Cameroun - Faits divers. Vrais voleurs, faux handicapés à Yaoundé

cameroun24.net Mardi le 14 Aout 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des individus se faisant passer pour des sourds-muets ou des malvoyants multiplient ces derniers temps des coups de vol dans des entreprises relate le quotidien gouvernemental.

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Ce lundi, Eulalia A., journaliste dans une entreprise de presse s’est fait voler son téléphone portable par un inconnu ayant fait irruption dans la salle de rédaction pour demander de l’aide. «Je rédigeais mon article, mon téléphone était en charge posé sur le bureau.

Puis, un monsieur s’est présenté à moi comme étant un sourd-muet avec un lot de demandes d’aide qu’il a posées sur mon téléphone après m’avoir tendu une. Je lui ai demandé s’il n’y avait pas de version anglaise du document car je suis anglophone», raconte-t-elle. A ce moment, le visiteur a fait un signe de la main lui demandant de passer ladite pétition à ses collègues francophones.

« Je l’ai fait, puis j’ai continué de rédiger mon article. Il en a profité pour débrancher mon téléphone et l’insérer dans son lot de pétitions. Le temps pour moi de prendre mon téléphone, le monsieur avait disparu», a-t-elle indiqué.

De même, il y a quelques semaines, c’est un cadre qui s’est retrouvé sans son laptop. « J’ai dû me déplacer pour récupérer un dossier dans le bureau de ma collègue laissant ma porte entrouverte. A mon retour, mon ordinateur portable avait disparu. Quelques minutes plus tard, un collègue me confiait qu’il venait de recevoir un sourd-muet pour une demande d’aide », a confié François Fouda, cadre dans une administration publique.

Toutefois, les services publics ne constituent pas l’unique cible de ces voleurs particuliers. Ils écument les établissements scolaires, les points de vente, etc. Dotés de flair et d’une rapidité malsaine, ils profitent donc de l’inattention des  victimes pour leur voler de l’argent ou des objets qui leur permettra de produire du gain. Ils agissent en groupes comme en solitaire ; il est cependant impossible de savoir concrètement s’il s’agit d’un réseau qui opère selon les différents quartiers de la ville, ni d’où ils débarquent.

 Jean Jacques YAGBO

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