Ukraine Ukraine/convoi humanitaire russe: Kiev dénonce "une intervention directe"
L'entrée du convoi humanitaire russe en Ukraine est "une intervention directe", a déclaré vendredi à Kiev le directeur du Service de sécurité d'Ukraine (SBU) Valentin Nalivaïtchenko.
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"Nous le qualifions d'intervention directe sous le couvert cynique du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", a indiqué M.Nalivaïtchenko cité par l'agence ukrainienne UNIAN.
Le convoi humanitaire a franchi vendredi la frontière ukrainienne et s'est mis en route vers Lougansk. Les autorités russes ont mis en garde la partie ukrainienne contre toute tentative de faire échouer cette mission strictement humanitaire organisée sous l'égide du CICR et au terme d'entretiens avec l'Ukraine. Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé que le CICR avait reçu une liste des produits acheminés et a approuvé l'itinéraire du convoi.
Selon M.Nalivaïtchenko, les camions Kamaz qui transportent l'aide humanitaire destinée aux habitants du sud-est de l'Ukraine sont des véhicules militaires. "Les personnes conduisant les camions sont des militaires qui savent assurer des fonctions d'escorte, conduire des véhicules militaires, des chars et utiliser des pièces d'artillerie", a affirmé M.Nalivaïtchenko.
Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov a démenti jeudi les déclarations faites par les dirigeants de plusieurs pays européens et de l'Otan et portant sur une possible intervention militaire russe en Ukraine "sous prétexte d'une opération humanitaire". Il a qualifié ces propos de spéculations. Selon M.Antonov, les Kamaz russes transportant l'aide humanitaire ont été inspectés à plusieurs reprises et ces contrôles n'ont révélé rien d'illégal. Il a souligné qu'aucune escorte militaire n'était prévue pour protéger le convoi humanitaire russe sur le territoire ukrainien.
Convoi: mouvement vers Lougansk, une démarche contrainte (député russe)
Le franchissement de la frontière russo-ukrainienne par le convoi humanitaire russe a été une démarche contrainte, dictée par la nécessité de sauver les civils dans la zone du conflit, a indiqué vendredi Leonid Sloutski, président de comité à la Douma (chambre basse du parlement russe).
"Le mouvement du convoi humanitaire vers Lougansk est une démarche contrainte pour sauver les habitants de la ville", a déclaré le député à RIA Novosti.
Et de rappeler qu'une réelle catastrophe humanitaire se produisait actuellement dans les régions de Lougansk et de Donetsk, et qu'il fallait au plus vite y apporter de l'aide.
Début août, Moscou a proposé au Conseil de sécurité de l'Onu d'envoyer dans cette région une mission internationale avec une aide humanitaire russe sous l'égide et la supervision du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le 12 août, un convoi comprenant 280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances, a quitté la région de Moscou.
Jeudi, le CICR a confirmé avoir reçu toutes les garanties de sécurité pour le passage du convoi sur le territoire de la région de Lougansk. Mais après, malgré toutes les assurances du CICR et de Moscou sur la nature civile du fret, Kiev a commencé à faire traîner les formalités de douane, mais a fini par donner son "feu vert".
Vendredi, le correspondant de RIA Novosti a annoncé que le premier groupe de camions Kamaz chargés d'aide humanitaire russe pour la population du sud-est de l'Ukraine avait traversé la frontière russo-ukrainienne au point de passage d'Izvarino et s'était dirigé vers Lougansk à travers le territoire ukrainien.
Le ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé vendredi que Moscou avait ordonné au convoi humanitaire de franchir la frontière ukrainienne et de se mettre en route vers Lougansk. Les autorités russes ont mis en garde la partie ukrainienne contre toute tentative de faire échouer cette mission strictement humanitaire.
Ukraine: des journalistes russes attaqués au mortier à Lougansk
Des journalistes des agences Rossiya Segodnya et Itar-Tass, des chaînes de télévision NTV et Perviy Kanal et de certains autres médias russes ont essuyé des tirs de mortiers alors qu'ils étaient en mission à Lougansk, a annoncé vendredi le porte-parole de la république autoproclamée de Lougansk, Piotr Mikhaïlov.
Selon lui, ces tirs n'ont pas fait de victimes parmi les journalistes russes.
Le pilonnage a eu lieu sur le territoire attenant à l'administration municipale. Une fillette de 7 ans a été grièvement blessée.
Sécurité du convoi humanitaire: Kiev rejette la responsabilité sur Moscou
Moscou assume l'entière responsabilité de la sécurité du convoi humanitaire sur le territoire ukrainien, a annoncé vendredi Andreï Lyssenko, porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense de l'Ukraine (SNBO).
