Cameroun - Santé. Les pédiatres africains cherchent une meilleure recette pour nutrition enfant

Cameroon Tribune Vendredi le 21 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est dans le cadre de leur 13e congrès dont les travaux ont été ouverts hier à Yaoundé par le Minsanté, André Mama Fouda.

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Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a ouvert hier au palais des Congrès de Yaoundé, les travaux du 13e congrès de la Société camerounaise de pédiatrie (SOCAPED) couplés à ceux du 13e congrès de l’Union des sociétés et associations nationales africaines de pédiatrie (UNAPSA). C’était en présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, des représentants de l’OMS, de l’Association internationale de pédiatrie et de près de 400 pédiatres et autres professionnels de santé de plusieurs pays africains : Sénégal, Mali, Togo, Burkina-Faso, Madagascar, Nigéria…

Les assises qui s’achèvent demain, samedi, sont placées sur le thème : « Nutrition de l’enfant africain : Quel bilan à l’aube du 3e millénaire. » Comme l’explique le Pr. Pierre Tchokoteu, président de la SOCADEP, la faim et la malnutrition restent malgré les avancées technologiques, les défis majeurs de l’heure. Dans les pays en voie de développement, un enfant de moins de cinq ans sur trois, soit environ 171 millions de tout-petits présente un retard de croissance, en raison d’une sous-alimentation chronique. Le Cameroun n’en est pas épargné. Dans certaines régions du pays, un enfant sur deux est malnutri. Les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord viennent en tête. Et les conséquences de la malnutrition vont de l’amaigrissement extrême jusqu’à la mort. « L’enfant est exposé à un tas de maladies, que celui qui est bien nourri ne peut avoir. Si un enfant a déjà le kwashiorkor et qu’il attrape une pneumonie, celle-ci va le tuer. C’est également le cas avec d’autres infections », explique le président de la SOCADEP. Il fait aussi savoir que la sous-alimentation entraîne des retards de croissance, de mauvais résultats scolaires et une faible résistance à la maladie. Celle-ci, comme la surconsommation d’ailleurs, provoque également un risque accru de pathologies chroniques.

Après Ouagadougou en 2012 lors de la 12e édition, les assises de Yaoundé permettent aux pédiatres de faire le point de la situation, afin d’élaborer des plans stratégiques de lutte contre la malnutrition en Afrique. « Le but visé par cette rencontre est que nous puissions passer l’information sur la manière de conduire une alimentation saine, équilibrée de nos enfants. Il est question de voir comment utiliser les produits locaux, dont nous disposons pour assurer une bonne nutrition de nos enfants », a expliqué le Pr. Tchokoteu. En attendant la clôture demain, le ministre André Mama Fouda, leur a demandé de rendre à l’Afrique des enfants bien portants. Avec une alimentation qui puise son équilibre et sa diversité dans les produits du terroir. « Vous avez la possibilité de le faire », leur a-t-il indiqué, avant de les laisser poursuivre leurs travaux.
 

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