Cameroun - Corruption. Cameroun - Pétition: "M. le Président, déclarez vos biens!"

Moïse Moundi | Le Jour Jeudi le 12 Décembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une pétition faite lundi dernier, à l'occasion de la journée internationale de la lutte contre la corruption.

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A l'occasion de la journée internationale de la lutte contre la corruption, Dynamique citoyenne, le réseau de suivi indépendant des politiques publiques et des stratégies de coopération, a organisé lundi dernier, une conférence grand public à la Chambre de commerce de Yaoundé dont le thème principal était «l'article 66 n'est plus un tabou! Exigeons sa mise en application». Cette rencontre a été suivie d'une pétition adressée au Président de la République.

«M. le Président de la République, déclarez vos biens, l'exemple vient d'en haut. En 2011, au moment de votre réélection, vous déclariez que la lutte contre la corruption va aller en s'intensifiant. En 2012, le Cameroun occupe la 134e place sur 183. En 2013, la même Ong a rendu publique une enquête attestant que plus de trois Camerounais sur 5 affirment avoir dû verser des pots-de-vin pour obtenir des services administratifs au cours des 12 mois précédant l'enquête. La corruption est encore et toujours un mal qui gangrène le pays et est une des entraves principales au développement du Cameroun. Nous pensons, plus que jamais, que le pays a besoin d'un signal fort de votre part et ce signal doit être le respect de la Constitution, inappliquée depuis 1996. En déclarant leurs biens, avant et après leurs mandats comme l'exige l'article 66, les dirigeants donneront la preuve qu'ils ne se sont pas enrichis sur le dos de l'Etat camerounais et de ses contribuables. M. le Président de la République, en acceptant de vous soumettre à cette exigence de la Constitution, vous apportez la preuve de votre engagement personnel tout en indiquant la voie à suivre par tous. L'exemple vient d'en haut».


Pour Jean-Marc Bikoko'o, l'un des panélistes, les Camerounais ont besoin d'un signal fort parce que «l'opération Épervier ne convainc plus personne et ressemble plus à une opération d'épuration politique. En tant que garant de la Constitution, le Président doit se soumettre aux exigences de la Constitution et indiquer la voie à suivre. D'où la pétition adressée au Chef de l'Etat, pour la mise en application de l'art 66 de la Constitution sur la déclaration des biens votée depuis 2006 par l'Assemblée nationale. Des actions telles que la distribution des tracts pour la sensibilisation dans les dix régions sont prévues cette même semaine. 

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