CEMAC. Intégration sous-régionale: La Bad soutient les projets routiers

Sorèle GUEBEDIANG | Cameroon Tribune Vendredi le 05 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans sa stratégie 2013-2022, le couloir Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré sera mis en place.

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Avec l'appui de la Banque africaine de développement (Bad), le Cameroun est devenu le point de traversée de plusieurs pays de l'Afrique centrale. On peut entre autres citer les corridors Douala-N'Djamena-Douala-Bangui, dont les travaux sont très avancés selon Racine Kane, représentant résident de la Banque au Cameroun Bamenda-Enugu déjà réalisé à près de 80 % reliant le Cameroun au Nigeria; l'axe Sangmélima-Ouesso qui va relier le Cameroun au Congo-Brazzaville; la route Kumba-Mamfe-Ekok en direction du Nigeria. Un appui qui entre en droite ligne avec le développement des infrastructures de transport prévu dans le Document de stratégie pour la croissance et l'emploi (Dsce). Lequel développement vise l'intégration régionale et la consolidation de la vocation du Cameroun à servir de transit dans la zone Cemac. Et c'est pour cette raison que le bureau national de la Bad initie depuis bientôt quatre ans une série d'actions par accroître la performance globale des opérations qu'elle finance dans le secteur des transports. L'ambition étant d'accroître le poids du Cameroun dans son environnement régional.

Dans cette perspective, de nouveaux projets sont programmés dès l'année prochaine. «Nous allons mobiliser les ressources pour lancer la première phase de la route Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré qui est une dorsale importante notamment sur le plan agricole. Cette route va faciliter une grande production agricole avec une forte participation des acteurs ruraux», confie Racine Kane. Très attendue, la multiplication et la distribution des revenus supplémentaires aux producteurs en raison du désenclavement des grands bassins de production.

Concernant l'amélioration de la performance des opérations de la Banque, conformément aux orientations stratégiques pour la période 2013-2022, l'atelier sur la gestion du portefeuille transport en Afrique de l'Ouest et du Centre dans le cadre de la stratégie de développement inclusif qui s'est achevé hier vise à terme, une croissance inclusive et verte. Au sens où la destruction de l'environnement et l'exclusion de certaines couches sociales de la chaîne de redistribution des fruits de la croissance constituent souvent le fondement du désordre social. Alors, une prévention s'impose. Et Racine Kane de préciser qu'«on fera la croissance mais, une croissance qui va aussi profiter concrètement aux pauvres parce que, qui dit route, dit aussi développement».

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