Ukraine. Russie: les autorités empêcheront toute "révolution de couleur" (Poutine)

Ria Novosti Vendredi le 21 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les autorités russes mettront tout en œuvre pour éviter qu'une "révolution de couleur" ne se produise en Russie, a indiqué jeudi le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion du Conseil national de sécurité.

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"Dans le monde contemporain, l'extrémisme est souvent instrumentalisé à des fins géopolitiques, pour une nouvelle répartition des sphères d'influence. Nous pouvons voir les conséquences tragiques de la vague de soi-disant révolutions colorées, les souffrances des peuples ayant vécu ces expérimentations irresponsables (…) d'ingérence grossière dans leur vie. Il s'agit pour nous d'une leçon et d'une mise en garde, et nous ferons tout notre possible pour que cela ne se produise jamais en Russie", a déclaré le chef de l'Etat.
 


Mistral: le deuxième bâtiment mis à l'eau à Saint-Nazaire

Le deuxième porte-hélicoptères français Mistral commandé par la Russie a été mis à l'eau jeudi à Saint-Nazaire, annonce vendredi le correspondant de RIA Novosti.

Il s'agit du BPC Sébastopol, le premier des deux navires, le Vladivostok ayant été mis à l'eau en octobre 2013.

La Russie et la France ont signé en 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Marine russe. Le premier navire, le Vladivostok, doit être remis à la Russie en novembre 2014 et le second navire, le Sébastopol, en 2015. Le président français François Hollande a subordonné la livraison des Mistral au règlement politique de la crise en Ukraine.
 


Washington insuffle à l'Europe la peur de la Russie

L'Europe exagère sciemment les craintes de la population face à une prétendue menace russe, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Et il ne s'agit pas que des élucubrations de certains politiciens russophobes, mais une tendance stable appelée à inculquer à la population du Vieux Continent le frisson de "l'arrivée des Russes".

L'amplification de la psychose est à la charge des médias. De la même manière que le fameux chien de Pavlov bave en entendant la cloche, la direction de l'Otan inculque aux Européens le réflexe tout aussi persistant de la "russophobie - rien qu'en mentionnant Moscou les Européens se serrent conter les USA et sont prêts à satisfaire tout caprice de Washington".

La Suède est un parfait exemple. Ce pays a d'abord cherché un sous-marin russe qui se serait rendu près de ses côtes. L'agitation des recherches ressemblaient à celle autour du monstre du Loch Ness. Après presque une semaine de "signalements" provenant de citoyens vigilants qui auraient vu en mer quelque chose ressemblant à un sous-marin, les militaires suédois ont reconnu que toutes les informations sur un sous-marin russe étaient des suppositions. Mais à peine le public suédois s'était calmé qu'une autre menace apparaissait. Cette fois, Stockholm était menacé par les airs. Selon la revue suédoise Expressen, un avion russe avait pénétré dans l'espace aérien du pays et l'avait quitté seulement après l'intervention d'un chasseur suédois. Mais il s'est avéré – même si l'information est passée inaperçue - que l'avion en question n'était pas russe mais français, comme l'a rapporté Newsweek. Les militaires suédois connaissaient son appartenance à l'armée de l'air française mais n'ont pas pour autant démenti le "scoop" d'Expressen.

Les chefs d'armée d'Europe racontent en chœur à la population des "histoires d'horreur" selon lesquelles leurs troupes ne seraient pas prêtes à parer une attaque russe. Les plaintes sont innombrables – manque d'argent, manque de matériel moderne, manque de personnel.

La Suède, les pays baltes et la Pologne ne sont pas les seuls à exprimer leurs craintes face à Moscou. L'anxiété s'entend également dans les discours des chefs militaires autrichiens et allemands.

Washington semble avoir atteint son objectif: si auparavant les pays du Vieux Continent réduisaient volontiers leur budget militaire, aujourd'hui la population de l'UE, effrayée par les spéculations sur les avions, les sous-marins et les "guerres hybrides" russes, est prête à casser sa tirelire pour les besoins accrus de l'Otan.

