Cameroun - Communication Nécrologie : voici comment est mort Javis Nana
Le présentateur de «La revue de presse» et de «L’arène» sur Canal 2 International est décédé le 17 janvier, à l’hôpital du Chu de Yaoundé.
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«C’est la voix de Javis Nana qui m’a réveillé jeudi dernier, lors de «La revue de presse». Et lorsque j’ai appris la nouvelle de sa mort deux jours après, c’est cette voix, à laquelle beaucoup de téléspectateurs étaient déjà habitués, qui est remontée dans ma tête», témoigne un confrère de Yaoundé, visiblement ému. Comme lui, beaucoup d’autres n’en reviennent pas. Selon nos sources, Flash Ndiomo, le Directeur de publication de Le Zénith, incarcéré à la prison centrale de Yaoundé (Kondengui), est inconsolable. En son nom, son épouse reçoit le prix de la bravoure par une Ong au siège de sa rédaction du côté du quartier Anguissa, à Yaoundé, aujourd’hui. Et Javis Nana devait prendre part à cette cérémonie avant de descendre sur Douala.
D’après le recoupement fait auprès du personnel de Canal 2 International, Javis Nana a rendu l’âme à l’hôpital du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé. «Il souffrait d’un malaise», nous a sèchement répondu au téléphone son collègue Jean-Jacques Ze. On ne saura pas assez sur les antécédents du malaise de celui qui donnait encore rendez-vous, après la présentation de «La revue de presse» du vendredi, pour ce jour. Surtout qu’à la fin de l’émission du jeudi, sa collègue Soflane, comme pour le taquiner et lui jeter des fleurs, lui demandait le secret de son feeling. Car, à chaque veste, correspond une cravate. Et comme réponse, Javis s’est esclaffé. Seulement, savait-il qu’il n’éblouira plus les téléspectateurs de ses belles coupes de vestes ?
C’est en 2003, notamment le 23 octobre, que Javis Nana commence le journalisme à Magic FM, une radio émettant à Yaoundé. Il sera alors nommé chef de service politique. Il quitte cette boîte et dépose ses valises à Canal 2 International, le 20 août 2011. Il se familiarise avec les téléspectateurs à travers les émissions les mieux suivies telles que «La revue de presse», qui passe chaque matin du lundi au vendredi ; puis « L’arène », tous les dimanches dès 20 heures. Selon les sources bien introduites, Javis Nana allait recevoir le maire de Mbalmayo, Dieudonné Zang Mba dans l’arène, hier dimanche. Au-delà de toute spéculation, tout homme est un malade qui s’ignore. Or, Javis Nana était un homme. Donc, il était le malade qui s’ignorait. Javis, tu nous as simplement précédés. Prépare pour nous, les sentiers meilleurs. Et que la terre de tes aïeux te soit légère !
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