Cameroun - Finance. SUD: 8.7% d’exécution du Bip à mi-parcours de l’exercice de 2018 dans la Mvila

cameroun24.net Dimanche le 15 Juillet 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à l’occasion de la tenue du comité de suivi de l’exécution physico-financière du budget d’investissement public (Bip) du département de la Mvila pour le compte 2 ème trimestre.

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 Les différents membres statutaires se sont rencontrés le 13 juillet dernier dans la salle de conférences de la délégation du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) à Ebolowa.


Plusieurs points à l’ordre du jour, l’évaluation de la mise en œuvre des dernières recommandations, la situation des projets des exercices antérieurs, celle de la passation des marchés et le niveau d’exécution physique et financière. Pour son président Emmanuel Ngo’o l’exécution du Bip avant tant bien que mal. Son taux actuel est bas, on espère qu’avec la révision du code des marchés, ce sera un nouveau départ. Ce dysfonctionnement est le fait que les entreprises ne sont pas payées à temps. Certaines trainent des impayés de plusieurs exercices, ce qui ne les encourage plus à y revenir à nouveau. Elles fonctionnent avec des banques, et dans le milieu bancaire c’est le respect des échéances de remboursements. Alors, lorsque vous ne le faites pas cela complique votre avenir dans les affaires, voilà le blocage les prestataires exécutent et n’ont pas de liquidités dans les délais. A cela, il faut adjoindre la lenteur dans le lancement des commissions de marchés. Il est question pour l’instant de rester dans l’espoir que le trimestre prochain apporte des résultats d’exécutions plus gaies.

Pour le délégué départemental du Minepat pour la Mvila et rapporteur du comité de suivi, le taux d’exécution actuelle est de 8.7%, il est faible à mi-parcours. Mais, au niveau de la contractualisation, beaucoup d’effort a été fait, les marchés sont passés à plus de 80%. Maintenant, le rythme de programmation est aussi lié à la disponibilité des éléments de maturation des projets. Pour le cas de la Mvila, certains projets ont été contractualisés, à cause des éléments de maturation le démarrage plombe.

Tenez, vous avez certains projets de réalisation des infrastructures et les sites manquent si on s’en tient seulement à cet exemple. Un autre aspect, celui des ressources financières qui fait problème. Les entreprises malgré cette difficulté continuent à soumissionner avec l’espoir d’être payées juste après, que non. C’est un problème réel au niveau communal, départemental que régional. Il sera exclu que dans les prochains jours certains appels d’offre ne soient pas agréés parce que, les prestataires sont limités financièrement et ne retrouvent plus dans le système des marchés mis en place. 

Nous avons connu cela en cette exercice déjà, que l’appel soit  lancé et qu’aucune entreprise ne soumissionne. Mais, nous pensons qu’avec l’impulsion du Minfi pour la résorption de cette dette, cela pourra rétablir la confiance des prestataires, pour que les populations puissent bénéficier des bienfaits des projets inscrits sur l’exécution du Bip.


Jacques Pierre SEH
 

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