35 civils ont été tués dans des tirs aux lance-roquettes contre un camion arborant un drapeau de la Croix rouge à Donetsk, en Ukraine, a annoncé vendredi à Moscou le porte-parole du Comité d'enquête de Russie Vladimir Markine.

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"Un camion transportant des blessés et arborant un drapeau avec le logo de la Croix rouge a été la cible de tirs aux lance-roquettes près de l'aéroport de Donetsk le 26 mai. Au moins 35 blessés civils ont été tués", a indiqué M.Markine.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer les manifestations qui ont éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent l'artillerie, l'aviation et les blindés. Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les brigades populaires font de nombreuses victimes des deux côtés.
 

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Donetsk: de nouveaux échanges de tirs près de l'aéroport (autorités)

On entend toujours des échanges de tirs près de l'aéroport de Donetsk, bien que dans la ville, la situation soit plutôt calme, rapporte samedi le site du conseil municipal.

"On entend toujours des tirs dans la zone de l'aéroport de Donetsk. Aussi, les citadins sont-ils invités à s'abstenir de se rendre dans ce quartier (…) pour ne pas s'exposer au danger", lit-on dans le communiqué.

Auparavant, le conseil municipal de Donetsk a démenti l'information des médias de Kiev sur une évacuation des habitants de la ville.

Selon le premier ministre la "république populaire de Donetsk" (DNR) Alexandre Borodaï, plus de 50 membres des forces d'autodéfense et près de 50 civils ont été tués lundi dans des affrontements avec les forces régulières ukrainiennes. Les combats les plus acharnés se sont déroulés près de l'aéroport et à proximité de la gare ferroviaire de Donetsk.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer les manifestations qui ont éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés et des avions. Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les brigades populaires ont fait de nombreuses victimes des deux côtés.

Le milliardaire Piotr Porochenko qui a remporté l'élection présidentielle anticipée en Ukraine du 25 mai a exigé des structures de force du pays qu'elles "nettoient" les territoires des régions de Donetsk et de Lougansk avant la cérémonie de son investiture au poste de chef de l'Etat qui est prévue samedi 7 juin à Kiev.

Début avril, dans ces deux régions, des "républiques populaires" ont été créées qui ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de l'Ukraine à l'issue de référendums du 11 mai.
 

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Ukraine: des pneus brûlent de nouveau au centre de Kiev (TV)

Des pneus brûlent de nouveau au centre de Kiev, cette fois, en signe de protestation contre l'exigence des autorités de libérer la place de l'Indépendance (Maïdan Nezalejnosti) et la rue Krechtchatik, occupées par des protestataires, rapporte samedi le site d'une chaîne de télévision.

"Une trentaine de personnes en treillis déclarent haut et fort ne pas vouloir de +nettoyage+ de la place. Plusieurs protestataires cachent le visage", lit-on dans le communiqué.

Les habitants de la cité de tentes aménagée au centre de la capitale ukrainienne ne veulent pas partie avant que leurs exigences ne soient remplies.

Le dirigeant du parti ukrainien Oudar Vitali Klitschko, vainqueur de l'élection du maire de Kiev selon un bilan préliminaire, a déclaré lundi dernier que Kiev devait "revenir à une vie normale", que la cité de tentes avait accompli sa mission et qu'il était temps de démonter les barricades au centre de la capitale.

Les forces d'autodéfense de la place Maïdan occupent toujours les locaux du Conseil municipal de Kiev, mais ont toutefois promis d'évacuer les lieux d'ici la cérémonie d'investiture de Piotr Porochenko le 7 juin.

Par contre, les militants du Maïdan s'y opposent et brûlent des pneus en signe de protestation. Aussi, la place de l'Indépendance et la rue Krechtchatik sont-elles fermées à la circulation depuis début décembre 2013.

Une crise politique a éclaté en Ukraine fin novembre dernier, suite à la suspension de l'intégration européenne du pays. La contestation qui a débuté sur la place Maïdan à Kiev a vite dégénéré en troubles de masse. Des affrontements entre éléments radicaux et police à Kiev ont fait plus de 80 morts et au moins 800 blessés.
 

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Ukraine: Moscou insiste sur la poursuite des "tables rondes"

Moscou insiste sur la poursuite de la pratique des "tables rondes" dans le but de désamorcer la crise ukrainienne, rapporte samedi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Il importe de poursuivre l'initiative proposée  par la présidence suisse de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et consistant à tenir des +tables rondes+ associant des personnes ayant une influence effective sur le terrain (en Ukraine, ndlr) pour désamorcer la crise ukrainienne, élaborer de nouvelles bases constitutionnelles de l'Etat, répartir de manière équitable les compétences entre le centre et les régions et garantir les droits des Ukrainiens", lit-on dans le communiqué.

Kiev a accueilli le 14 mai dernier la première des "tables rondes" censées permettre aux forces politiques du pays de trouver une issue à la crise. Cette forme de dialogue figure dans la "feuille de route" proposée par le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter en vue d'apaiser les tensions dans le pays. Y ont participé le président et le premier ministre ukrainiens par intérim, nommés par la Rada suprême (parlement), Alexandre Tourtchinov et Arseni Iatseniouk, certains candidats à la présidence, des députés et des ex-présidents du pays, ainsi que les représentants des autorités de Donetsk, nommées par Kiev. Néanmoins, les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk n'y étaient pas représentées.

Les tables rondes suivantes doivent se dérouler dans différentes régions d'Ukraine.
 

