Syrie. Damas recevra prochainement des systèmes russes S-300 (ministre)

Ria Novosti Jeudi le 06 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a déclaré jeudi dans une interview accordée au journal libanais Al-Akhbar que la Russie livrerait prochainement à son pays des systèmes de défense sol-air S-300.

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"Nous allons recevoir ces systèmes et d'autres armements performants dans des délais raisonnables", a affirmé M.Mouallem.

Selon le ministre, un certain retard dans les livraisons est observé en raison de formalités bureaucratiques qui doivent encore être réglées.

Et d'ajouter que la demande de livrer les S-300 s'expliquait par les craintes du gouvernement syrien relatives aux projets du président américain Barack Obama.

"Nous comprenons que, pour des raisons intérieures, Obama veut éviter la guerre contre la Syrie et se limite à des frappes aériennes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI). Mais nous ignorons comment Obama se comportera sous la pression de plus en plus puissante. Aussi devons-nous nous préparer (à toute éventualité, ndlr)", a dit le chef de la diplomatie syrienne.

En 2011, Moscou et Damas ont signé un contrat d'un milliard de dollars prévoyant la livraison de quatre systèmes S-300PMU-2 à la Syrie. Cependant, début septembre 2013, le président Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait suspendu la livraison de ces missiles antiaériens au régime de Damas. Cette décision faisait suite à la résolution du problème des armes chimiques syriennes.

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis et de leurs alliés de la coalition ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie sans l'aval des autorités de ce pays. Washington soutient en Syrie l'opposition armée "modérée" qui lutte tant contre le gouvernement que contre l'EI.

Le président américain Barack Obama a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'enverrait pas de troupes au sol pour combattre les extrémistes.

 


Syrie/Irak: Le Caire ne participera pas à l'opération (ministre)

Le Caire ne participera ni aux opérations militaires menées par la coalition antiterroriste en Syrie et en Irak, ni à toute autre campagne réalisée en dehors de l'Egypte, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Chokri.

"Dès le premier jour, l'Egypte a signalé qu'elle ne prendrait part à aucune opération militaire. En vertu de la doctrine militaire, notre armée défend la terre égyptienne et le peuple égyptien, et elle ne se rend pas hors des frontières du pays s'il n'y a pas de danger direct ni de menace immédiate pour la sécurité nationale de l'Egypte", a déclaré le ministre dans une interview à RIA Novosti.

Depuis le 8 août, l'aviation américaine effectue des frappes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak. Le 23 septembre, les Etats-Unis et de leurs alliés de la coalition ont commencé à bombarder les positions de l'EI en Syrie sans l'aval des autorités de ce pays. Washington soutient en Syrie l'opposition armée "modérée" qui lutte tant contre le gouvernement que contre l'EI.

Auparavant, l'Egypte, qui possède une des armées les plus efficaces du Proche-Orient a soutenu la création, sous la direction des Etats-Unis, d'une coalition de lutte contre l'EI, mais a refusé de participer aux opérations militaires.

Le groupe sunnite terroriste Etat islamique, une des formations djihadistes les plus cruelles, a gagné en puissance lors de ses opérations en Syrie, où il combat les troupes gouvernementales.

Il y a quelques mois, cette organisation a intensifié ses activités en Irak. Fin juillet, l'EI a proclamé un "califat islamique" sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.
 


Syrie: Le Caire pour un règlement politique

Seul un règlement politique de la crise syrienne est en mesure de mettre fin à l'effusion de sang dans ce pays et de protéger les citoyens face aux terroristes, a déclaré jeudi à RIA Novosti le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Chokri.

"L'Egypte estime que la crise syrienne doit avoir une résolution politique, susceptible de mettre fin à l'effusion de sang et de protéger le peuple syrien face aux menaces émanant des groupes terroristes de plus en plus nombreux", a indiqué M.Chokri.

Selon lui, cette résolution doit naître d'un dialogue associant toutes les parties prenantes de la confrontation politique en Syrie.

Le conflit armé qui fait rage en Syrie depuis mars 2011 a déjà emporté, selon les Nations unies, plus de 170.000 vies. Selon Damas, les troupes gouvernementales sont confrontées à différents groupes extrémistes qui comptent des mercenaires étrangers dans leurs rangs.

Depuis la proclamation par le groupe djihadiste Etat islamique d'un "califat" dans les zones qu'il contrôle en Syrie et en Irak, des affrontements opposent ce groupe extrémiste aux troupes du régime de Damas, notamment dans le nord du pays.
 


L’Égypte et la Turquie s'opposent en Libye

La confrontation entre les autorités laïques d’Égypte et le gouvernement islamique modéré de Turquie a pris une nouvelle dimension régionale, écrit jeudi le quotidien Kommersant.

Le Caire et Ankara se sont retrouvés des deux côtés des barricades en Libye, théâtre d'un conflit entre le gouvernement laïque d'Abdullah al-Thani en exil et le cabinet islamiste dirigé par Omar al-Hassi, installé dans la capitale Tripoli. Tandis que la Turquie met l'accent sur le soutien politique apporté à ses alliés libyens, l’Égypte entraîne et arme les unités qui sympathisent avec le gouvernement laïque.

Le commandement de l'armée libyenne a presque réussi à rétablir le contrôle intégral sur Benghazi – la deuxième grande ville du pays. Les militaires avaient lancé mi-septembre une vaste offensive sur cette zone devenue un avant-poste des islamistes radicaux après le renversement de Mouammar Kadhafi. Les représentants de l'armée affirment contrôler 95% de la ville mais ne parviennent toujours pas à évincer les radicaux des sites stratégiques - le port maritime et une base de la marine.

Le gouvernement laïque d'Abdullah al-Thani est soutenu par l’Égypte, acteur régional de premier plan. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi compte sur un processus de réconciliation nationale en Libye, ce qui signifie qu'al-Thani arrive à s'entendre avec son principal adversaire – le cabinet parallèle d'Omar al-Hassi basé à Tripoli. Le Caire mise sur le gouvernement en exil, espérant empêcher le passage de la Libye sous le contrôle des islamistes.

L’Égypte compte atteindre ses objectifs dans la région grâce à une alliance militaire avec l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït, dont la création a été récemment annoncée. Cette alliance aura pour mission de contrer les radicaux de l’État islamique qui sévissent en Irak et en Syrie, et d'aider les forces laïques libyennes à former des forces armées opérationnelles capable de repousser les extrémistes.

Le Caire considère le général dissident Khalifa Haftar comme son principal allié – l'été dernier, il a déclaré sa propre guerre aux islamistes (mais ne s'empresse pas de soutenir inconditionnellement le gouvernement laïque d'Abdullah al-Thani). Selon les médias cairotes, les troupes du général Haftar suivent actuellement une formation encadrée par des militaires égyptiens.

C'est sous un angle complètement différent que les autorités turques voient le conflit en Libye. Elles avaient soutenu les Frères musulmans en Égypte et s'étaient opposées au coup d’État qui avait entraîné leur renversement. Le représentant spécial du président turc pour la Libye, Emrullah Isler, préfère s'entretenir avec les représentants du cabinet islamiste à Tripoli au cours de ses visites dans ce pays. Pour réagir à la dure critique de la part du Caire accusant le gouvernement turc d'incitation au conflit et de soutien des islamistes, Ankara a déclaré qu'il prônait la réconciliation et l'établissement d'un dialogue national. La principale condition étant d'éviter l'assaut de la capitale et la dissolution du gouvernement sur place.

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