"La responsabilité de la sécurité de la colonne russe sur le territoire qui n'est pas contrôlé par les forces ukrainiennes est entièrement assumée par la Fédération de Russie", a déclaré M.Lyssenko lors d'un point de presse à Kiev.
Selon lui, 34 camions faisant partie du convoi humanitaire russe ont franchi vendredi la frontière ukrainienne au point de passage d'Izvarino contrôlé par les insurgés pour prendre la direction de Lougansk. La Croix-Rouge internationale a refusé d'accompagner la colonne faute d'avoir reçu les garanties de sécurité demandées pour ses militants.
"Réagissant à cette situation, la partie ukrainienne a proposé de tenir des négociations entre les chefs des états-majors généraux de l'Ukraine et de la Russie, mais la partie russe a décliné cette proposition", a indiqué M. Lyssenko.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, Moscou a déployé des efforts sans précédents à tous les niveaux pour remplir les formalités nécessaires. A cet effet, la Russie a présenté au Comité international de la Croix-Rouge la liste exhaustive des cargaisons, satisfait la demande de Kiev concernant l'itinéraire d'acheminement de l'aide et les procédures de son transfert, signé les documents nécessaires et donné toutes les garanties de sécurité.
La Croix-Rouge a officiellement reconnu avoir reçu les garanties de Moscou et avoir été informé des itinéraires d'acheminement du fret humanitaire.
Convoi humanitaire: le CICR exige la sécurisation de sa participation
Le Comité international de la Croix-Rouge refuse d'accompagner le convoi humanitaire envoyé par la Russie dans l'est de l'Ukraine et réclame toujours des garanties de sécurité pour ses militants.
"Je ne ferais pas de prévisions, car il existe des conditions et des critères bien déterminés qui président à nos opérations et que nous avons présentés la semaine dernière. Ils sont toujours valables", a déclaré à RIA Novosti Viktoria Zotikova, porte-parole de la délégation régionale de la Croix-Rouge pour la Russie, la Biélorussie et la Moldavie.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé vendredi que Moscou avait ordonné au convoi humanitaire de franchir la frontière ukrainienne et de se mettre en route vers Lougansk. Les autorités russes ont mis en garde la partie ukrainienne contre toute tentative de faire échouer cette mission strictement humanitaire.
Convoi: les premiers camions franchissent la frontière ukrainienne
Le premier groupe de camions Kamaz chargés d'aide humanitaire russe pour la population du sud-est de l'Ukraine a traversé la frontière russo-ukrainienne au point de passage d'Izvarino, rapporte vendredi le correspondant de RIA Novosti sur place.
Les camions chargés d'aide humanitaire se trouvent actuellement sur le territoire du poste-frontière.
Le convoi russe comprend 280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances. Les camions ont quitté la région de Moscou le 12 août.
Moscou a antérieurement appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à adopter une déclaration exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'est de l'Ukraine afin que le fret humanitaire russe puisse être livré aux populations victimes du conflit.
Lougansk-Donetsk: Kiev se hâte d'achever le "nettoyage" (Moscou)
Kiev s'est sans doute assigné pour objectif de "nettoyer" complètement Lougansk et Donetsk d'ici le Jour de l'Indépendance de l'Ukraine, dimanche 24 août, constate vendredi la diplomatie russe à l'occasion du début de l'acheminement d'une aide humanitaire russe dans le sud-est de l'Ukraine.
"Depuis plusieurs jours d'affilée, Kiev repousse son +feu vert+, nécessaire au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en inventant de nouveaux prétextes et en multipliant parallèlement ses attaques contre Lougansk et Donetsk avec utilisation de l'aviation et des blindés contre les quartiers résidentiels et sites civils", lit-on dans le communiqué.
Moscou rappelle que la situation aurait dû se résoudre le 21 août quand les autorités ukrainiennes se sont déclarées prêtes à remplir des formalités pour un envoi immédiat de fret humanitaire à Lougansk.
Et de souligner que l'aval de Kiev pour l'envoi du convoi avait été officiellement confirmé sans réserve lors d'un entretien téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien.
Le convoi russe comprend 280 camions Kamaz blancs transportant des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances. Les camions, qui ont quitté la région de Moscou le 12 août.
Moscou a antérieurement appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à adopter une déclaration exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'est de l'Ukraine afin que le fret humanitaire russe puisse être livré aux populations victimes du conflit.
