Cameroun - Communication. La FAJ demande au Cameroun de lever la résidence surveillée imposée à trois journalistes

APA Mercredi le 05 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Fédération des Journalistes Africains (FAJ), le pendant africain de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a vivement dénoncé dans un communiqué, les violations à la liberté de la presse imposées par le tribunal militaire du Cameroun à trois journalistes en résidence surveillée, poursuivis pour « n’avoir pas averti les autorités militaires, administratives ou judiciaires de toute activité de nature à nuire à la défense nationale».

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Il s’agit de Baba Wamé, journaliste et enseignant de journalisme à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), Rodrigue Tongue, coordonnateur de la rédaction du Messager et Félix Cyriaque Ebole Bola, secrétaire général de la rédaction de Mutations et président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC).

«Nous condamnons les mesures anti-démocratiques contre les trois collègues qui sont confinés à une résidence surveillée et privés du droit d’exercer leur profession», a déclaré Mohamed Garba, président de la FAJ et par conséquent, «nous demandons au gouvernement camerounais de faire lever ces mesures et de mettre fin à ces actes d’intimidation et harcèlement contre les trois journalistes».

Les trois journalistes ont été convoqués le 28 octobre 2014 au tribunal militaire de Yaoundé, pour « n’avoir pas averti les autorités militaires, administratives ou judiciaires de toute activité de nature à nuire à la défense nationale».

Au sortir de l’audience tenue à huis clos, il est demandé aux trois journalistes: de ne pas quitter le sol camerounais; de prévenir le juge d’instruction avant toutes absences, ou tous changements de domicile ou d’emploi; d’obtenir l’autorisation du juge d’instruction ou du commissaire du gouvernement avant tout déplacement à l’étranger; de ne pas se rendre dans les pénitenciers de Yaoundé, de s’abstenir de rencontrer des journalistes nationaux et internationaux, de ne pas exercer des activités professionnelles, donner des points de presse ou interviews.

Des graves violations des libertés publiques fondamentales, a déclaré Stanilas Nkundiye, président de l’Union des Syndicats des Professionnels de la Presse d’Afrique Centrale (USYPAC) pour qui « les collègues ne sont pas des agents de renseignement du gouvernement, ils sont des journalistes à qui on ne peut pas reprocher dans le cadre de l’exercice de leur fonction, de détenir des informations�, précise le communiqué.
 

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