Syrie. Syrie: le CNS refuse de participer à Genève-2

Ria Novosti Dimanche le 13 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Conseil national syrien, principale force politique de l'opposition syrienne, a déclaré dimanche qu'il refusait de participer à la conférence de paix internationale de Genève-2 sur la Syrie, rapportent les agences occidentales.

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"Le CNS, qui est le plus grand bloc politique au sein de la Coalition, a pris la ferme décision de ne pas aller à Genève vu les circonstances actuelles (sur le terrain). Cela veut dire qu'il ne restera pas au sein de la Coalition (nationale des forces de l'opposition et de la révolution, ndlr) si celle-ci y va", a affirmé le chef du Conseil Georges Sabra, dans un entretien téléphonique.

Auparavant, des représentants de l'aile armée de l'opposition avaient fait savoir qu'ils refusaient tous pourparlers avec les représentants du président syrien Bachar el-Assad. Le refus des insurgés de reconnaître la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution est lié à la disposition des dirigeants de cette dernière à négocier avec le régime d'Assad dans le cadre de Genève-2.

Initiée par la Russie et les Etats-Unis, la conférence Genève-2, censée reprendre les lignes de l'accord international signé à Genève le 30 juin 2012, doit réunir à une même table des responsables du régime syrien et de l'opposition pour essayer de trouver une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.


Syrie: un voyageur russe enlevé par les rebelles (source)

L'"espion russe" présumé capturé par les rebelles en Syrie est en réalité un célèbre voyageur, Konstantin Jouravlev, qui se rendait de Turquie jusqu'au Sahara en autostop, a déclaré samedi à RIA Novosti le voyageur russe Evgueni Kovalevski.

"Jouravlev est retenu en otage, les combattants syriens veulent quelque chose de lui. Ils ont mis une copie de son passeport en ligne sur les réseaux sociaux. Jouravlev était en Afrique dans le cadre d'un projet étranger sur les voyages. Ils cherchent à entrer en contact avec l'ambassade", a déclaré M. Kovalevski

Auparavant, le groupe islamiste syrien Liwa al-Tawhid a publié sur les réseaux sociaux une copie du passeport de Jouravlev. Dans un communiqué repris par différents médias, les rebelles affirmaient que les "unités de sécurité ont capturé un espion russe qui recueillait des données sur les insurgés afin de les remettre aux services secrets russes". L'ambassade de Russie à Damas vérifie actuellement les informations concernant la disparition d'un citoyen russe en Syrie.

Un communiqué diffusé sur Internet par les amis de Jouravlev affirme que ce dernier est programmeur, photographe et blogueur. Selon eux, il se dirigeait vers le Sahara en autostop afin de participer à un projet baptisé "Seul avec le Désert" à partir du 12 octobre.
 


Syrie: punir sévèrement les auteurs d'exécutions en masse de civils (Moscou)

Ceux qui ont tué début août dernier au moins 190 civils et ont pris en otages 200 autres dans l'ouest de la Syrie doivent être sévèrement punis, a déclaré samedi le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov.

"Les responsables de ces crimes contre les civils doivent être sévèrement punis. Il est grand temps que ceux qui ont de l'influence sur les terroristes fasses des conclusions", a écrit le diplomate sur son compte Twitter.

L'ONG Human Rights Watch a publié vendredi un rapport sur les faits qui s'étaient produits le 4 août, en Syrie, dans des villages alaouites (loyaux au régime, ndlr) de la province de Lattaquié. Selon HRW, au moins 190 civils ont été tués par les insurgés et 200 pris en otages. L'ONG affirme apporter les premières preuves de crimes contre l'humanité commis par les rebelles au régime de Bachar el-Assad. Les forces d'opposition ont tué en violation des lois de la guerre au moins 67 des 190 civils morts qui ont été identifiés.

"Ces personnes n'étaient pas armées ou tentaient de fuir", lit-on dans le rapport.

HRW a identifié cinq groupes rebelles, dont ceux qui sont liés à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, qui ont participé à cette offensive du 4 août.

D'après l'ONG, l'opération a été financée "au moins en partie par des personnes résidant au Koweït et dans d'autres pays du Golfe".

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