Cameroun - Gouvernance. SUD,Minfopra, Conseil régional de discipline : les inculpés passent à la barre

cameroun24.net Mardi le 02 Juillet 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à l’issue de la 4 ème session du conseil régional de discipline du Minfopra tenue le 01 juillet dernier en la salle de conférences de ladite structure sous la présidence du gouverneur de la région Sud également président dudit conseil qu’entouraient les membres statutaires.

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Huit agents de l’état au total épinglés,  sept appartenant au ministère des enseignements secondaires (Minsec) et 01 aux affaires sociales. Ils sont passés individuellement devant le conseil régional de discipline que préside le gouverneur de la région du Sud répondre chacun des faits qui lui sont reprochés.  Pour Joseph Mbatonga  délégué régional de fonction publique et de la réforme administrative (Minfopra), «  il s’agit d’une instance administrative qui est appelée à se prononcer  objectivement sur les manquements  observés des agents publics. Il faut que les uns et les autres prennent toujours conscience de l’existence de cette instance, afin d’éviter des exactions lorsqu’ils sont  à leurs postes de travail. Pour ces huit dossiers, les chefs d’accusation tournent autour des abandons de postes, des absences irrégulières,  les atteintes graves à l’éthique et à la déontologie professionnelle. Ce sont des fautes professionnelles et le statut général de la fonction publique en a prévu des sanctions y relatives. Le conseil émet un avis, et le gouverneur qui est président pourra se prononcer. Et dans ces cas de figures, la sanction extrême peut être la révocation pour le fonctionnaire du côté du conseil permanent de discipline qui siège au niveau central ». L’enjeu est donc énorme, il faut conscientiser les uns et les autres afin qu’ils sachent que la fonction publique Camerounaise évolue vers une fonction publique non pas de carrière, mais de poste de travail. Pour confirmer qu’aujourd’hui on est agent de l’état parce qu’on occupe un poste de travail ainsi, il est important de se mettre au travail. Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur  de la région et président de ce conseil régional de discipline, « il est question de faire comprendre aux agents publics que la récréation doit terminée. Ils doivent bien se comporter afin d’éviter d’être traduit dans ce conseil, qui se déroule dans le strict respect de la procédure et du droit de la défense. Ici, le mis en cause peut être assisté par son conseil mais, la priorité est donnée au caractère contradictoire de la procédure. Il ne s’agit pas d’une procédure cabale, le conseil écoute et on applique le règlement sans complaisance ». Il faut noter que pour être convoqué par le conseil,  les dossiers sont initiés par la hiérarchie directe de l’agent, une fois  matures ils sont alors transmis au conseil comme c’est le cas avec ces 08 agents. Pour le patron de la région, l’agent public est soumis à un ensemble de règles et obligations de discipline dont la violation l’expose conséquemment à des sanctions disciplinaires. Vue sous cet angle, le rôle du conseil est alors d’assurer le respect par l’agent public de ses obligations qu’il a vis-à-vis du service public. C’est une invite au respect de l’éthique et de la déontologie du service publique. Le souhait pour le citoyen ordinaire est que l’action engagée ne s’arrête plus en chemin. Un véritable casse-tête pour le conseil régional de discipline lorsqu’on sait qu’il n’initie pas les dossiers d’accusation, il statue tout simplement.  On se demande qui dénoncera les cas de connivences entre l’agent public et sa hiérarchie c’est la grosse interrogation lorsque tout va encore bien. Il faut noter qu’environ 11.500 agents publics opérant dans la région du Sud sont dans le viseur du conseil de discipline.
 

Jacques Pierre SEH

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