Ukraine. Ukraine: une attaque de chars repoussée près de Donetsk (DNR)

Ria Novosti Jeudi le 06 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les forces de la république populaire de Donetsk (DNR) ont repoussé jeudi une attaque de chars lancée par l'armée ukrainienne malgré le cessez-le-feu du 5 septembre, a annoncé l'état-major des forces de la DNR.

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"Une section de blindés a pénétré jeudi après-midi à Iassinovataïa (banlieue nord de Donetsk) du côté d'Avdeïevka. Les chars ont ouvert le feu sur nos positions et les quartiers résidentiels. Selon les premières informations, au moins deux civils ont été tués et sept autres blessés", a indiqué l'état-major.

Les insurgés ont riposté, détruisant au moins cinq blindés (chars et véhicules de transport de troupes).

"A présent, nous cherchons à établir s'il s'agit d'un combat de reconnaissance et s'il y aura une suite. Les groupes des forces d'autodéfense sont placés en état d'alerte. Selon nos données, un convoi de blindés s'approche du côté de Slaviansk", a ajouté un représentant de l'état-major des insurgés.

Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février dernier. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.000 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet.

Le 5 septembre, après plusieurs mois d'affrontements meurtriers, les autorités de Kiev ont signé avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Le président Porochenko a annoncé le 25 octobre que le cessez-le-feu avait permis à l'Ukraine de renforcer son armée.
 


G20/Australie: aucune rencontre Poutine-Abbott prévue pour le moment

L'agenda du sommet du G20 à Brisbane ne prévoit pas pour le moment de rencontre bilatérale entre le président russe Vladimir Poutine et le premier ministre australien Tony Abbott, même si un entretien en marge du sommet n'est pas exclu, a annoncé jeudi le porte-parole du chef de l'Etat russe, Dmitri Peskov.

Les médias australiens ont indiqué jeudi que Tony Abbott envisageait de rencontrer Vladimir Poutine avant ou après le sommet du G20 pour évoquer le crash du Boeing malaisien en Ukraine.

"Aucune rencontre spéciale n'est prévue. Mais puisque l'Australie est le pays hôte du G20, les deux dirigeants auront, bien sûr, la possibilité de s'entretenir en marge du sommet", a déclaré M. Peskov à RIA Novosti.

Le journal The Australian a annoncé jeudi que le premier ministre souhaitait rencontrer le président russe pour "signaler combien il est important pour l'Australie, les Pays-Bas, la Malaisie et tous les autres pays qui avaient des ressortissants à bord du MH17 d'obtenir une coopération pleine et entière avec l'enquête".

Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dernier dans la région de Donetsk, en proie à des conflits entre les insurgés et l'armée ukrainienne. 298 personnes, dont 85 enfants, ont péri dans le crash. Parmi les passagers du Boeing figuraient plusieurs ressortissants australiens.

Les Etats-Unis, d'autres pays occidentaux, dont l'Australie, ainsi que les autorités de Kiev ont immédiatement accusé la Russie d'être responsable de cette tragédie, et ce avant même qu'une enquête officielle ait été engagée.

Tony Abbott a alors déclaré que Moscou était impliqué dans les événements tragiques en Ukraine, y compris dans le crash du Boeing, et que la participation de la Russie au sommet du G20 à Brisbane dépendrait des résultats de l'enquête.  

Moscou a qualifié d'inacceptables les "déclarations gratuites" du premier ministre et souligné que "certains membres de l'actuel gouvernement australien avaient perdu définitivement toute perception adéquate de la situation en Ukraine et autour de ce pays".
 


Vol MH-17: des experts néerlandais prélèvent des débris de l'avion

Une équipe d'experts néerlandais a commencé de recueillir des débris du Boeing 777 malaisien qui s'est crashé en juillet dernier dans l'est de l'Ukraine, rapporte jeudi le correspondant de RIA Novosti sur place.

A l'heure actuelle, six experts accompagnés par trois policiers hollandais s'activent sur le lieu de la catastrophe. Quatre secouristes de la "république populaire" de Donetsk participent également à l'opération, dont le déroulement est suivi par des observateurs de l'OSCE. La zone d'opération n'est pas encerclée, des tirs d'artillerie retentissent au loin.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk. L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 


Ukraine: la guerre civile se poursuit (Poutine)

La guerre civile continue en Ukraine malgré les ententes de Minsk du 5 septembre, a déclaré mercredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"Un conflit se poursuit en Ukraine, à proximité de la frontière russe. Il s'agit en fait d'une guerre civile. Les tirs sur les villes font toujours des morts parmi les civils, malgré les ententes de Minsk", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique.