MH17/boîtes noires: Amsterdam publiera une partie des informations
Le Conseil de sécurité des Pays-Bas ne publiera pas l'intégrité des informations contenues dans les boîtes noires du Boeing-777 malaisien qui s'est écrasé le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine, annonce vendredi le Conseil dans un communiqué.
Crash d'un Boeing malaisien en Ukraine
"Le rapport final publié ne contiendra que les seules informations relatives aux causes de la catastrophe. Pour déterminer si les différentes sources sont concordantes ou non, il faudra beaucoup de temps", indique le communiqué.
Auparavant, il a été annoncé que le rapport final des résultats de l'enquête serait publié dans le courant de l'année suivant le jour de la catastrophe.
Entre temps, le journal malaisien The New Straits Time a publié les résultats de sa propre enquête qui remettent en doute la participation des insurgés du Donbass à la tragédie et pointent l'implication de l'aviation ukrainienne.
Les pays amis de la Russie trouvent un moyen d'annuler l'effet de l'embargo
Les sanctions de la Russie frappant les produits alimentaires occidentaux redessinent complètement la logistique d'approvisionnement dans les pays de l'Union douanière, l'ex-Yougoslavie et en Amérique latine, écrit vendredi le quotidien Kommersant.
D'ici la fin de l'année, la Biélorussie a par exemple l'intention d'assurer jusqu'à la moitié des fournitures de certains produits frappés par l'embargo en Russie. Au final, le pays devrait adopter un schéma logisitque complètement transformé: exporter plus de matières premières en Russie; compenser le déficit créé sur son marché intérieur en important plus de produits occidentaux; et mettre en place une transformation bon marché des matières premières de l'UE en passant par des moyens détournés. Malgré tout, l'incertitude quant à la durée de l'embargo empêche la Russie d'investir dans sa sécurité alimentaire à long terme vis-à-vis de l'Occident.
L'enthousiasme affiché ces deux dernières semaines par les hauts fonctionnaires russes, qui parlent de nouvelles opportunités de remplacer les fournitures de poisson, de viande, de produits laitiers et de légumes des pays concernés par l'embargo russe, ne s'explique pas par la découverte soudaine d'un excès de produits alimentaires sur le marché mondial. Immédiatement après l'annonce de l'embargo alimentaire par Moscou la Serbie, la Macédoine, le Chili, l'Equateur, le Brésil, l'Argentine et les pays de l'Union douanière (la Biélorussie et le Kazakhstan) se sont dit prêts à démultiplier leurs exportations en Russie. Mais les autorités des pays latino-américains se trouvent sous la pression permanente de l'UE et des USA, qui cherchent à limiter les fournitures en Russie. Les pays de l'Union douanière et de l'Europe du Sud sont appelés à devenir la nouvelle plaque tournante commerciale pour rétablir les exportations interdites en Russie, affirment les analystes et les acteurs du marché: les solutions ont déjà été trouvées.
Par ailleurs, les experts sont persuadés que l'embargo russe ne sera pas surmonté par des réexportations directes. Depuis son entrée en vigueur il y a deux semaines, des solutions presque légales pour les nouveaux partenaires russes ont été trouvées pour rendre inutiles les sanctions pour la Russie elle-même, en compensant à l'UE, aux USA, à l'Australie et à la Norvège leurs pertes sur le marché russe grâce à leurs importations – et ce, avec des pertes pour les consommateurs et les producteurs russes.
Ainsi, même les plans de la Biélorussie d'augmenter les fournitures des produits alimentaires de 50% d'ici la fin de l'année en Russie jusqu'à 6,5 milliards de dollars risquent de réduire à néant l'effet des mesures de rétorsion. De facto, la Biélorussie dispose d'un couloir vert pour les fournisseurs de matières premières alimentaires en provenance des pays frappés par les sanctions russes. Selon le ministre biélorusse de l'Agriculture Leonid Zaïats, il est prévu de gagner 2,1 milliards de dollars rien que sur les exportations de viande et de produits laitiers. Sachant que les pertes directes des pays de l'UE des restrictions alimentaires sont évaluées à 7-9 milliards de dollars, seules les compagnies biélorusses ont l'intention de compenser entre la moitié et un tiers de ces pertes.
Pratiquement tous les acteurs du marché interrogés sont toutefois convaincus que les réexportations directes ne sont pas le plus important: les agriculteurs biélorusses et kazakhs ont parfaitement les moyens d'envoyer des quantités maximales de matières premières et de produits transformés sur leur territoire vers le marché russe, en les remplaçant par des marchandises importées.
