Cameroun - Politique. Cameroun: La diaspora, source d’idées neuves

Jean Baptiste KETCHATENG | Cameroon Tribune Mardi le 09 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est l’une des conclusions d’un débat organisé samedi sur le rôle des migrants dans le développement national.

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Parmi les conditions à réunir pour tirer le meilleur parti du potentiel novateur de la diaspora camerounaise, en vue de la faire participer à l’émergence économique de notre pays, il y a des «petites choses». Celles qui ne coûtent rien, selon le mot de Didier Djoumessi, modérateur du débat organisé samedi à l’ouverture du salon économique biennal Promote à Yaoundé. On devrait pour cette diaspora, «ouvrir les portes, s’en rapprocher et discuter avec elle pour comprendre ce à quoi elle aspire», a suggéré Tatiana Lobe Fouda, représentante de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

D’autres, en revanche, ne tiennent pas tant à ce qu’on se penche sur eux. Pour Francis Pouatchoua, patron d’une société de services informatiques qui travaille aux Etats-Unis et en Allemagne, il n’y a qu’à maintenir le rythme. «Le Cameroun avance. Il faut simplement que ce mouvement vers l’avant se poursuive pour avoir de l’énergie, des télécommunications qui permettent de disposer d’une bonne connexion Internet, des routes… Il faut aussi libéraliser et transformer l’esprit du service public afin que ses agents traitent l’usager comme un client et non comme un importun», pense ce quadragénaire.

De toutes les façons, observera, pour sa part, Jerry Cheambe, président-directeur-général d’une société de services en Afrique du Sud, la diaspora reviendra. « C’est comme le règlement d’une dette morale », ajoute M. Djoumessi. Car pour les uns et les autres, la contribution de la diaspora au développement général du Cameroun paraît telle une obligation d’autant plus pressante que ces Camerounais « en déplacement » ont acquis ailleurs des savoirs et des manières de voir qui ne peuvent qu’enrichir leur pays.

Il faudrait, par exemple, analyse Francis Pouatchoua, garder à l’esprit que le meilleur moyen de se développer, c’est d’instaurer un esprit d’entreprise. « Chaque chose que je fais doit avoir un but économique. Il ne peut s’agir de philanthropie. Même quand j’investis et gagne moins que cela m’aurait rapporté en Allemagne, ou quand une part de l’investissement consiste à former des jeunes aux techniques nouvelles, c’est en prévision de gains futurs », explique ce manager favorable au libéralisme économique qui s’adapterait aux réalités locales. Pour tous, au final, l’essentiel est, en effet, de s’adapter. Y compris au rythme politique.

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