Cameroun - Finance. Une baisse de l’impôt sur les sociétés non pétrolières au Cameroun recommandée par l’Institut national de la statistique
Dans le cadre de l’évaluation de l’amélioration de l’environnement des affaires engagé au Cameroun depuis 2009, l’Institut national de la statistique (INS) note dans un récent rapport que la réforme sur la baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) non pétrolières est totalement exécutée depuis 2015 écrit IC.
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« En réponse aux préoccupations du secteur privé sur la pression fiscale élevée que subissent les entreprises, le gouvernement a, dans le cadre de la loi des finances de 2015, revu à la baisse l’impôt sur les sociétés (IS) non pétrolières de 35% à 30% à l’effet d’améliorer l’attractivité du Cameroun », indique l’INS. L’institut rappelle qu’avant cette disposition, le taux d’imposition de l’IS à 35% était considéré par les observateurs comme un frein à l’attrait des investisseurs privés étrangers et à la compétitivité du pays au regard du taux moyen applicable dans la plupart des autres pays.
Cependant, souligne l’INS, il convient de noter que la baisse du taux d’imposition n’a pas permis de baisser le taux de pression fiscale au Cameroun. Après une baisse d’un point du taux de pression fiscale en 2016, cet indicateur a gagné 0,4 point de pourcentage pour retrouver le niveau de 2014.
Ainsi, pour que l’attractivité du Cameroun soit effective avec une réelle baisse du taux de pression fiscale, l’INS suggère au gouvernement de baisser une fois de plus l’IS de 30% à 25% comme c’est le cas en Côte d’Ivoire ou encore au Sénégal.
« Les entreprises sont très bien informées sur la baisse de l’impôt sur les sociétés. Toutefois, elles demeurent insatisfaites à cause du minimum de perception (2,2% du chiffre d’affaires) qui est très élevé. Elles suggèrent de réduire le minimum de perception à 1% du chiffre d’affaires et de revoir à la baisse l’impôt sur les sociétés », ajoute par ailleurs l’INS.
Sylvain Andzongo
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