Par ailleurs, les macroéconomistes et les acteurs du marché sont persuadés que de toute façon, ce sont les consommateurs nationaux qui devront payer l'embargo russe: les solutions choisies par les partenaires russes limitent quand même l'offre et la concurrence sur le marché russe et pour cette raison provoqueront une hausse des prix en Russie.
Grèce: les fermiers distribuent leurs fruits gratuitement
Les dizaines de tonnes de fruits grecs frappés par l'embargo russe sont distribués gratuitement dans les rues, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
Les premiers bénéficiaires des pêches et des nectarines gratuites sont les organisations caritatives qui travaillent avec des personnes démunies.
Comme l'a déclaré le ministère grec de l'Agriculture, les fruits invendus suite aux contre-mesures de rétorsion adoptées par la Russie face à l'UE seront également donnés aux individus touchant de bas revenus.
Les fermiers ont déjà approuvé toute action leur permettant de se débarrasser des excédents de marchandise et d'éviter que continue la chute des prix. Ils ont également proposé de distribuer des pêches et des nectarines dans les écoles. De plus, il est prévu d'utiliser une partie des 55 000 tonnes de fruits en souffrance dans les entrepôts à travers la Grèce pour fabriquer du jus.
Toutefois, il n'est question pour l'instant que des marchandises qui prévues à l'exportation. Après l'interdiction d'importer en Russie des produits agricoles de l'UE, plus de 3 000 camions de fruits ont dû revenir en Grèce. On ignore ce qu'on fera avec les pêches non cueillies et les récoltes à venir de kiwis: après tout, il n'y a pas de marché d'écoulement alternatif en Europe pour une telle quantité de fruits.
Au final, victimes de la politique de sanctions de Bruxelles contre Moscou, les fermiers grecs ont déclaré avoir l'intention d'obtenir une indemnisation intégrale des pertes subies. Selon les seules estimations préliminaires, la Grèce a déjà perdu jusqu'à 180 millions de dollars et il n'est pas encore possible de calculer les pertes à long terme. Selon le député grec Gavriil Avramidis, l'indemnisation des pertes par l'UE ne pourrait pas sauver, de toute façon, les agriculteurs grecs. "La décision annoncée par Bruxelles d'allouer 125 millions d'euros à titre de compensation pour tous les producteurs agricoles européens est insuffisante. Les seuls producteurs de pêches en Grèce auront besoin d'une aide financière de 40 millions d'euros. Compte tenu de la perte éventuelle à long terme du marché russe, les indemnisations ne seront d'aucune aide", a expliqué le député.
Selon l'agence Bloomberg, la sortie définitive de la Grèce de sa plus longue récession économique, prévue pour fin 2014, est remise en question à cause de la "guerre de sanctions" entre la Russie et l'Union européenne. D'après l'agence, la Russie est le plus grand partenaire commercial de la Grèce, et les échanges bilatéraux avaient atteint l'an dernier 9,3 milliards d'euros.
Les analystes de la banque néerlandaise ING ont calculé que les mesures de rétorsion adoptées par la Russie contre les agriculteurs européens coûteraient aux fournisseurs européens 6,3 milliards d'euros et entraîneraient 130 000 chômeurs supplémentaires. Les plus grandes pertes financières – 1,3 milliard d'euros – seront subies par l'Allemagne. La Pologne perdra 23 000 emplois. La Lituanie connaîtra une baisse de 0,4% de son PIB, 0,35% pour l'Estonie et 0,2% pour la Lettonie.
Ukraine: mobilisation des officiers de réserve
Le président ukrainien Piotr Porochenko a l'intention de mobiliser les officiers de réserve pour combattre la révolte dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé jeudi le service de presse du président.
"Piotr Porochenko a annoncé avoir apporté des changements au programme de mobilisation. La troisième vague de mobilisation concernera les officiers de réserve ayant appris des métiers militaires - commandos, artilleurs et autres spécialistes militaires", a indiqué le service de presse de M.Porochenko.
Deux brigades des Forces armées ukrainiennes et de la Garde nationale partiront prochainement dans la zone de l'opération spéciale dans le sud-est du pays.
Le président Porochenko a signé une loi sur une mobilisation partielle fin juillet dernier. La campagne de mobilisation se déroule dans les 24 régions ukrainiennes et à Kiev. Il s'agit de la troisième vague de mobilisation militaire depuis mai.
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février. Selon l'ONU, plus de 2.000 civils ont été tués et près de 5.000 autres blessés dans cette région de la mi-avril au 10 août. La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
La sécurité énergétique de l'UE dépend des relations Russie-USA (expert)
La sécurité énergétique de l'UE dépend des relations russo-américaines, a déclaré jeudi un expert allemand, Behrooz Abdolvand, lors d'un duplex Moscou-Berlin organisé par l'agence Rossiya Segodnya.
