Ukraine. Ukraine/est: les combats empêchent les experts d'accéder au lieu du crash

Ria Novosti Mardi le 29 Juillet 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un groupe d'experts internationaux a renoncé pour la troisième fois à accéder au lieu du crash du Boeing 777 de Malaysia Airlines dans l'est de l'Ukraine, annoncent mardi les agences internationales citant le ministère néerlandais de la Justice et de la Sécurité.

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"Le groupe d'experts des Pays-Bas et d'Australie n'a pas quitté Donetsk afin d'atteindre le lieu du crash. Actuellement, des combats se poursuivent sur la route menant sur les lieux et dans ses environs", indiqué le ministère.

Le groupe de policiers et d'experts internationaux arrivés lundi matin sur les lieux du crash du Boeing 777 malaisien a renoncé à entamer l'enquête et sont retournés à Donetsk pour des raisons de sécurité.

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. Il est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les insurgés.

Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.

Le vice-président du Conseil des ministres de la République autoproclamée de Donetsk Vladimir Antioufeïev a assuré lundi que les autorités de la région mettraient tout en œuvre pour créer des conditions favorables au travail des experts, et a accusé Kiev de dissimuler les causes du crash.
 


Ukraine: les ultranationalistes bloquent des stations-services russes

Des membres du mouvement ultranationaliste ukrainien Secteur droit ont bloqué plusieurs stations-services de la compagnie pétrolière russe Lukoil dans la région d'Ivano-Frankovsk (ouest), a déclaré à RIA Novosti un porte-parole du groupe.

Auparavant, la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) déployée en Ukraine a indiqué dans un rapport que des combattants du Secteur droit avaient bloqué plusieurs stations-services dans la région d'Ivano-Frankovsk, exigeant que Lukoil affecte jusqu'à trois tonnes d'essence par mois pour les besoins de l'armée ukrainienne.

Le porte-parole de la compagnie pétrolière a précisé que le travail était paralysé dans trois des six stations de Lukoil se trouvant dans la région en question. Selon l'interlocuteur de l'agence, les démarches des ultranationalistes constituent "une entrave à l'activité commerciale".
 


Ukraine: Washington versera 7 M USD pour reconstruire l'est du pays

Les Etats-Unis débloqueront près de 7 millions de dollars afin de reconstruire les régions de l'Ukraine orientale ravagées par des combats, rapportent mardi les agences occidentales citant le vice-président américain Joe Biden.

Selon les médias, ce montant inclut les sommes destinées au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en vue d'assurer l'octroi de l'aide médicale, l'accès à l'eau potable et les travaux de reconstruction dans les régions concernées.

Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Viktor Ianoukovitch le 22 février dernier. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions.

La Russie qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin.
 


Washington menace Moscou de nouvelles sanctions "d'ici la fin de la semaine"

Les Etats-Unis et l'Union européenne pourraient décréter de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie avant la fin de la semaine en cours, a déclaré lundi soir le conseiller adjoint américain à la sécurité nationale Tony Blinken.

"Nous estimons qu'il est absolument nécessaire d'adopter de nouvelles mesures contre la Russie, et c'est ce que les Etats-Unis et l'Union européenne ont l'intention de faire d'ici la fin de la semaine", a fait savoir M.Blinken lors d'un point presse.

Sur fond de crise ukrainienne, les Etats-Unis ont adopté en juillet un sixième train de sanctions visant la Russie, qui concernait pour la première fois les secteurs entiers de l'économie nationale, dont l'industrie de la défense, ainsi que de grandes banques et des groupes miniers. Moscou, qui dément toute implication dans la crise ukrainienne, considère ces sanctions comme illégales et contreproductives.

M.Blinken a de nouveau imputé aux autorités russes la responsabilité du crash du Boeing 777 malaisien survenu le 17 juillet dans le sud-est de l'Ukraine.

"Jusqu'à présent, on ignore qui a pressé le bouton, mais les Etats-Unis estiment que la Russie est responsable de ce qui s'est produit", a indiqué le conseiller.

