Cameroun - Energie. Le Cameroun de nouveau plongé dans le noir, à cause d’incessantes coupures d’électricité

Investir au Cameroun Lundi le 24 Novembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Une bonne partie de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, est pratiquement restée dans le noir le week-end dernier.

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A l’origine de cette interruption de la distribution de l’énergie électrique, a annoncé Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, des dommages causés aux installations électriques par l’explosion d’un entrepôt de bouteilles de gaz domestique au quartier Etoudi, le 22 novembre 2014 vers 20h.

Cependant, avant cet incident du 22 novembre, Eneo avait déjà annoncé, par communiqué daté du 20 novembre, la survenue, de 5h à 8h dans la matinée du 22 novembre, de perturbations sur le réseau de distribution de la capitale et ses environs, pour cause de «travaux d’élagage sur la ligne de transport Oyomabang-Mangonbé». En réalité, ces perturbations, c’est depuis au moins deux semaines que les populations de la capitale camerounaise les vivent, suite aux interruptions répétées, plusieurs fois dans la même journée, de la distribution de l’énergie électrique.

Une galère que vivent aussi les populations de la capitale économique, ainsi qu’on a pu le constater ce week-end. En effet, dimanche 23 novembre 2014, tous l’arrondissement de Douala IV, qui abrite la zone industrielle de Bonabéri, est restée dans le noir de 13h à 3h ce matin. L’opérateur de l’électricité a expliqué cet autre désagrément par une panne survenue sur un transformateur.

Mais pour les populations, aussi bien celles de la capitale économique que politique du Cameroun, ces interruptions présagent déjà des sempiternelles coupures d’électricité, qui plongent généralement le pays dans le noir durant la saison sèche (à partir de janvier). Une période marquée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, et dont le corollaire est la réduction des capacités de production de l’énergie électrique dans un pays au déficit déjà criard.

En 2013, le concessionnaire du service public de l’électricité avait annoncé la fin de cette mauvaise période pour les ménages et entreprises camerounaise, avec la mise en service au mois de mars, de la centrale à gaz de Kribi. Mais dans les faits, cette promesse tarde encore à être tenue.

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