballages dégradables, et ceux conforme à la réglementation. Nous y reviendrons tous les semestres pour garder une veille par rapport à la réglementation mise en place par les ministères de l’environnement et le commerce. De rappeler aussi  au grand public des dispositions pertinentes et faire maintenir cette pression de la nécessité d’une gestion saine de notre milieu de vie. Il ne faut pas baisser la garde, il faut rester vigilant avec la gestion de ces plastiques dont l’épaisseur est inférieure à 60 microns. En même temps,  présenter des alternatives qui existent au grand public ».

Les jeunes ont saisis cette pense du premier magistrat de la ville d’Ebolowa pour utiliser de manière utile, leur temps de ces vacances. Il faut noter que ces plastiques sont collectés sous la direction de la Cue dans les marchés et autres lieux d’abondance et rassemblés au niveau des services de l’environnement pour un recyclage ultime. Ce qui contribuera à l’assainissement du cadre de vie des populations. Car, une pratique anodine isolée peut avoir des conséquences graves pour une population large. C’est une action citoyenne que d’œuvrer collectivement à la préservation de l’environnement. Le souhait est que le grand public adhère et que les alternatives soient disponibles.
 

Jacques Pierre SEH

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