Législatives 2013. Cameroun - Contentieux des municipales: Jean-Jacques Ekindi fait le procès d’Elecam

Joseph Flavien KANKEU | Le Messager Vendredi le 23 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le coordonnateur national du Mouvement progressiste (Mp) a, à l’occasion de la présentation des arguments pour soutenir son recours en vue de l’acceptation de la liste de ses camarades candidats pour les municipales à Douala 4ème, émis des reproches à l’endroit de l’organe en charge d’organiser les élections au Cameroun. Tout en démontrant son incapacité à étudier tous les dossiers en six jours.

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Le coordonnateur national du Mouvement progressiste (Mp) a, à l’occasion de la présentation des arguments pour soutenir son recours en vue de l’acceptation de la liste de ses camarades candidats pour les municipales à Douala 4ème, émis des reproches à l’endroit de l’organe en charge d’organiser les élections au Cameroun. Tout en démontrant son incapacité à étudier tous les dossiers en six jours.

L’audience publique de la Chambre administrative de la Cour suprême statuant sur le contentieux pré – électoral des municipales du 30 septembre 2013 se poursuivait encore hier, mercredi 21 août. Avant la fin de l’après-midi, Clément Atangana et ses collègues avaient déjà prononcé la réhabilitation de deux listes rejetées par Election’s Cameroon (Elecam). Il s’agit de celle du Social democratic front (Sdf) dans la circonscription électorale de Nyanon et de celle de l’Union pour la démocratie et le progrès (Undp) dans la commune de Messondo. Pour le reste, les juges de la Chambre administrative ont rejeté ou déclaré irrecevables les recours, de même que certains requérants ont opté pour le désistement. Mais la requête ayant le plus retenu l’attention des curieux aura été celle introduite par Théodore Ebanda Mbappe du Mouvement progressiste (Mp). Celui-ci a saisi la Chambre administrative de la Cour suprême pour dénoncer l’excès de pouvoir qui a caractérisé Elecam dans l’examen des dossiers de candidatures, et demander par la même occasion la réhabilitation de sa liste rejetée pour insuffisance des pièces exigibles.

Le coordonnateur national de ce parti en a profité pour passer un véritable savon à Elecam. « Le président a déclaré notre liste irrecevable en indiquant que l’antenne communale ayant reçu notre dossier n’est pas juge de la recevabilité. Cela est contraire aux dispositions de la loi électorale qui prescrit que les dossiers pour les municipales soient déposés dans les antennes communales. Nous avons déposé notre dossier conformément à la loi. Et le chef d’antenne nous a délivrés un récépissé de dépôt sans faire allusion aux pièces manquantes. Nous avons été surpris que le Conseil électoral rejette notre liste», regrette Jean-Jacques Ekindi. Celui-ci estime qu’Elecam n’est pas « crédible », au regard des grossières erreurs contenues dans les listes publiées par cet organe le jeudi 1er août dernier. Il cite pour exemple la liste conduite par Denise Fampou dans la commune de Douala 2ème où il y a deux fois le nom de Lima Joseph à la 6ème et à la 8ème place. De même que le cas de l’Union des populations du Cameroun (Upc) dans le Wouri Est. La liste de ce parti avait été rejetée par Elecam. Mais grande a été la surprise des uns et des autres de constater qu’après avoir écrit à cet organe, cette liste se trouve affichée à l’Agence Elecam du Wouri. « Elecam n’est pas fait de surhommes. Il y a eu 787 candidatures présentées pour les municipales. Toutes ces candidatures représentent 23 mille dossiers à raison de 9 pièces par dossier. Cela fait 207 mille documents qu’Elecam devait examiner. Cela ne peut pas se faire en six jours. Elle n’examine donc pas dans le sens juridique du terme. Les membres du Conseil électoral font passer ce qu’ils veulent et s’arrêtent de temps en temps pour recaler quelques uns. Ce n’est pas ce qu’on attend d’une commission électorale », dénonce le coordonnateur du Mouvement progressiste. Alors que nous quittions la salle d’audience, le contentieux qui tend vers la fin se poursuivait toujours.

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