Syrie. EI: ingérence tardive en Syrie et départ précoce d'Irak des USA (Panetta)

Ria Novosti Lundi le 22 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont réussi à remporter leurs succès au Proche-Orient parce que les Etats-Unis se sont ingérés trop tard dans le conflit en Syrie et se sont retirés d'Irak trop tôt, a déclaré lundi l'ancien chef du Pentagone Leon Panetta à la chaîne de télévision CBS.

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"Je pense que nous en payons en partie le prix maintenant, vu l'offensive agressive de l'EI au Proche-Orient", a estimé M.Panetta, supposant que la lutte contre l'EI prendrait beaucoup de temps.

En 2012, M.Panetta, Hilary Clinton, alors secrétaire d'Etat, et le chef de la CIA appelaient le président Barack Obama à s'ingérer dans la guerre civile en Syrie, en livrant des armes aux adversaires du régime du président Bachar el-Assad, ce qui aurait pu, selon l'ancien chef du Pentagone, prévenir le renforcement ultérieur de l'EI.

"Je suppose que le président craignait que des armes ne tombent entre de mauvaises mains (…). Mais, à mon avis, il aurait fallu commencer à faire au moins quelque chose", a dit le général, ajoutant qu'il ne fallait pas non plus partir d'Irak.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, s'imposant comme l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activé en Irak, s'emparant d'importants territoires.

Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'EI en Irak. Le président américain Barack Obama n'a pas exclu de mener des frappes aériennes en Syrie. Moscou insiste pour que cela ne se fasse pas sans l'aval des autorités légitimes du pays.

La Syrie est ravagée depuis mars 2011 par un conflit civil qui a déjà emporté les vies de plus de 200.000 personnes, selon les estimations des Nations unies. Les troupes fidèles au gouvernement de Damas affrontent plusieurs groupes de combattants dont le plus actif est celui de l'Etat islamique (EI).
 


La France "n'a pas peur " des terroristes (ministre)

Les autorités françaises prennent toutes les mesures nécessaires pour se protéger contre les attentats et n'ont pas peur des djihadistes de l'Etat islamique, a annoncé lundi le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

"Nous mettrons tout en œuvre pour assurer la sécurité de nos citoyens, la France étant prête à empêcher les actions de djihadistes, quoique le risque zéro n'existe pas", a déclaré le ministre aux journalistes.

"La France n'a pas peur parce qu'elle est préparée à répondre à leur menace" et "la barbarie de ces terroristes justifie qu'on les combatte sans trêve, ni pause", a lancé Bernard Cazeneuve.

La France a mené vendredi ses premières frappes contre des cibles de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak, mais François Hollande a exclu de lancer des raids aériens contre d'autres pays, à commencer par la Syrie. Les Etats-Unis, dont l'aviation est entrée en action contre les djihadistes au début du mois d'août, n'excluent plus pour leur part de frapper en Syrie.
Washington, qui s'efforce de former une large coalition contre les djihadistes, a indiqué ce week-end que d'autres pays pourraient s'associer à ses frappes aériennes en Syrie.

 



Syrie: un nouveau groupe terroriste préoccupe les USA (médias)

Les Etats-Unis sont préoccupés par l'émergence d'un groupe extrémiste syrien dirigé par un proche du "terroriste numéro un" aujourd'hui décédé Oussama ben Laden, écrit le New York Times citant des sources au sein du renseignement et des forces de l'ordre.

Selon le quotidien, le groupe Khorasan, qui s'est formé au cours de l'année écoulée en Syrie, est déterminé à perpétrer des attentats sur le territoire américain et dans d'autres pays étrangers. Il est dirigé par Muhsin al-Fadhli, un partisan de l'ancien chef d'Al-Qaïda. Les membres du groupe terroriste seraient originaires du Moyen-Orient, d'Asie du sud et d'Afrique du Nord.

Auparavant, le département d'Etat a promis une récompense pour toute information permettant de localiser les sponsors présumés d'Al-Qaïda, parmi lesquels figure le nom d'al-Fadhli. Ce dernier vivrait sur le territoire iranien, aurait financé de nombreuses actions d'Al-Qaïda et aurait été informé de la préparation des attentats du 11 septembre.

Possédant des liens avec Al-Qaïda et réputé pour sa violence, le groupe terroriste Etat islamique a intensifié son activité il y a plusieurs mois et pris le contrôle de vastes territoires à cheval entre la Syrie et l'Irak.
 



Plus de 70.000 Kurdes se réfugient en Turquie

Environ 70.000 Kurdes de Syrie se sont réfugiés en Turquie au cours des dernières 24 heures, fuyant la poussée des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

"Le HCR renforce son action pour aider le gouvernement turc à venir en aide à environ 70.000 Syriens qui ont fui en Turquie ces dernières 24 heures", a indiqué l'agence spécialisée de l'ONU dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche.

"Le gouvernement turc et le HCR se préparent à la possible arrivée de centaines de milliers de réfugiés en plus ces prochains jours", alors que les combats se poursuivent, poursuit le HCR.

La Turquie a ouvert vendredi sa frontière aux réfugiés syriens qui ont commencé à quitter jeudi la zone d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde), encerclée par les combattants du groupe extrémiste Etat islamique (EI).

Les médias internationaux ont rapporté jeudi dernier que les djihadistes de l'Etat islamique (EI) se sont emparés de 16 villages kurdes situés à la frontière turco-syrienne et ont attaqué la ville d'Aïn al-Arab. Les islamistes sont équipés de chars, de pièces d'artillerie et de lance-grenades dont ils se sont emparés aux entrepôts de munitions à Mossoul (Irak). D'après les médias, les habitants de 100 villages ont dû quitter leurs foyers en raison des hostilités.

Les forces militaires kurdes peshmerga livrent une résistance tenace face à l'offensive menée par l'Etat islamique en Irak et en Syrie, alors que la communauté internationale se mobilise pour former une vaste coalition contre l'EI.
 



Lavrov et Kerry évoquent la lutte contre l'Etat islamique

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a souligné lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry l'importance de démarches coordonnées contre le groupe djihadiste Etat islamique, rapporte dimanche le site internet de la diplomatie russe.

"Au cours de l'échange de vues consacré aux moyens de lutter contre le groupe terroriste Etat islamique, S. Lavrov a souligné l'importance de démarches coordonnées et sans doubles standards de la communauté internationale afin de contrer cette menace", indique le communiqué.

M. Lavrov a également appelé à respecter scrupuleusement la Charte de l'Onu et le droit international, et à ne pas violer la souveraineté de la Syrie lors de la réalisation des plans de la coalition en cours de création par les Etats-Unis, poursuit le document.

Depuis le 8 août, l'armée américaine porte des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak. La semaine dernière, le président américain Barack Obama n'a pas exclu de mener des frappes aériennes contre les positions de l'EI en Syrie. Il a toutefois catégoriquement exclu la possibilité d'envoyer des troupes terrestres au sol, que ce soit en Irak ou en Syrie.

L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), sévissait au départ principalement en Syrie où il combattait les troupes gouvernementales, acquérant la réputation de l'une des organisations terroristes les plus cruelles. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activée en Irak en s'emparant d'importants territoires.

Fin juillet l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle.
 

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