Cameroun - Femme. Cameroun - Crime passionnel: Une étudiante de l’Université de Bamenda charcutée par son amant

Donat SUFFO | Le Messager Jeudi le 23 Janvier 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une déception amoureuse à l’origine du drame survenu lundi 20 janvier 2014.

ADS


Horreur à l’Université de Bamenda. Lundi 20 janvier 2014. Mlle Makoue Tadjou Lucienne, étudiante de niveau quatre à l’école normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) Bambili, est passée de vie à trépas, des suites d’un assassinat. Il était environ 8h45mn lundi 20 janvier 2014, Mlle Makoue Tadjou Lucienne, née le 8 mars 1990 à Bamegoum, dans le département de la Mifi, région de l’Ouest, se rend au cours lorsqu’un de ses supposés amants, le nommé Yenjuo Kwitchuo Laurent surgit dans son dos. A l’aide d’une machette bien aiguisée qu’il tenait en main, Yenjuo Kwitchuo Laurent, né le 28 septembre 1986 à Bafoussam, taximan de profession dans le chef lieu de la région de l’Ouest a charcuté l’étudiante Makoue Tadjou Lucienne. En effet, il a assené le premier coup de machette au cou, puis a tranché le bras droit de sa victime. L’incident s’est passé au niveau de la paroisse « Our Lady of Fatima» de Bambili, à un jet de pierre de l’entrée du campus de l’Université de Bamenda (Ub) sous le regard des étudiants et autres passants. L’étudiante de niveau quatre à l’Enset de l’Ub, campus de Bambili a succombé à ses blessures sur le champ.

Après cet acte odieux, le criminel passionnel a ingurgité un produit, probablement de l’acide contenu dans un bidon qu’il tenait à la main gauche. Médusés, les « cops» et les passants, ne sont pas restés indifférents. A l’aide des cailloux ramassés dans les environs, ils se sont livrés à une véritable intifada contre le bourreau. Une pluie de pierre a atterri sur le meurtrier taximan. Ce dernier, complètement défiguré va aussi rendre l’âme sur place. Mis au parfum, le préfet de la Mezam Nguele Nguele Félix, le procureur de la République, George James Ngwane et les forces de la gendarmerie sont descendus sur les lieux. Juste pour constater les dégâts. Si le préfet condamne ce crime passionnel, il regrette la justice populaire perpétrée par les «cop’s» sur l’assassin de leur camarade étudiante. Toujours est-il qu’on apprendra du voisinage de la cité où logeait cette étudiante que cette dernière était menacée depuis un certain temps par Yenjuo Kwitchuo Laurent avec qui elle entretenait des relations amoureuses avec promesse de mariage.

Donat SUFFO


Focal


La cupidité des étudiantes

Cette tuerie, remet au goût du jour, le modus operendi de la plupart des étudiantes dans les cités universitaires. Selon certains bailleurs à Bambili, lorsque des étudiantes arrivent à la rentrée académique, elles s’acquittent de leur loyer, grâce au fruit du dur labeur de leur parent. Une clé de la chambre leur est remise par le bailleur. Obnubilées par le luxe, racontent certains bailleurs, ces étudiantes multiplient cette clé (en deux, trois voire quatre) et les distribuent à chacun de leurs multiples amants. Chaque amant passe à son tour voir le bailleur selon l’arrangement de l’étudiante et verse à nouveau les frais de loyer. Lorsqu’ils repartent, l’étudiante en question revient voir le bailleur et récupère cet argent. Les amants ne se limitent pas seulement au paiement du loyer. C’est chacun qui identifie un manquement dans la chambre. L’un d’eux peut acheter l’écran plat, un autre le frigo, un troisième une cuisinière, un quatrième un meuble et pourquoi pas le lit. Parfois les différents amants se retrouvent nez-à- nez chez cette dernière. Ce qui provoque un choc. Et lorsqu’un parmi eux rentre en disgrâce avec la dulcinée, il revient récupérer l’objet qu’il avait donné à cette dernière. Parfois l’amante crie «Ô voleur, or ce n’est pas le plus souvent un voleur mais un sponsor cocufié» confessent certains bailleurs à Bambili. Parfois c’est par mimétisme que certaines étudiantes qui n’entendaient pas le faire, se prêtent à ce mode de vie de leur camarade kleptomane. Ainsi se présente la vie des étudiantes dans les cités universitaires.

D S 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS