A l’occasion du mini-comice tenu récemment à Ebolowa dans le cadre de ce grand rendez-vous des seigneurs de la terre qui ont tenu à mettre leurs savoir-faire au service des consommateurs.

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Ainsi, des vivres frais, des produits de l’élevage, de l’artisan et des transformations diverses ont permis à chacun de pouvoir se ravitailler selon sa bourse. Au terme de ce rendez-vous qui a connu une participation massive des acteurs agropastoraux, ceux-ci  ont été encouragés avec des prix par le patron de l’agriculture et du développement rural. Une occasion pour lui d’inviter les uns et les autres à choisir également la transformation en vue d’ajouter la valeur à ce qu’ils ont déjà.

Henri Eyebe Ayissi
Ministre de l’agriculture et du développement rural (Minader)

Qu’est ce qui motive la tenue en fin d’année des mini-comices régionaux ?
Je suis à Ebolowa au titre du lancement de ces mini-comices agropastoraux qui participent des temps forts créés en vu du ravitaillement des populations en période des fêtes. Il est question d’offrir une vitrine pour les agriculteurs de présenter leurs savoir-faire. C’est une plateforme pour les rencontres, les opportunités d’affaire pour ces entrepreneurs agropastoraux. Ainsi, ces mini-comices font donc partie de ce paysage, de ces activités initiées pour une émulation du monde rural. Pour cela, le chef de l’état a prescrit un engagement à une véritable révolution agropastorale depuis le comice d’Ebolowas.
 

Qu’est ce qui soutient cette vision dans votre département ministériel ?
C’est l’engagement en amont dans la proposition de développement des chaînes de valeur agricole. Elles partent de la production vers la commercialisation, débouchant ainsi à la transformation. Avec pour objectif final, l’optimisation des revenus provenant de l’agriculture, le développement des exploitations agropastorales. Il est donc question, de promouvoir l’économie nationale et améliorer les ressources des acteurs dans le secteur agropastoral. Pour cela, je pense que les régions regorgent du potentiel qui s’illustre à travers des rendez-vous similaires.
 

Quel message lancez-vous  à l’intention des producteurs agropastoraux du Cameroun ?
Le principal message est que tous les acteurs maintiennent le cap de la recherche de l’augmentation de la production agropastorale nationale, avec l’encadrement des services compétents Minader-Minepia. Notamment pour veiller à la qualité des semences végétales et animales, pour garantir l’objectif de la sécurité alimentaire nationale, en vu de tirer le meilleur de notre agriculture. Le grand chantier de la révolution agricole du Cameroun est déjà lancé par le chef de l’état, il est question de poursuivre cette vision.
 

Comment cela se fera ?
Il est question de mobiliser tous les acteurs à travers une politique publique dans ce domaine qui est défini à travers les forums, les assises qui permettront de disposer d’un fil conducteur pour les uns et les autres. Egalement, cette dynamique initiée autour des jeunes qui répondent positivement  à l’appel du chef de l’état pour s’engager à l’agriculture, l’implication des élites dans l’agriculture aussi. Nous avons des dynamiques globales d’augmentation continue de la production, c’est le rôle du Minader de le célébrer. C’est la détermination qui est celle du département ministériel d’y concourir comme c’est  le cas avec les mini-comices mais, en travaillant sur le chantier de la réalisation de la révolution agricole.
 

Propos recueillis par/ Jacques Pierre SEH
 

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