"Les Etats-Unis doivent coopérer avec la Russie et rechercher un compromis sinon cela nuira à l'Union européenne", a indiqué M.Abdolvand, directeur du Centre des études de la région caspienne auprès de l'Université libre de Berlin.
Selon l'expert, la Russie et l'Europe doivent poursuivre leur coopération malgré les sanctions. L'Europe a notamment besoin du gazoduc russe South Stream que le groupe public russe Gazprom construit sous la mer Noire pour relier la Russie à l'Europe centrale et du Sud. "Malheureusement, le conflit actuel met en danger la construction de South Stream, mais l'Europe a besoin de ce projet", a-t-il estimé.
M.Abdolvand considère en outre que le gaz azerbaïdjanais ne remplacera qu'en partie le gaz russe pour l'Europe, "uniquement à titre de complément".
Les relations entre la Russie et l'Occident se sont détériorées sur fond de crise en Ukraine. L'UE et les Etats-Unis ont adopté le 1er août dernier de nouvelles sanctions économiques contre Moscou. La Russie a publié le 7 août une liste des produits alimentaires interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions occidentales.
La société South Stream Bulgaria a suspendu mardi la signature de contrats sur la pose du gazoduc South Stream en Bulgarie sur décision de la Commission européenne. La Commission européenne cherche à bloquer le projet qui, selon elle, n'est pas conforme aux normes du Troisième paquet énergie interdisant aux producteurs du gaz de posséder des pipelines principaux dans l'Union européenne.
D'une capacité de 63 milliards de m³ de gaz, le projet South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Le gazoduc, qui comprendra quatre conduites de 15,75 milliards de m³ chacune, doit entrer en service à la fin de 2015 pour atteindre sa pleine capacité en 2018. Sa construction a débuté le 7 décembre 2012 dans la région d'Anapa (Caucase russe). Pour réaliser la partie terrestre du pipeline, la Russie a signé des accords intergouvernementaux avec l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, la Grèce, la Serbie, la Slovénie.
Sanctions: Moscou apprécie la coopération avec l'Asie et l'Amérique latine
Moscou apprécie hautement la disposition des pays d'Asie et d'Amérique latine de resserrer les liens économiques et commerciaux avec la Russie malgré les appels de l'UE, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous œuvrerons pour élargir notre coopération économique et commerciale avec nos partenaires, avant tout en Asie et en Amérique latine et nous apprécions leur disposition à resserrer nos liens", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch dans un communiqué.
"A notre avis, les pays qui reçoivent des appels de l'Union européenne sont capables de décider eux-mêmes comment ils doivent réagir à la situation qui permet à leurs entreprises d'élargir les exportations et notamment d'augmenter leur part sur le marché russe", a ajouté le porte-parole.
Le 7 août, la Russie a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les noix, les légumes et les fruits. Moscou a annoncé qu'il recherchait d'autres fournisseurs de produits alimentaires censés remplacer les importateurs occidentaux.
Selon les médias, l'Union européenne a l'intention d'exercer des pressions diplomatiques sur les pays qui se sont montrés prêts à remplacer par leurs livraisons les fournitures européennes de produits alimentaires. Plusieurs pays d'Amérique latine ont déjà laissé entendre que la décision d'élargir les exportations vers la Russie relevait des gouvernements nationaux.
Sanctions/ Russie: impossible d'influer sur Pékin, Séoul ou Singapour (experts)
Les Etats-Unis n'arriveront pas à convaincre les pays asiatiques, notamment la Chine, la Corée du Sud et Singapour, de se joindre aux sanctions antirusse: c'est "impossible et sans perspective", estiment les experts interrogés vendredi par RIA Novosti.
Plus tôt, le porte-parole du département d'Etat américain Daniel Fried avait déclaré dans une interview accordée à l'édition lituanienne Alfa.lt que les USA étaient en consultation avec la Corée du Sud, Singapour et la Chine concernant les sanctions contre la Russie.
Aucune chance avec la Chine
Le rédacteur en chef de la revue Russia in Global Affairs et président du Conseil russe pour la politique étrangère et de défense, Fedor Loukianov, est convaincu qu'il est "impossible" de réussir à faire pression sur la Chine. Et il ne s'agit pas que d'une attitude loyale et positive de la Chine envers la Russie, ou du niveau de compréhension de sa position dans le conflit ukrainien.