La tension entre la Russie et l'Occident est montée d'un cran suite au crash d'un Boeing 777 malaisien avec 298 personnes à son bord survenu le 17 juillet dans le sud-est de l'Ukraine. Les autorités de Kiev imputent la responsabilité du crash aux forces d'autodéfense de la "république populaire" de Donetsk, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


L'UE élabore de nouvelles sanctions contre la Crimée

Les représentants permanents des pays membres de l'UE ont élaboré des mesures visant à limiter le commerce et les investissements en Crimée, a annoncé mardi à RIA Novosti une source proche de la direction de l'UE.

"Le Coreper (Comité des représentants permanents, ndlr) a mis au point les mesures ultérieures visant à limiter le commerce et les investissements en Crimée et à Sébastopol, comme cela avait été demandé par le Conseil européen depuis le 16 juillet. Ces mesures limitatives mettent un terme aux investissements dans certains secteurs en Crimée et à Sébastopol (création, acquisition ou développement de l'infrastructure dans les transports, les télécommunications, le secteur énergétique, la prospection d'hydrocarbures). Les exportations en Crimée et à Sébastopol de matériel clé pour ces secteurs ont également été interdites", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Sur fond de crise ukrainienne, les Etats-Unis ont adopté en juillet un sixième train de sanctions visant la Russie, qui concernait pour la première fois les secteurs entiers de l'économie nationale, dont l'industrie de la défense, ainsi que de grandes banques et des groupes miniers. Moscou, qui dément toute implication dans la crise ukrainienne, considère ces sanctions comme illégales et contreproductives.


Crash MH17: davantage de questions que de réponses (Lavrov)

L'enquête sur le crash du Boeing malaisien en Ukraine ne soulève que des questions et des soupçons, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse lundi.

On se demande notamment pourquoi les Etats-Unis n'ont toujours pas fourni de preuves pour appuyer leur version de la catastrophe. Moscou espère que personne ne "brouillera les pistes" au cours de l'enquête.

Le ministre a également déclaré qu'au lieu de proposer des initiatives pour régler la crise politique ukrainienne, l'Occident mettait en œuvre en Ukraine son projet géopolitique. A l'inverse, on exige de la Russie qu'elle change de politique sous la menace de sanctions.

Des questions et des soupçons

Pour Sergueï Lavrov, l'enquête sur le crash du Boeing malaisien soulève des questions et des soupçons, notamment car les enregistrements des contrôleurs aériens n'ont pas été rendus publics. "Les enregistrements des conversations entre les services ukrainiens de contrôle aérien avec l'appareil malaisien et d'autres vols qui survolaient la zone à cet instant pourraient être fournis. Selon certaines informations, il est formellement interdit à ces contrôleurs aériens de communiquer avec qui que ce soit. Mais les prépare-t-on à rencontrer les experts internationaux pour présenter une "version officielle" orientée? Tout cela soulève de nombreuses questions", souligne Sergueï Lavrov.

Le ministre espère que personne ne "brouillera les pistes" dans l'enquête sur le crash du Boeing. "On espère que le bon sens l'emportera et que nous placerons tous comme priorité la découverte de la vérité, le déroulement d'une enquête parfaitement impartiale sans tentatives d'anticiper son résultat. On espère que nos partenaires, qui disent depuis longtemps qu'ils possèdent des preuves irréfutables, les rendront publiques et ne se référeront pas à la confidentialité ou d'autres raisons", a déclaré Lavrov.

Il estime que cette enquête doit commencer au plus vite sous l'égide de l'Onu, et que le Conseil de sécurité doit prendre une décision supplémentaire à cet effet. "Nous sommes préoccupés de voir que certains de nos partenaires cherchent à faire passer ce travail pratique, visant à organiser une telle enquête, pour des contacts bilatéraux séparés avec les autorités ukrainiennes", a souligné le ministre.

Sergueï Lavrov espère que l'arrivée d'une mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à la frontière ukrainienne dissipera les craintes selon lesquelles le poste-frontière russe est utilisé pour envoyer des armes aux forces d'autodéfense en Ukraine. Le ministre a rappelé qu'il y a deux semaines, le président russe Vladimir Poutine avait invité les observateurs sur deux postes frontières entre la Russie et l'Ukraine.

"Pendant ce temps ont eu lieu des discussions inutiles à l'OSCE où les diplomates britanniques, américains et ukrainiens ont cherché à empêcher l'acceptation de l'invitation russe", a-t-il déclaré.