Les hostilités en Ukraine ont provoqué la rupture de nombreux liens entre les entreprises russes et ukrainiennes. "Je ne parle même pas de la concurrence déloyale de nos partenaires traditionnels dans le domaine de l'exportation d'armements. Nous faisons face à ces pratiques tous les jours", a ajouté le président.

Kiev a lancé le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Selon les données de l'Onu au 31 octobre, les hostilités ont fait plus de 4.000 morts et plus de 9.000 blessés parmi les civils.

Le 5 septembre, Kiev et les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk, en Biélorussie, avec le concours de la Russie et de l'OSCE.
 


Poutine plaide pour la liberté de l'information sur Internet

Lors d'une rencontre avec de jeunes scientifiques et des professeurs d'histoire tenue mercredi à Moscou, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé contre toute restriction de l'information sur Internet, à l'exception des contenus à caractère criminel.

"Rien ne doit être interdit, sauf ce qui revêt un caractère purement criminel. Quant aux publications négatives, mais pas criminelles, le seul moyen efficace de lutter consiste à exposer un point de vue plus argumenté et plus convainquant", a déclaré le chef de l'Etat.

Et d'ajouter que la société, notamment les historiens, devaient défendre eux-mêmes les positions russes dans l'espace informationnel, la tâche de l'Etat se limitant à apporter le soutien nécessaire.

"La défense de nos opinions et de nos intérêts doit être argumentée et réalisée avec talent, son contenu doit être de bonne qualité, et son emballage attirant et percutant. Je ne dirai pas que l'Etat soit très efficace à cet égard, mais certaines améliorations sont tout de même palpables ces derniers temps", a estimé Vladimir Poutine.

Selon le président, seule la société est à même de réussir dans ce domaine.

"Quand nous montrons que nous avons raison, et que nos actions sont justes tant à l'intérieur du pays que sur la scène internationale, nous gagnons un nombre immense de sympathisants".
 


Russie: plus de 235.000 Ukrainiens ont demandé le statut de réfugié

Plus de 235.000 Ukrainiens ont demandé le statut de réfugié ou l'asile temporaire en Russie depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le Service fédéral des migrations de Russie (FMS).

"Plus de 235.000 ressortissants ukrainiens ont demandé l'asile temporaire ou statut de réfugié auprès du Service des migrations depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine, plus de 207.000 Ukrainiens ont déjà obtenu ce statut", a indiqué le service de presse.

Selon le bilan précédent du FMS dressé le 23 octobre dernier, près de 200.000 Ukrainiens ont obtenu l'asile en Russie et plus de 225.000 personnes ont déposé des demandes afin de se voir accorder le statut de réfugié.

L'afflux de réfugiés venus du sud-est de l'Ukraine a nettement augmenté en Russie depuis juin dernier sur fond d'intensification des hostilités entre les insurgés du Donbass et les forces armées de Kiev. Selon les données du FMS, près de 2,6 millions de réfugiés ukrainiens se trouvent déjà en Russie.
 


L'Ukraine porte ses dépenses militaires à 3% du PIB

L'Ukraine portera ses dépenses militaires de 1,02% à 3% du PIB en 2015, conformément à un décret signé par le président ukrainien Piotr Porochenko, a annoncé mardi soir le service de presse du président.

"Le gouvernement a été chargé de modifier d'urgence le projet de budget d'Etat ukrainien pour 2015 en vue d'assurer le financement prioritaire des programmes militaires. Il est notamment prévu d'augmenter les dépenses militaires, les portant à 3% du PIB" contre 1,02% actuellement, a indiqué le service de presse.

Le vice-ministre ukrainien de la Défense Piotr Mekhed a annoncé fin octobre que l'armée du pays avait acheté de l'équipement militaire pour 11,5 millions de dollars et réparé près de 14.500 unités de matériel de guerre.

Selon le président Porochenko, l'Etat ukrainien s'est engagé dans la voie de la guerre. Kiev a notamment l'intention de moderniser sa Marine et de se doter d'armes de précision et de missiles de croisière dès 2015. Le pays compte lancer la construction d'une usine de munitions dans deux ans.

Kiev a lancé le 15 avril une opération "antiterroriste" d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Selon l'Onu, les hostilités ont fait plus de 4.000 morts et plus de 9.000 blessés parmi les civils. Le 5 septembre Kiev et les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk. Le président Porochenko a annoncé le 25 octobre que le cessez-le-feu avait permis à l'Ukraine de renforcer son armée.
 


Russie: l'industrie de défense renforcée par les sanctions (Poutine)

La Russie est capable de venir à bout des sanctions occidentales visant son industrie de défense, et même de renforcer ses positions en renonçant aux produits importés à vocation militaire, a déclaré mercredi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"La Russie a tout ce qu'il faut pour relever ces défis (les conséquences des sanctions) et renforcer ses positions", a indiqué M.Poutine lors d'une réunion de la commission pour la coopération militaire et technique.