Le fait est que Pékin ne fait jamais quoi que ce soit sous la pression d'autres pays, qui plus est des USA, selon l'expert. "Cette conversation avec la Chine n'implique certainement pas une simple pression mais des propositions concrètes. Honnêtement, j'ai quand même du mal à imaginer ce que les Américains pourraient proposer à la Chine pour qu'elle accepte de revoir sa politique étrangère", souligne Fedor Loukianov.
Andreï Volodine, directeur du Centre d'études orientales à l'Académie diplomatique auprès du ministère russe des Affaires étrangères, remarque un "système très complexe d'interactions entre la Chine et les USA". "C'est pourquoi faire pression sur la Chine, qui plus est quand l'Amérique tente d'encercler la Chine par un groupe de pays hostiles, me semble irréaliste. Je pense qu'Obama n'arrivera pas à grand-chose ici", estime l'expert.
Aucune chance avec Séoul et Singapour non plus
La situation avec la Corée du Sud est différente, souligne Loukianov: Séoul est un allié de Washington, qui dispose ainsi de nombreux leviers de pression. L'expert pense que dans ces conditions la Corée du Sud adoptera un "comportement très souple, c'est-à-dire exprimera sa compréhension de la position américaine, promettra d'agir, rejoindra verbalement la critique, mais évitera toute action qui pourrait se refléter sur les relations réelles".
Selon Andreï Volodine, la Corée du Sud s'oppose formellement aux sanctions car elle n'a aucune intention de perdre le marché russe, surtout au moement où il y existe des opportunités d'élargir ses positions. "La Corée du Sud est un pays orienté sur les marchés extérieurs, et pas uniquement américain. Comme la Chine, la Corée du Sud procède à la diversification de son activité économique extérieure", a déclaré l'expert.
Quant à Singapour, un Etat relativement autonome dans sa politique étrangère et son activité économique extérieure, les USA n'ont pratiquement aucune chance de parvenir à quoi que ce soit. "Singapour pourrait se limiter aux déclarations ostentatoires de soutien moral, mais je ne pense pas que les échanges commerciaux seront réduits car leur réduction, dans le contexte du ralentissement de la croissance économique, signifierait une réduction des emplois, comme c'est actuellement le cas en Allemagne, en Italie et en France", a déclaré Volodine.
De cette manière, conclut l'expert, les Etats-Unis n'arriveront pas à persuader la Chine, la Corée du Sud et Singapour de se joindre aux sanctions contre la Russie. "C'est impossible, parce que les sanctions occidentales ouvrent de nouveaux marchés à ces pays. Deuxièmement, Obama a connu une série de défaites conséquentes sur l'arène internationale, ce qui sape l'influence des USA. Troisièmement, les relations entre les USA et la Chine, entre les USA et d'autres pays se construisent sur l'interdépendance et l'intérêt mutuel", a déclaré l'expert.
Ukraine/convoi humanitaire: pas question d'une intervention russe (Moscou)
Moscou n'a pas l'intention de lancer une intervention armée en Ukraine sous prétexte d'une opération humanitaire, a déclaré jeudi le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov lors d'une rencontre avec le chef des opérations du CICR pour l'Europe et l'Asie centrale Laurent Corbaz.
"Le vice-ministre de la Défense a démenti les spéculations de plusieurs dirigeants européens et de l'Otan selon lesquelles le convoi humanitaire russe servait de couverture pour une intervention militaire russe en Ukraine", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
Selon le ministère, les camions Kamaz russes transportant l'aide humanitaire destinée aux habitants du sud-est de l'Ukraine ont été inspectés à plusieurs reprises. Ces contrôles n'ont révélé rien d'illégal. Aucune escorte militaire n'est prévue pour protéger le convoi humanitaire russe sur le territoire ukrainien.
La Russie a proposé début août au Conseil de sécurité de l'ONU d'envoyer une aide humanitaire russe dans l'est de l'Ukraine sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) compte tenu de la situation humanitaire difficile dans cette région. Un convoi de 280 camions Kamaz a quitté le 12 août la région de Moscou. Les camions transportent des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances.
UE/embargo russe: les produits moldaves en pâtissent (Rogozine)
Les restrictions frappant les importations de produits moldaves en Russie sont dictées par un risque de réexportation de marchandises européennes, suite à la signature par Chisinau de l'accord d'association avec l'UE, a indiqué vendredi le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.
"Les Russes aiment les fruits et légumes moldaves, mais nous craignons que, présentées comme des produits moldaves, des marchandises, dont nous ne voulons pas, se retrouvent sur le marché russe. Ayant signé l'accord d'association avec l'Union européenne et celui de libre-échange, Chisinau n'a pas tenu compte des intérêts de ses partenaires de la Communauté des Etats indépendants (CEI), notamment de la Russie", a déclaré M.Rogozine à l'issue d'un entretien à Tiraspol avec le dirigeant de la Transnistrie Evgueni Chevtchouk.