Le projet géopolitique et les sanctions

D'après Lavrov, l'Occident met en œuvre en Ukraine son projet géopolitique au détriment des intérêts de la Russie, et les sanctions antirusses créent des conditions favorables pour sa réalisation: "Il faudrait peut-être regarder le problème des sanctions d'un autre côté: un certain projet géopolitique s'est formé, qui a commencé à se développer sur le Maïdan fin 2013 sous un prétexte complètement inventé, quand le président au pouvoir s'est vu refuser le droit de prendre du temps supplémentaire pour étudier les conséquences d'une association avec l'UE".

Pour le ministre, il s'agit effectivement d'un projet visant à maîtriser l'espace géopolitique ukrainien au détriment des intérêts de la Russie, des Russes et de la population russophone de l'Ukraine.



Par ailleurs, Sergueï Lavrov remarque que l'Occident ne propose aucune initiative pour régler la crise ukrainienne - seulement des exigences de changer sa politique et des menaces d'adopter des sanctions contre la Russie dans le cas contraire. "Tant que la Russie ne changera pas sa politique, il y aura des sanctions. J'ignore ce qu'on sous-entend par ce changement de politique", a-t-il déclaré.

 

Le ministre des Affaires étrangères a annoncé que Moscou avait l'intention de réagir aux sanctions de l'Occident selon la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent. "Nous voulons avoir un regard lucide sur la situation actuelle. Et le président a déjà déclaré qu'on ne pouvait pas ne pas en tenir compte, mais céder à l'hystérie et répondre à un coup par un coup – c'est indigne d'un grand pays. Nous avons une dignité. Ce sera notre référence", a déclaré Lavrov.

Le ministre a souligné que les sanctions occidentales contre la Russie ne pourraient pas, par définition, atteindre leur objectif: le pays n'en sera seulement que plus indépendant.
 


Crash MH17: davantage de questions que de réponses (Lavrov)

L'enquête sur le crash du Boeing malaisien en Ukraine ne soulève que des questions et des soupçons, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse lundi.

On se demande notamment pourquoi les Etats-Unis n'ont toujours pas fourni de preuves pour appuyer leur version de la catastrophe. Moscou espère que personne ne "brouillera les pistes" au cours de l'enquête.

Le ministre a également déclaré qu'au lieu de proposer des initiatives pour régler la crise politique ukrainienne, l'Occident mettait en œuvre en Ukraine son projet géopolitique. A l'inverse, on exige de la Russie qu'elle change de politique sous la menace de sanctions.

Des questions et des soupçons

Pour Sergueï Lavrov, l'enquête sur le crash du Boeing malaisien soulève des questions et des soupçons, notamment car les enregistrements des contrôleurs aériens n'ont pas été rendus publics. "Les enregistrements des conversations entre les services ukrainiens de contrôle aérien avec l'appareil malaisien et d'autres vols qui survolaient la zone à cet instant pourraient être fournis. Selon certaines informations, il est formellement interdit à ces contrôleurs aériens de communiquer avec qui que ce soit. Mais les prépare-t-on à rencontrer les experts internationaux pour présenter une "version officielle" orientée? Tout cela soulève de nombreuses questions", souligne Sergueï Lavrov.

Le ministre espère que personne ne "brouillera les pistes" dans l'enquête sur le crash du Boeing. "On espère que le bon sens l'emportera et que nous placerons tous comme priorité la découverte de la vérité, le déroulement d'une enquête parfaitement impartiale sans tentatives d'anticiper son résultat. On espère que nos partenaires, qui disent depuis longtemps qu'ils possèdent des preuves irréfutables, les rendront publiques et ne se référeront pas à la confidentialité ou d'autres raisons", a déclaré Lavrov.

Il estime que cette enquête doit commencer au plus vite sous l'égide de l'Onu, et que le Conseil de sécurité doit prendre une décision supplémentaire à cet effet. "Nous sommes préoccupés de voir que certains de nos partenaires cherchent à faire passer ce travail pratique, visant à organiser une telle enquête, pour des contacts bilatéraux séparés avec les autorités ukrainiennes", a souligné le ministre.

Sergueï Lavrov espère que l'arrivée d'une mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à la frontière ukrainienne dissipera les craintes selon lesquelles le poste-frontière russe est utilisé pour envoyer des armes aux forces d'autodéfense en Ukraine. Le ministre a rappelé qu'il y a deux semaines, le président russe Vladimir Poutine avait invité les observateurs sur deux postes frontières entre la Russie et l'Ukraine.

