Syrie. Syrie: Damas "satisfait" de l'opération contre l'EI (ministre)

Ria Novosti Mardi le 30 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le gouvernement syrien est "satisfait" du déroulement de l'opération contre l'Etat islamique menée dans le pays par la coalition internationale et l'appelle à attaquer d'autres groupes islamistes, a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

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"A l'heure actuelle, nous sommes satisfaits. Tant qu'ils (la coalition, ndlr) viseront les positions de l'EI en Syrie et en Irak, nous serons satisfaits", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne cité par les médias occidentaux.

Dans le même temps, M.Mouallem a estimé que d'autres groupes djihadistes opérant en Syrie et combattant les forces gouvernementales devraient également être visés par les frappes de la coalition.

Auparavant, le ministre Mouallem a appelé à "renoncer à la politique du deux poids, deux mesures" dans la lutte contre le terrorisme et à "exercer une pression" sur les alliés de Washington afin qu'ils cessent de soutenir des groupes armés antigouvernementaux en Syrie.

Le ministre a alors déploré que rien de sérieux n'ait été fait pour garantir l'application de la résolution sur la lutte contre le terrorisme adoptée par le Conseil de sécurité de l'Onu le 24 septembre dernier.

Les Etats-Unis ont lancé le 23 septembre des raids contre les combattants de l'Etat islamique, du Front Al-Nosra et de Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
 


Damas accuse Washington et ses alliés d'aider les terroristes

La Syrie appelle à exercer les pressions sur les Etats-Unis et leurs alliés pour les faire renoncer à aider les groupes terroristes, a déclaré lundi à New York le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

"Mettons fin à cette idéologie et ses exportateurs, exerçons les pressions sur les pays qui ont adhéré à la coalition dirigée par les Etats-Unis, en vue de leur empêcher de soutenir les groupes terroristes armés", a indiqué M.Mouallem lors d'une session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Selon M.Mouallem, l'administration américaine mène une "politique de deux poids deux mesures" en accordant une aide financière et des armes et en soutenant les groupes armés qu'elle qualifie de modérés". "C'est une recette efficace pour attiser les violences et encourager le terrorisme et l'effusion de sang en Syrie, pour faire durer la crise syrienne et saper le règlement politique de la situation", a-t-il ajouté.

Le ministre a déploré que rien de sérieux n'ait "été fait pour garantir l'application de la résolution" sur la lutte contre le terrorisme adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU le 24 septembre dernier.  

 


La Turquie coopérera avec la Russie malgré les divergences politiques

La Turquie renforcera sa coopération économique avec la Russie malgré les divergences politiques, a déclaré lundi le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles Taner Yildiz, lors du Forum économique mondial qui se tient à Istanbul, en Turquie.

"La coopération est notre priorité malgré le fait que la Turquie et la Russie ont des positions différentes à l'égard de la crise politique au Proche-Orient, notamment en Syrie", a indiqué le ministre cité par le journal Hurriyet Daily News.

Selon M.Yildiz, il s'agit avant tout des 22 milliards de dollars que la Russie investit dans la Turquie, notamment dans la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu. Les travaux de construction doivent commencer en 2016 et la centrale atteindra sa pleine capacité d'ici 2023.

M.Yildiz se rendra mardi en Russie pour évoquer les investissements russes dans l'économie turque, d'après le journal.

La Russie et la Turquie ont signé en 2010 un accord intergouvernemental sur la construction et l'exploitation de la première centrale nucléaire russo-turque d'Akkuyu, dans le sud de la Turquie. Le projet russo-turc prévoit la mise en place de quatre réacteurs à eau pressurée (VVER) de 1.200 mégawatts chacun. Le coût total des travaux est évalué à 20 milliards de dollars.

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