Et d'ajouter que des officiels moldaves devraient se rendre d'urgence à Moscou pour essayer de trouver des solutions aux problèmes liés à l'embargo russe.
"Les problèmes s'accumulent, les fermiers dans le nord de la Moldavie se sont déjà mis en grève, mais le gouvernement tarde toujours à agir", a constaté le vice-premier ministre.
Le 7 août, la Russie a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les noix, les légumes et les fruits.
Dès le 18 juillet dernier, l'agence sanitaire russe Rosselkhoznadzor a instauré des restrictions provisoires à l'importation en Russie des fruits moldaves. A compter du 1er septembre prochain, une loi doit entrer en vigueur qui supprime les droits de douane zéro pour l'importation en Russie de certaines marchandises provenant de Moldavie, notamment du vin, de la viande, des légumes et des graines. Selon Moscou, il s'agit là d'une réaction à la signature par la Moldavie le 27 juin de l'accord de libre-échange avec l'UE, ce qui menace la sécurité de l'Union douanière (Russie-Biélorussie-Kazakhstan).
Ukraine: Moscou appelle l'Onu à adopter une déclaration sur un cessez-le-feu
La Russie appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une déclaration sur la nécessité d'un cessez-le-feu en Ukraine pendant le passage du convoi humanitaire russe dans le sud-est du pays, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous appelons les parties en conflit à observer un cessez-le-feu pendant cette action humanitaire et proposons au Conseil de sécurité de l'ONU à adopter une déclaration à ce sujet. Nous espérons que tous les membres de la communauté internationale soutiendront les efforts appelés à améliorer la situation humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine", a indiqué le ministère dans un communiqué.
La Russie a proposé début août au Conseil de sécurité de l'ONU d'envoyer une aide humanitaire russe dans l'est de l'Ukraine sous l'égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) compte tenu de la situation humanitaire difficile dans cette région. Un convoi de 280 camions Kamaz a quitté le 12 août la région de Moscou. Les camions transportent des denrées alimentaires, dont 400 tonnes de céréales, 100 tonnes de sucre, 54 tonnes d'équipements médicaux et de médicaments, 12.000 sacs de couchage et 69 groupes électrogènes de différentes puissances.
Selon une source au poste-frontière Donetsk-Izvarino, les douaniers ukrainiens ont commencé jeudi à inspecter les premiers camions du convoi.
Donbass: la Croix-Rouge appelle à ne pas déployer d'armes dans les villes
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les deux parties impliquées dans le conflit en Ukraine à ne pas déployer de matériel de guerre dans les quartiers résidentiels des villes et à s'abstenir de lancer des "attaques non sélectives".
Depuis avril dernier, les autorités ukrainiennes mènent une opération spéciale contre les populations du Donbass hostiles au régime en place à Kiev. L'armée ukrainienne utilise des chars, l'artillerie lourde, l'aviation et des lance-roquettes multiples contre les insurgés et les civils. D'après certaines informations, les militaires pro-Kiev font également usage d'armes chimiques et de bombes au phosphore blanc interdites par les conventions de Genève.
Selon l'Onu, l'opération militaire menée par Kiev a déjà fait plus de 2.000 morts et environ 5.000 blessés. Moscou estime qu'il s'agit d'une opération punitive et appelle la communauté mondiale à y mettre fin.
La France ignore tout de la guerre en Ukraine (volontaire français)
Les médias occidentaux, notamment français ne disent pas au public qu'une guerre civile se déroule en Ukraine, a affirmé Guillaume, un des quatre volontaires français venus combattre dans le Donbass aux côtés des opposants au régime de Kiev.
"Notre présence dans le Donbass n'a pas été médiatisée. Donc elle n'est connue que de très peu de gens. Les Français ne savent pas pour le moment que nous sommes là, ils ne savent même pas qu'il y a une guerre dans le Donbass, ils ne savent pas du tout ce qui s'y passe", a déclaré Guillaume dans une interview à RIA Novosti.
Selon lui, les médias occidentaux ne disent pas la vérité sur les événements dans le sud-est de l'Ukraine.
"Les médias de l'Ouest n'en parlent pas du tout. Ils présentent la Russie comme un ennemi, comme un agresseur, comme un pays de terroristes et ne disent absolument pas qu'il y a une guerre en Ukraine. Donc le public français ne sait pas ce qui s'y passe. Pour le moment. Qui aidera à présenter les choses au public français d'une autre manière?", a demandé Guillaume.
