Cameroun - Corruption. Cameroun: les institutions en conflit

BBC Dimanche le 29 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'organe public chargé de la lutte contre la corruption, la Conac, fait l'objet d'une enquête depuis plusieurs semaines par les services du contrôle supérieur de l'Etat, le Consupe.

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Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, Dieudonné Massi Gams, a critiqué devant la presse cette mission de contrôle d'Etat.

Pour lui, cette enquête vise essentiellement à affaiblir la Conac et a été demandée par des lobbies mécontents des résultats enregistrés par la Conac.

La colère de la Commission est aussi liée au fait que les rémunérations de ses membres et des frais de mission non justifiés de l'ordre de 40 millions ont été publiés dans la presse locale.

Les inspecteurs d'Etat auraient également noté la disparition de près de 200 millions de FCFA que la Conac était censée avoir reversés au trésor public.

Le contrôle supérieur de l'Etat n'a pas souhaité réagir officiellement aux accusations selon lesquelles ses inspecteurs jettent l'opprobre sur la Conac en distillant des informations aux journalistes.

Il a en revanche ajouté que le Consupe ne faisait que son travail en contrôlant une institution camerounaise gérant des fonds publics.

La Commission nationale de lutte anticorruption avait été créée en 2006, avec pour mission d'évaluer la mise en œuvre effective du plan gouvernemental de lutte contre la corruption et d'enquêter sur tous les cas, faits ou actes de corruption avérés.

Elle se félicite d'avoir permis à l'Etat d'économiser près de 35 milliards dans le cadre de certains grands projets structurants.

Mais depuis sa mise en place elle a aussi souvent été accusée de briller par son amateurisme.

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