Cameroun - Agriculture. SUD,Minader : Le personnel à l’école de l’alerte phytosanitaire.

cameroun24.net Jeudi le 15 Mars 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à la faveur de l’atelier de capacitation en technique de collecte des données d’usage, des outils de surveillance et d’intervention phytosanitaire tenue à Mvam-essakoe une bourgade d’Ebolowa du 11 au 13 mars dernier. Y prenaient part, les chefs de base, des brigades, et des postes phytosanitaires ainsi que les délégués d’arrondissement du Sud sous la houlette du projet de surveillance des pratiques agricoles du Minader.

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Il est question d’améliorer la quantité et la qualité des produits sur le marché. Le diagnostic atteste  que le problème résidait effectivement sur la qualité. On observe les résidus dans les produits, la fumée et les déchets qui détériorent la qualité des produits. Pour y remédier, il a fallu procéder à la formation des producteurs sur l’utilisation raisonnée des pesticides selon Théodore Kawa chef service de promotion des systèmes de protections intégrées à la sous-direction des interventions phytosanitaires. Il a fallu d’abord former  les bonnes pratiques agricoles, il est question présentement de mettre sur pied d’un système national de surveillance.

Il y a des fléaux anciens comme la pourriture brune du cacaoyer, et des nouveaux fléaux tels que les chenilles légionnaires, et les nouveaux fléaux qui sont extrêmement dévastateurs. L’importance d’organiser un système de surveillance sur tous les nuisibles d’où l’objet de l’atelier d’Ebolowa, auquel ont pris part,  les agents de terrain de l’ensemble de la région du Sud. Il faut comprendre que les fléaux peuvent se ressembler, sans en être les mêmes ceci s’explique à travers le microclimat, l’environnement.

Après des enseignements en salle, les participants ont eu droit à une phase pratique observée sur une exploitation cacaoyère à Mvam-essakoe. Ici, selon Colince Nguelo chef service de surveillance et interventions phytosanitaires au Minader, il est question de déclencher une alerte. Mais y parvenir à travers une identification formelle du nuisible, le décrire, l’illustrer avec des images photographiques ou vidéo avant donc de mettre l’information sur la plateforme. Cette plateforme d’échange vise à renseigner les politiques en vue d’une prise de décision en temps opportun.

Les participants ont eu droit à la détermination de la situation de référence d’un territoire agricole, et à l’identification des nuisibles dans une cacaoyère. Les feuilles sèchent, les fruits n’atteignent pas la maturité, les pieds de cacaoyer sèchent voilà quelque cas que l’on a observé dans une exploitation cacaoyère. Il est question d’une remontée de l’information en temps réel, mais comme les réseaux sociaux peuvent permettre d’avancer plus vite. Alors, l’information est mise en ligne dans une plateforme créée à cet effet, pour un partage d’information qui entraine l’intervention rapide. Il faut noter que, l’alerte est mise en branle sur tout ce qui peut entraver le développement durable.

Selon Essissima Essissima formateur dans ledit atelier, observer les pratiques agricoles où que ça se passe est le but visé du système de surveillance phytosanitaire. Il faut reconnaitre que les politiques  nécessitent d’être suivies, évaluées dans le souci de la pérennisation des effets. Or, on constate une grande absence des outils permettant d’évaluer l’action publique sur le développement durable. Il est donc question de créer des outils qui permettent au gouvernement de savoir ce qui est fait et ce qui reste à faire. A cet effet, l’importance de la surveillance phytosanitaire du territoire agricole est au dessus  des seules pratiques agricoles. Que les acteurs se mettent à l’ouvrage pour les meilleurs résultats en vue d’une production de quantité et de qualité.


Jacques Pierre SEH 

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