Il a souligné que les volontaires français resteraient dans la République populaire de Donetsk "aussi longtemps qu'elle est agressée et aussi longtemps que les populations ont besoin de notre aide".
Ukraine: le président peut dissoudre le parlement le 24 août (porte-parole)
Le président ukrainien Piotr Porochenko peut décider de dissoudre la Rada Suprême (parlement) dimanche 24 août (Jour de l'Indépendance de l'Ukraine, ndlr), a annoncé jeudi le porte-parole du chef de l'Etat Sviatoslav Tsegolko.
"Piotr Porochenko décidera de la dissolution de la Rada Suprême quand la Constitution le permettra. Cela tombe au Jour de l'Indépendance", a écrit M.Tsegolko sur son compte Twitter.
Le président de la Rada suprême Alexandre Tourtchinov a annoncé le 24 juillet que la coalition parlementaire Choix européen, formée après le changement du pouvoir en Ukraine en février dernier, avait cessé d'exister. Son effondrement a été initié par les partis Oudar (de l'ex-boxeur Vitali Klitschko) et Svoboda (nationaliste) pour des raisons politiques. Selon ces deux partis, le parlement est inefficace sous sa forme actuelle et ne répond pas aux exigences du peuple. En vertu de la loi, si aucune nouvelle coalition n'est créée dans un délai d'un mois, le président est habilité à dissoudre la Rada.
Ukraine: une troisième guerre mondiale est en cours (volontaire français)
Une troisième guerre mondiale a commencé en Libye et se poursuit actuellement dans le sud-est de l'Ukraine, estime Guillaume, volontaire français qui combat dans le Donbass aux côtés des rebelles.
Cette semaine, quatre volontaires français sont arrivés à Donetsk pour s'engager dans les forces d'autodéfense populaire. Un autre groupe de Français doit s'y rendre prochainement.
"Nous sommes un noyau dur de quatre volontaires, quatre Français dans un groupe. Ce sont quatre volontaires précurseurs, puisque d'autres envisagent de venir, se préparent et pourraient déjà être en route", a déclaré Guillaume dans une interview à RIA Novosti.
"Il faut comprendre que c'est une guerre mondiale, globale. En Libye, en Syrie et même dans le Donbass aujourd'hui nous voyons, nous, la Russie comme une colonne vertébrale des peuples qui résistent au mondialisme. Le monde est en train de changer. Maintenant, il est possible de faire une reconquête. Voilà. C'est pour ça que nous sommes venus", a affirmé l'interlocuteur de l'agence.
Il a souligné que lui et ses compagnons étaient révolutionnaires et traditionalistes à la fois, partisans de l'unité géopolitique de l'Europe.
"Nous sommes venus ici soutenir les populations du Donbass qui sont agressées par la junte de Kiev. Ceux qui contrôlent l'opération terroriste en Ukraine sont les mêmes qui détruisent et asservissent la France. Ce sont des oligarques et des mafias mondialistes", a affirmé le volontaire français.
Ukraine: le CICR s'occupe du sort du reporter russe disparu
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) espère un heureux dénouement de la situation impliquant le reporter de l'agence Rossiya Segodnya Andreï Stenine disparu en Ukraine, a indiqué jeudi Laurent Corbaz, chef des opérations du CICR pour l'Europe orientale et l'Asie centrale.
"Nous sommes informés de son sort tragique. Nous maintenons le contact avec sa famille et, conformément à nos procédures, examinons ce dossier sans trop de confidentialité. Aussi, espérons-nous avoir le plus tôt possible de bonnes nouvelles le concernant", a déclaré M.Corbaz.
Le photographe Andreï Stenine a travaillé à Donetsk, à Slaviansk et dans d'autres villes de l'est de l'Ukraine. La rédaction de l'agence Rossiya Segodnya a perdu tout contact avec lui le 5 août dernier. Selon des sources, il aurait été arrêté par le Service de sécurité d'Ukraine (SBU), mais Kiev ne confirme pas ces informations. Le ministère ukrainien de l'Intérieur a lancé une enquête sur la disparition du journaliste le 11 août. Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur, a déclaré mercredi qu'il ne disposait pas d'informations sur le sort du photographe.
Depuis 2009, Andreï Stenine travaille à RIA Novosti, agence sur la base de laquelle Rossiya Segodnya a été créée. Reporter de guerre expérimenté, il s'est déjà rendu en mission en Egypte, en Syrie et dans d'autres points chauds.
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- Ria Novosti
- Vendredi le 22 Aout 2014 09:34:24
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