Cette nouvelle tendance imprimée par Washington, destinée à protéger l'Europe de l'influence russe et à rompre les liens qui existaient depuis des décennies, a été parfaitement captée en Ukraine. Le premier ministre Arseni Iatseniouk a récemment visité la région de Kharkov où il a assisté à la construction d'un mur à la frontière russe. A l'issue de son voyage, il a proposé de renommer son "œuvre" en "rempart européen" séparant l'Europe de la Russie. Mais le plus inquiétant est qu'aucun politicien du Vieux Continent de l'a remis à sa place en apprenant ses plans.
 


Ukraine: les partis politiques parviennent à former une coalition parlementaire

Les représentants de cinq partis ont paraphé l'accord de coalition au parlement ukrainien, a annoncé vendredi un correspondant de RIA Novosti sur place.

Le document a été approuvé par le Bloc de Piotr Porochenko, le Front populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk, Samopomitch, le Parti radical d'Oleg Liachko et le Batkivtchina de Timochenko.

Auparavant, il a été annoncé qu'il ne manquait que la signature d'un représentant du Bloc de Piotr Porochenko.

Ce document devrait être signé par les leaders des partis lors de la première séance de travail du nouveau parlement qui est prévue le 27 novembre.
 


Une délégation de l'Otan à Kiev pour discuter d'un "partenariat particulier"

Les responsables du Conseil de sécurité nationale, du ministère de la Défense et de l'Etat-major des forces armées ukrainiennes rencontreront une délégation de l'Otan qui s'est rendue jeudi en visite de travail à Kiev, indique un communiqué mis en ligne sur le site du ministère de la Défense.

"Le but de la visite est de maintenir le dialogue politique et militaire au plus haut niveau, d'évoquer certaines questions du partenariat particulier en matière de défense entre l'Ukraine et l'Otan et de montrer le soutien apporté à l'Ukraine par l'Alliance", lit-on dans le communiqué.

La délégation de l'Otan est conduite par le président du Comité militaire Knut Bartels qui sera remplacé à ce poste au début de l'année prochaine par le général tchèque Petr Pavel.

Le président ukrainien Piotr Porochenko a antérieurement fait savoir que l'Otan livrerait à l'Ukraine des équipements militaires non létaux et du matériel de combat. Selon lui, l'Alliance assurera également la sécurité cybernétique de l'Ukraine et créera quatre fonds visant à réformer et à soutenir les forces armées du pays.

D'après M. Porochenko, il est encore prématuré de parler de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan. Il estime que cette question ne pourra se poser qu'après la réalisation de certaines réformes.

Des experts affirment pour leur part que l'Ukraine ne pourra prétendre à intégrer l'Alliance atlantique pendant au moins 20 ans.
 


Europe: pas de sécurité sans la Russie (Merkel)

La sécurité en Europe ne peut être assurée qu'avec la Russie, a réaffirmé jeudi la chancelière allemande Angela Merkel, en visite en Pologne.

"C'est seulement avec la Russie que nous pourrons assurer la sécurité en Europe (…). C'est pourquoi les sanctions ne sont pas pour nous un but en soi. Nous tenons à mener le dialogue avec la Russie", a déclaré Mme Merkel dans une allusion au dossier ukrainien.

La chancelière allemande a fait cette déclaration à Krzyzowa, dans le sud-ouest de la Pologne, à l'occasion du 25e anniversaire de la réconciliation historique entre l'Allemagne et son voisin oriental, et alors que les relations de l'Occident avec Moscou traversent la pire crise depuis la fin de la guerre froide en raison de la situation en Ukraine.

Moscou a déclaré à maintes reprises ne pas être impliqué dans les événements dans le sud-est de l'Ukraine. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch a estimé la semaine dernière que les accusations de l'Occident et notamment de l'Otan à l'endroit de la Russie servaient à justifier le renforcement de la présence militaire de l'Alliance à proximité des frontières russes. Par ailleurs, Moscou ne cesse d'appeler les acteurs extérieurs à faire pression sur Kiev pour l'obliger à respecter les accords de Minsk visant à régler la situation dans le Donbass.