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Ukraine: appels révoltants à renforcer l'opération "antiterroriste" (Moscou)

Moscou est indigné par les appels du médiateur de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour l'Ukraine, le diplomate allemand Wolfgang Ischinger à "intensifier l'opération antiterroriste" dans le sud-est ukrainien, souligne samedi la diplomatie russe.

"Nous sommes étonnés par les dernières déclarations sur l'Ukraine du diplomate allemand Wolfgang Ischinger, qui est d'ailleurs très respecté en Russie (…). Ses appels à +intensifier l'opération antiterroriste+ dans le sud-est du pays sont bel et bien révoltants (…) et d'autant plus qu'ils n'émanent pas de Kiev ni de Washington lointain", lit-on dans le communiqué.

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération "antiterroriste" visant à mater le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote. Cette opération qui engage l'aviation et l'artillerie a déjà fait des dizaines de morts et de blessés.

 

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Otan: Moscou met en garde contre l'adhésion de la Suède et de la Finlande

Moscou prône un dialogue constructif entre les pays du nord de la région baltique et met en garde contre des conséquences négatives éventuelles du regain de discussions sur l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan, déclare samedi la diplomatie russe.

"Sur fond d'accroissement des infrastructures de l'Otan dans plusieurs pays voisins de la Russie et de regain de discussions sur l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance, le risque de changements négatifs a été retenu pour le nord de la région baltique qui se caractérise traditionnellement par un bas niveau de tension militaro-politique", lit-on dans le communiqué publié à l'issue d'une réunion régionale d'ambassadeurs de Russie.

Une réunion des ambassadeurs de Russie au Danemark, en Islande, en Lituanie, en Lettonie, en Norvège, en Suède, en Finlande et en Estonie s'est tenue vendredi 30 mai à Helsinki sous la présidence du premier vice-ministre russe des Affaires étrangères Vladimir Titov.
 

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Donetsk: les observateurs de l'OSCE soupçonnés d'espionnage par les insurgés

Les combattants des forces d'autodéfense de Donetsk (est de l'Ukraine) retiennent toujours quatre observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), soupçonnés d'espionnage, a annoncé samedi à RIA Novosti Vladimir Rogov, du "Front populaire du Donbass".

"Nous les avons mis en examen. Quoi qu'il en soit, nous sommes en contact permanent avec la mission de l'OSCE qui est au courant que tout va bien avec ses collaborateurs", a déclaré M.Rogov.

Et d'ajouter qu'il se trouvait personnellement en liaison permanente avec les diplomates turques préoccupés par le sort de leur observateur.

L'OSCE a fait savoir mardi dernier que le contact avait été perdu lundi soir avec quatre observateurs originaires du Danemark, de Turquie, de Suisse et d'Estonie. A cette occasion, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a invité la Russie, qui soutenait le déploiement d'une mission spéciale de l'OSCE en Ukraine, à contribuer à la libération des observateurs.

Le "maire populaire" de la ville de Slaviansk (nord de la région de Donetsk) Viatcheslav Ponomarev a confirmé que les observateurs avaient été interpellés par les forces d'autodéfense et se trouvaient à Makeevka, près de Donetsk. Selon lui, les observateurs avaient sur eux "des équipements suspects".

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'OSCE Andreï Keline a fait savoir à RIA Novosti que l'avenir de la Mission spéciale d'observation était remis en cause en raison des risques auxquels les observateurs sont confrontés dans l'est de l'Ukraine. Moscou estime toutefois que la Mission - même réduite - doit rester dans la région afin de surveiller la situation.
 

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Débarquement: pas de rencontre formelle Poutine-Obama (Maison Blanche)

Les présidents américain et russe, Barack Obama et Vladimir Poutine, auraient des contacts informels en France le 6 juin, lors des commémorations du 70e anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, a supposé vendredi un porte-parole de la Maison Blanche.

"Nous ne nous attendons toutefois à aucune rencontre formelle", a déclaré devant les journalistes à Washington le représentant de l'administration américaine.

Et d'ajouter que MM.Poutine et Obama participeraient à un déjeuner commun et à une rencontre des dirigeants de pays invités à la cérémonie.

"Ils pourront par conséquent communiquer, mais aucune rencontre formelle n'est prévue", a précisé le responsable.

Selon les autorités françaises, 18 chefs d'Etat et de gouvernement ainsi qu'un millier de vétérans de la Seconde Guerre mondiale prendront part à la cérémonie, suivie d'une grande réception offerte par le président de la République française.
 

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Ukraine: l'extrême droite recrute des militants pour son bataillon dans l'est du pays

Le bataillon Donbass, crée par le leader du mouvement extrémiste Pravy sector (Secteu de droite) Dmitri Iaroch, recrute des participants au Maïdan à Kiev pour lutter contre les partisans de l'indépendance du Donbass (est de l'Ukraine), a annoncé dimanche sur sa page Facebook le chef du bataillon Semion Simtchenko.

"Nous nous sommes rendus au Maïdan et avons recruté 23 personnes pour partir au front", a écrit le chef du batallon.

Centre d'entraînement de la Garde nationale ukrainienne >>>

Les autorités ukrainiennes mènent depuis la mi-avril une vaste opération "antiterroriste" visant à mater le mouvement de contestation déclenché par le renversement du régime de Viktor Ianoukovitch fin février dernier. Les combats ont cessé le 25 mai, jour de l'élection présidentielle en Ukraine, pour reprendre le lendemain du vote. Cette opération qui engage l'aviation et l'artillerie a déjà fait des dizaines de morts et de blessés.

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