"Pendant ce temps ont eu lieu des discussions inutiles à l'OSCE où les diplomates britanniques, américains et ukrainiens ont cherché à empêcher l'acceptation de l'invitation russe", a-t-il déclaré.

Le projet géopolitique et les sanctions

D'après Lavrov, l'Occident met en œuvre en Ukraine son projet géopolitique au détriment des intérêts de la Russie, et les sanctions antirusses créent des conditions favorables pour sa réalisation: "Il faudrait peut-être regarder le problème des sanctions d'un autre côté: un certain projet géopolitique s'est formé, qui a commencé à se développer sur le Maïdan fin 2013 sous un prétexte complètement inventé, quand le président au pouvoir s'est vu refuser le droit de prendre du temps supplémentaire pour étudier les conséquences d'une association avec l'UE".

Pour le ministre, il s'agit effectivement d'un projet visant à maîtriser l'espace géopolitique ukrainien au détriment des intérêts de la Russie, des Russes et de la population russophone de l'Ukraine.
 

Par ailleurs, Sergueï Lavrov remarque que l'Occident ne propose aucune initiative pour régler la crise ukrainienne - seulement des exigences de changer sa politique et des menaces d'adopter des sanctions contre la Russie dans le cas contraire. "Tant que la Russie ne changera pas sa politique, il y aura des sanctions. J'ignore ce qu'on sous-entend par ce changement de politique", a-t-il déclaré.

 

Le ministre des Affaires étrangères a annoncé que Moscou avait l'intention de réagir aux sanctions de l'Occident selon la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent. "Nous voulons avoir un regard lucide sur la situation actuelle. Et le président a déjà déclaré qu'on ne pouvait pas ne pas en tenir compte, mais céder à l'hystérie et répondre à un coup par un coup – c'est indigne d'un grand pays. Nous avons une dignité. Ce sera notre référence", a déclaré Lavrov.

Le ministre a souligné que les sanctions occidentales contre la Russie ne pourraient pas, par définition, atteindre leur objectif: le pays n'en sera seulement que plus indépendant.
 



Ukraine: l'Occident continue de dénigrer la Russie (Moscou)

L'Occident continue de mener une campagne sans précédent visant à dénigrer la Russie suite à la situation en Ukraine, a déclaré lundi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

"Parallèlement, je voudrais vous faire remarquer qu'une campagne absolument sans précédent visant à dénigrer notre pays continue d'être menée", a indiqué le diplomate dans une interview accordée à la télévision russe.

Selon lui, "tous les jours, la Russie est accusée de livrer du matériel militaire lourd aux insurgés. Toutefois, jusqu'à présent, aucune preuve n'a été fournie pour appuyer ces affirmations. Vous savez, c'est très commode de dire qu'il y a des données de renseignement, mais qu'elles ne peuvent pas être dévoilées, car elles sont des données de renseignement", a conclu le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
 


Moscou doute de l'authenticité des images des "tirs" sur l'Ukraine

Il est impossible d'établir l'authenticité des images satellites diffusées par les Etats-Unis qui auraient prouvé des tirs sur le territoire ukrainien depuis la Russie, est-il dit dans communiqué du ministère russe de la Défense.

Ce n'est pas un hasard si les photos ont été publiées sur Twitter, elles sont d'une très mauvaise qualité  et il est impossible d'établir le terrain concret. Ces images ne peuvent pas servir de preuve, a affirmé le général Igor Konachenkov.

Précédemment le département d'Etat américain a publié des données du renseignement qui auraient prouvé des tirs contre le territoire ukrainien depuis la Russie.
 


Le chef de la diplomatie ukrainien attendu lundi à la Maison Blanche

Le vice-président américain Joe Biden recevra lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavel Klimkine, a annoncé le service de presse présidentiel.

L'entretien se déroulera à huis clos, le menu de la réunion n'a pas été annoncé.
Les Etats-Unis appuient Kiev qui mène depuis avril une opération militaire dans le sud-est de l'Ukraine. Moscou appelle à arrêter les hostilités dans cette région. Fâché de cette position de la Russie, Washington insiste sur de nouvelles sanctions anti-russes qui ne seront d'ailleurs pas raisonnables ni efficaces, selon les autorités russes.
 


