L’ambiance de séparation est différente d’un établissement à l’autre, à l’occasion du départ en congé de Noël.

ADS

Jeudi, il y avait contrôle continu dans  plusieurs classes du lycée de Nkolndongo. Ces évaluations  comptent pour la troisième séquence, affirme Anne Ateba Ndoumou, le chef d’établissement qui justifie ce choix à la veille de la remise des bulletins « Ce sont des évaluations libres, programmées par les enseignants pour garder les élèves alertes », dit-elle. Dans son établissement, son staff et elle ont préparé la fin du trimestre en plusieurs séquences en préservant les cours. Mercredi dernier, par exemple, les meilleurs élèves du lycée de Nkolndongo ont été récompensés lors d’une petite manifestation à laquelle ont pris part les parents. Il était question d’encourager le mérite et de susciter l’émulation chez les autres. Les bulletins sont prêts, les conseils de classe ont été tenus, les rapports d’activités du trimestre sont préparés et vont être acheminés à la délégation départementale des Enseignements secondaires.

C’est la même ambiance studieuse au collège laïc Charles Lwanga. Ici, les évaluations ont commencé mercredi et s’achèveront ce vendredi, juste avant la séparation. Jean Lebel Mbida explique qu’il n’est pas question de relâcher, mais de maintenir les élèves en éveil jusqu’au départ en congé. « Les élèves ont deux semaines pour se reposer, argumente le surveillant général adjoint. Même son de cloche, tout à côté,  à l’école primaire  Charles Luwanga. Aucun élève dans la cour au moment du passage du reporter de CT. Les instituteurs dispensent les enseignements. Une enseignante explique que tout est prêt : les bulletins remplis, les réunions d’usage se sont tenues, un casse-croûte était programmé hier après-midi à l’attention du staff.

Dans d’autres établissements, c’est déjà les congés ou presque. Dans une école primaire de la place, pas l’ombre d’un enseignant ou de responsable. Et comme le chat n’est pas là, la souris danse, naturellement. Les élèves sautent partout, ils crient, vont et viennent. La cour est parsemée d’ordures. Il revient au groupe de l’après-midi de s’occuper de la propreté. Ce sera certainement fait vers la fin de journée, pense un élève. C’est aussi la récréation chez leurs camarades anglophones de la Government Bilingual Primary School. Les enfants occupent les heures libres à faire la propreté. Les élèves des cours élémentaires et cours moyens ont été commis à la tâche, renseigne Emmanuel Tatah, instituteur. Ils balaient et lavent les salles de classe. Les garçons assurent le ramassage des ordures dans la cour de récréation. Le chef d’établissement, tient une réunion avec ses enseignants.

ADS

 

Lire aussi : Le Directeur de l'ESSTIC suspend les cours en classe de Journalisme Deuxième Année. Les raisons