Cameroun - Environnement. Cameroun - Réserve du Dja: patrimoine en péril cherche protection

Assiatou NGAPOUT | Cameroon Tribune Mardi le 04 Juin 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un plan de gestion de la Réserve de faune du Dja (RFD) s’impose pour la conservation de sa biodiversité.

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Un plan de gestion de la Réserve de faune du Dja (RFD) s’impose pour la conservation de sa biodiversité. Et ce, compte tenu de la situation peu reluisante dont fait l’objet la RFD, à cause de l’accroissement du braconnage qui risque de faire disparaître certaines espèces fauniques comme les éléphants, les grands carnivores et les singes. Et Aussi à cause de l’impact négatif des activités minières, de l’exploitation forestière anarchique et illégale et de l’avancée du front agro-industriel et hydro-électrique que subit la RFD, à cheval entre les régions de l’Est et du Sud. Pourtant, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial depuis 1987.

Pour remédier à cette situation et assurer la gestion durable des ressources naturelles et améliorer les conditions de vie des populations riveraines, un atelier de deux jours se tient depuis hier à Yaoundé sur l’étude de l’impact environnemental et social sur les activités d’exploration et d’exploitation minière développées autour de la RFD. Prennent part à ces assises, Benoît Sossou, représentant de l’Unesco au Cameroun et Djibrila Hessana, sous-directeur des aires protégées au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof). Les participants, constitués des conservateurs des sites et responsables des administrations concernées, des opérateurs du secteur privé (miniers, forestiers, agroindustriels) et des représentants des communautés locales et autochtones riveraines du Dja envisagent d’améliorer la concertation des acteurs autour de la RFD afin de préserver sa biodiversité ; d’examiner les lacunes dans le processus d’octroi de permis miniers ; informer et sensibiliser les différentes parties prenantes sur les avantages et le label de patrimoine mondial et de sa contribution au développement durable. Mais aussi favoriser l’implication des communautés locales et des différentes parties prenantes dans la gestion du bien.

La Réserve de faune du Dja est considérée comme l’une des forêts humides les plus riches en espèces dans le bassin du Congo. Ce qui justifie sans doute toute l’attention portée à la conservation de sa biodiversité au niveau national et international. 

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