Cameroun - Economie. Cameroun : la bourse des matières premières en hub commercial sous-régional

Les Afriques Vendredi le 18 Avril 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La première bourse des matières premières de l’Afrique centrale opérationnelle dès l’année prochaine au Cameroun devrait rapidement se muer en un hub commercial pour l’ensemble des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

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 La bourse nationale des matières premières agricoles en création dénommée la Cameroon Commodities Exchange (CCX), futur lieu de rencontres des acheteurs et vendeurs de matières premières agricoles regorge d’énormes potentialités lui permettant rapidement de «devenir le hub commercial de la zone Cemac», selon le cabinet Eleni, chargé de réaliser une étude de faisabilité. La présentation mi-avril 2014 des résultats des premières enquêtes de terrain conduites par ce cabinet dans quatre régions du Cameroun (centre, ouest, nord-ouest et sud-ouest) conforte cette posture.

Actuellement sur le terrain, des experts de ce cabinet ont constaté, dans les marchés camerounais, y compris les plus reculés, une présence importante de commerçants congolais, équato-guinéens, gabonais, nigérians et tchadiens, venus se ravitailler au Cameroun. Une ruée vers les produits vivriers locaux qui amènent parfois des acheteurs étrangers «à réquisitionner des plantations entières à leur compte et y mettre des moyens appropriés pour l’écoulement des produits dans leurs pays respectifs». Un exemple qui montre que la mise en place d’une plateforme d’échanges à l’instar de la CCX devrait contribuer à moderniser et booster cette collaboration commerciale entre le Cameroun et les pays voisins. Les produits que lorgne déjà le cabinet Eleni pour pouvoir animer la CCX sont, entre autres, le riz, le maïs, le sorgho, le haricot, le manioc, l’huile de palme, le cacao et le café.

Toutefois, plus d’une demi-douzaine d’autres produits de rente et vivriers devraient s’ajouter à ces listes, pour faire de la bourse des matières premières du Cameroun «une importante plaque tournante de l’économie en Afrique centrale et dans une partie de l’Afrique de l’Ouest».

D’après cette étude, les volumes actuellement commercialisés lorsqu’on exclut les besoins en consommation sont intéressants, puisqu’ils oscillent entre 35% et 85%. La bourse des matières premières du Cameroun pourrait être opérationnelle un an seulement après le bouclage de l’étude de faisabilité, d’autant qu’«en Éthiopie, nous l’avons fait en 18 mois. Avec l’expérience dont nous disposons déjà, nous pensons que nous pouvons mettre en place la Cameroon Commodities Exchange en douze mois», affirme le cabinet Eleni pour qui le Cameroun dispose de nombreux atouts pour en faire une grande plateforme commerciale dans la région.

Achille Mbog Pibasso
 

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