Kiev a lancé le 15 avril dernier une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, les autorités de Kiev ont signé à Minsk un accord de cessez-le-feu avec les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, mais les deux parties s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
 


Mistral pour la Russie: l'Otan préoccupé (Stoltenberg)

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui s'est rendu jeudi en visite d'une journée en Estonie, a signalé l'inquiétude des alliés au sujet de la livraison éventuelle de porte-hélicoptères français de classe Mistral à la Russie.

"Les alliés de l'Otan sont préoccupés par le fait que la France pourrait vendre des Mistral à la Russie", a déclaré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse tenue sur la base aérienne d'Emari, non loin de Tallinn.

Le secrétaire général a dans le même temps souligné que la vente de matériel de guerre n'était pas du ressort de l'Otan, et que chaque pays allié était libre de décider de façon autonome.

La livraison du premier bâtiment commandé par la Russie reste en suspens. Les autorités françaises, qui tentent d'amener Moscou à modifier sa position sur la crise ukrainienne, affirment que les "conditions ne sont toujours pas réunies" pour remettre le navire à la partie russe. Moscou a fait savoir à cette occasion qu'il attendrait jusqu'à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et que les montants réclamés seraient rendus publics.

Paris a immédiatement réagi à cette mise en garde russe. Le président François Hollande a promis de décider de la livraison des porte-hélicoptères à la Russie "en dehors de toute pression" et en fonction des intérêts de la France.
 


Sanctions: la National Geographic Society poursuit sa coopération avec Moscou

La National Geographic Society américaine poursuivra sa coopération avec la Russie malgré les sanctions, a déclaré jeudi à Washington John Fahey, président du conseil d'administration de la National Geographic Society.

"Nous allons poursuivre notre coopération avec la Russie. Nous menons des études scientifiques sur l'archipel François-Joseph dans le cadre du programme de la National Geographic Society +Mers intactes+. C'est très important pour nous et pour le monde entier, puisque cela permet de préserver les océans et leur faune. Notre coopération avec la Russie sur ce projet a été très positive", a indiqué M.Fahey.

Les sanctions américaines contre la Russie et les mesures de rétorsion prises par Moscou ne concernent pas la coopération scientifique. Mais le caractère vague des sanctions américaines, surtout celles visant le secteur financier russe, peut entraver les opérations de n'importe quelle organisation ou institution américaine qui coopère avec la Russie.

Selon le responsable, les sanctions portent préjudice à la coopération russo-américaine. "Mais nos relations avec les chercheurs et les géographes ne sont pas touchées, elles sont très solides", a conclu M.Fahey.
 


Ukraine: aggravation du conflit en cas de livraison d'armes US (Moscou)

Le conflit en Ukraine ne tardera pas à s'intensifier si Washington décide de fournir des armes à Kiev, a déclaré jeudi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.

"Les Etats-Unis figurent parmi les initiateurs du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine. S'ils vendent des armes à ce pays, le conflit continuera à s'intensifier", a répondu M. Patrouchev, commentant pour RIA Novosti la proposition de l'administration américaine de livrer des armes à l'Ukraine.

Le directeur adjoint du conseil de sécurité nationale Anthony Blinken a auparavant invité la Maison Blanche à étudier la possibilité de livrer des "armes létales" à Kiev.
 


Ukraine: Paris soutient le format de Weimar pour régler le conflit

Paris soutient tous les formats susceptibles de régler le conflit en Ukraine, y compris le "triangle de Weimar" réunissant la France, l'Allemagne et la Pologne, a annoncé jeudi le porte-parole de la diplomatie française Romain Nadal.

"La France est également attachée au format «Triangle de Weimar», qui permet de nous coordonner avec nos partenaires allemands et polonais", a déclaré M. Nadal lors d'un point de presse.

Il a notamment rappelé que le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s'était rendu à Kiev en février dernier "dans une période d'extrême tension".

C'est également dans le cadre de ce format que le chef de la diplomatie française a reçu le 24 octobre à Paris ses homologues allemand et polonais, Frank-Walter Steinmeier et Grzegorz Schetyna, pour évoquer la situation en Ukraine.