Selon lui, la Russie a élaboré des programmes permettant de renoncer aux produits importés par l'industrie de défense nationale, et a noué des liens avec des pays qui n'ont pas adopté de sanctions contre Moscou. "Ces projets sont tout à fait réalistes et les dépenses ne seront pas si importantes qu'on ne le pensait", a ajouté le chef de l'Etat russe.

Selon un bilan dressé en octobre dernier, la Russie a exporté des armes et matériels de guerre pour 9,8 milliards de dollars. Au terme de l'année 2013, les exportations d'armes russes se sont chiffrées à 15,7 milliards de dollars et le carnet des commandes militaires a atteint un niveau record de 49 milliards de dollars.

La Russie livre ses produits à vocation militaire dans 65 pays et a signé des accords de coopération militaire et technique avec 89 Etats. Parmi les partenaires clés de la Russie figurent l'Inde (42% des exportations militaires russes), la Chine (environ 10%), l'Azerbaïdjan (7%), le Venezuela et l'Algérie (5% chacun).
 


Russie: plus de 235.000 Ukrainiens ont demandé le statut de réfugié

Plus de 235.000 Ukrainiens ont demandé le statut de réfugié ou l'asile temporaire en Russie depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le Service fédéral des migrations de Russie (FMS).

"Plus de 235.000 ressortissants ukrainiens ont demandé l'asile temporaire ou statut de réfugié auprès du Service des migrations depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine, plus de 207.000 Ukrainiens ont déjà obtenu ce statut", a indiqué le service de presse.

Selon le bilan précédent du FMS dressé le 23 octobre dernier, près de 200.000 Ukrainiens ont obtenu l'asile en Russie et plus de 225.000 personnes ont déposé des demandes afin de se voir accorder le statut de réfugié.

L'afflux de réfugiés venus du sud-est de l'Ukraine a nettement augmenté en Russie depuis juin dernier sur fond d'intensification des hostilités entre les insurgés du Donbass et les forces armées de Kiev. Selon les données du FMS, près de 2,6 millions de réfugiés ukrainiens se trouvent déjà en Russie.
 


Boeing 777: les renseignements occidentaux connaissent les auteurs du crash (expert russe)


Les services spéciaux d'Occident savent qui a abattu le Boeing 777 malaisien et pourquoi, mais "manipulent l'information", a déclaré mercredi l'ex-employé du ministère russe des Affaires étrangères, le général en retraite de la Direction générale du renseignement (GRU) Nikolaï Pouchkarev dans une interview accordée à RIA Novosti.

"Les services spéciaux occidentaux et les Américains sont parfaitement au courant de tous les détails concernant les auteurs de la catastrophe et leurs motifs, mais ils manipulent ces informations dans leurs intérêts. Ils ont organisé cette provocation pour accuser la Russie et l'obliger à envoyer ses troupes en Ukraine.  Mais le gouvernement russe n'a pas cédé à cette provocation", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, les Etats-Unis sont intéressés à organiser "un conflit militaire direct entre la Russie et l'Ukraine".

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (sud-est de l'Ukraine).Tous les 283 passagers et 15 membres d'équipage ont perdu la vie dans cette catastrophe.

 


South Stream: la Hongrie déterminée à construire son tronçon

Le premier ministre hongrois Viktor Orban a réaffirmé sa détermination à mener à bien le projet de gazoduc South Stream sur son territoire, écrit mercredi le journal tchèque Pravo.

"L'Allemagne a déjà construit le gazoduc Nord Stream en vue de contourner l'Ukraine qui présente une source potentielle de danger, et nous ne voulons rien de plus de ce que l'Allemagne veut", a déclaré le chef du gouvernement hongrois aux journalistes.

Auparavant, les médias ont rapporté que le parlement hongrois avait approuvé un projet de loi permettant d'accélérer la construction du tronçon hongrois du gazoduc.

Selon M.Orban, il est nécessaire d'assurer l'approvisionnement de la Hongrie en gaz naturel en cas de tout problème lié au transit ukrainien.

Le gazoduc South Stream doit relier la Russie et la Bulgarie par le fond de la mer Noire. Pour réaliser la partie terrestre du pipeline, la Russie a signé des accords intergouvernementaux avec l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Hongrie, la Grèce, la Serbie et la Slovénie. Sa construction a débuté le 7 décembre 2012 dans la région d'Anapa (Caucase russe). Le gazoduc comprendra quatre conduites dont la première doit entrer en service fin 2015.

La Commission européenne cherche à bloquer le projet South Stream. Selon la Commission, le projet South Stream n'est pas conforme aux normes du troisième paquet énergie, qui interdit aux compagnies productrices de gaz de posséder des pipelines principaux dans l'Union européenne.
 

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