Sanctions de l'UE contre la Russie: les pertes seraient partagées (journal)

Les pertes économiques mutuelles provoquées par l'imposition par l'UE de sanctions sectorielles à l'encontre de la Russie, pourraient se chiffrer à des dizaines de milliards de dollars pour chacune des parties, écrit lundi le journal en ligne indépendant EUobserver.

Selon le journal, dès cette année, l'économie russe pourrait perdre 23 milliards d'euros (soit 1,5% du PIB), alors qu'en 2015, les pertes pourraient tripler jusqu'à 75 milliards d'euros (4,8% du PIB). A son tour, la revue The Economist estime que l'ensemble de pertes subies par les sociétés russes suite aux sanctions pourrait se chiffrer à 744 milliards d'euros.

La Commission européenne s'attend aux pertes globales de 40 milliards d'euros pour cette année et de 50 milliards d'euros en 2015, causées par des embargos commerciaux adoptés par la Russie en mesures de riposte.

Les sanctions sectorielles contre la Russie pourraient concerner l'accès aux marchés des capitaux, la Défense, des produits à double usage et l'exportation de technologies sensibles pour l'Energie.
 


Le blocage de South Stream, une ingérence dans les intérêts économiques de l'UE

La tentative pour bloquer la construction du gazoduc South Stream peut être qualifiée d'ingérence dans les intérêts économiques des pays de l'UE, a déclaré lundi sur La Voix de la Russie l'ambassadeur russe en Italie Sergueï Razov.

De nombreuses sociétés européennes, dont les italiennes Eni et Saipem, participent à ce projet répondant aux intérêts de la sécurité énergétique des pays d'Europe du Sud-Est et du Sud.


Pour construire la partie terrestre du gazoduc South Stream Moscou a signé des accords intergouvernementaux avec l'Autriche, la Bulgarie, la Hongrie, la Serbie, la Slovénie et la Croatie. Cependant la Commission européenne a jugé ces accords bilatéraux contraires à la législation de l'UE.
 


Boeing 777: un village abritant des débris partiellement occupé par l'armée

Les forces d'autodéfense populaire qui combattent l'armée dans l'est de l'Ukraine ont perdu le contrôle d'une partie du village de Rassypnoïe où se trouvent des débris du Boeing 777 malaisien, a appris l'agence RIA Novosti auprès des insurgés.

"Un combat se poursuit aux alentours de Rassypnoïe. Les parties ont recours aux chars et aux armes automatiques. Nous ne contrôlons qu'une partie du village", a indiqué un insurgé.

Le chef de l'état-major des forces d'autodéfense populaire de la république autoproclamée de Donetsk a de son côté souligné que l'armée régulière avait essuyé de lourdes pertes.

En outre, des combats de rue se poursuivent à Chakhtersk (région de Donetsk).

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. Il est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les insurgés.

Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.
 


MH17: les experts renoncent à inspecter les lieux du crash

Le groupe de policiers et d'experts internationaux arrivés lundi matin sur les lieux du crash du Boeing 777 malaisien ont renoncé à entamer l'enquête et sont retournés à Donetsk pour des raisons de sécurité, a appris l'agence RIA Novosti auprès d'une source au sein de la délégation de l'OSCE.

Chargé de mener une enquête sur les circonstances du crash aux alentours de la ville de Torez, dans la région de Donetsk, le groupe comprend des experts néerlandais et autrichiens ainsi que des policiers néerlandais. Arrivés sur les lieux du crash du Boeing malaisien, les spécialistes ont constaté qu'il était dangereux d'y mener l'enquête.

Le vice-président du Conseil des ministres de la République autoproclamée de Donetsk Vladimir Antioufeïev a assuré lors d'un point de presse que les autorités de la région mettraient tout en œuvre pour créer des conditions favorables au travail des experts, et a accusé Kiev de dissimuler les causes du crash.

Crash d'un Boeing 777 en Ukraine: sur les lieux de la tragédie
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Un Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant le vol MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur avec 298 personnes à bord s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) sans laisser de survivants. Il est tombé dans une zone d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les insurgés.

Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense populaire de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion volant à 10.050 m d'altitude.
 

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