M. Steinmeier a rencontré mardi le président ukrainien Piotr Porochenko pour étudier la possibilité de poursuivre le dialogue au "format de Weimar". M. Schetyna a pour sa part indiqué jeudi que Varsovie était prêt à soutenir ce format pour régler le conflit dans l'est de l'Ukraine.
 


Les USA veulent instaurer un ordre hiérarchique dans le monde (diplomate russe)

La communauté internationale assiste à une tentative d'établir un ordre mondial rigoureusement hiérarchisé et ayant la forme d'une pyramide au sommet de laquelle on trouverait les Etats-Unis et leurs alliés, a déclaré mercredi à RIA Novosti la représentante permanente de la Russie auprès de l'UNESCO, Eleonora Mitrofanova.

"Le comportement de ce genre fait généralement en sorte que l'opinion de la plupart des pays membres de l'Onu est complètement ignorée", a indiqué la diplomate.

Mme Mitrofanova a annoncé mardi que l'UNESCO avait décidé de fermer son bureau à Moscou au second semestre 2015 en raison de difficultés financières.
 


Washington veut assujettir Moscou, peine perdue (Poutine)

Les Etats-Unis veulent assujettir la Russie, mais personne n'y arrivera jamais, a déclaré mardi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"Ils ne veulent pas nous humilier, ils veulent nous assujettir. Ils souhaitent régler leurs problèmes à nos dépens, nous placer sous leur domination. Personne n'a jamais réussi à le faire avec la Russie et personne n'y arrivera jamais", a indiqué M.Poutine lors d'un forum du Front populaire de Russie, commentant la déclaration d'un participant au forum selon laquelle Washington entend humilier Moscou.

Dans le même temps, le président russe a noté que les Etats-Unis avaient réussi à dominer "leurs pays-satellites".

"Malheureusement, beaucoup de leurs alliés essaient de défendre des intérêts étrangers aux dépens - c'est évident - de leurs propres intérêts nationaux pour des raisons inconnues et avec une perspective inconnue", a ajouté M.Poutine.
 


L'UE force la Serbie à adhérer aux sanctions antirusses

La Serbie doit se joindre aux sanctions antirusses si elle souhaite adhérer à l'Union européenne, a annoncé le commissaire de l'UE chargé de la politique régionale Johannes Hahn à la veille de sa visite à Belgrade.

"Dans le cadre des négociations sur l'adhésion, la Serbie s'est engagée juridiquement de concerter sa position avec celle de l'UE sur des questions difficiles telles que les sanctions décrétées contre la Russie. Il s'agit d'un moment très important, et nous nous attendons à ce que Belgrade respecte cet engagement", a déclaré le commissaire européen dans une interview accordée au journal serbe Večernje novosti.

Selon lui, l'UE ne force pas Belgrade "à faire un choix simple", compte tenu des liens historiques qui existent entre la Serbie et la Russie. Dans le même temps, Belgrade s'est fixé comme objectif stratégique l'adhésion à l'Union européenne, rappelle le commissaire.

Suite à l'adhésion de l'ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Fédération de Russie à l'issue du référendum du 16 mars 2014, l'UE et les Etats-Unis ont imposé plusieurs séries de sanctions à l'encontre de Moscou visant plusieurs personnalités, banques et entreprises russes.

Le président serbe Tomislav Nikolić a auparavant annoncé que son pays soutenait l'intégrité territoriale de l'Ukraine mais ne participerait pas aux sanctions antirusses.
 


Les Allemands opposés à de nouvelles sanctions antirusses (sondage)

Les Allemands s'opposent aux sanctions supplémentaires contre la Russie suite à la situation en Ukraine, témoigne un sondage réalisé par la chaîne télévisée allemande ARD.

Selon le sondage, 43% des personnes interrogées estiment suffisantes  les sanctions déjà imposées, 27% se sont prononcées pour la levée de ces dernières.

Seulement 19% soutiennent la possibilité de sanctions supplémentaires de la part de l'UE et les Etats-Unis.

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées sur fond de crise en Ukraine et d'adhésion de la Crimée à la Russie. Fin juillet, les Etats-Unis et l'UE ont instauré des sanctions contre plusieurs secteurs de l'économie russe. Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires en provenance des pays ayant décrété des sanctions à l'encontre de la Russie.

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