Ukraine. Ukraine: pas de nouvelles sanctions européennes contre la Russie (Hollande)

Ria Novosti Vendredi le 19 Décembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les leaders de l'UE n'ont pas décidé d'adopter de nouvelles sanctions contre la Russie, la "désescalade" de ces dernières dépendra de la situation en Ukraine, a déclaré jeudi soir le président français François Hollande.

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"Il n'y a pas eu de nouvelles sanctions parce qu'il ne devait pas y en avoir. La désescalade des sanctions dépendra de progrès que nous constaterons", a indiqué aux journalistes le chef de l'Etat français à l'issue du sommet de l'UE.

"Les sanctions ont été imposées pour des raisons concrètes et elles ne peuvent être levées que si ces dernières disparaissent", a pour sa part déclaré la chancelière allemande Angela Merkel. Selon elle, l'UE considère la crise ukrainienne comme un "défi stratégique".

Le communiqué final du sommet indique que la situation dans l'est de l'Ukraine reste toujours "une source de sérieuses préoccupations".
 


UE/Russie: une stratégie à long terme nécessaire (Tusk)

L'Union européenne a besoin d'une stratégie à long terme concernant la Russie, qui constitue un "problème stratégique", a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk à l'issue d'un sommet de l'UE.

"L'Europe a véritablement besoin d'une stratégie unie sur l'Ukraine, particulièrement au sujet de la Russie. Comme je l'ai fait remarquer il y a deux semaines, c'est la Russie qui est notre problème stratégique actuellement, pas l'Ukraine", a indiqué M. Tusk, qui a pris ses fonctions de président du Conseil européen le 1er décembre.

Selon lui, "le principal défi n'est pas uniquement l'approche de la Russie concernant l'Ukraine, mais aussi envers l'UE", et un dîner de travail a permis de constater que l'UE était "plus unie que jamais su cette question".

"Bien entendu, il ne faut pas d'idéologies radicales. Notre entretien a été très pragmatique, car le comportement de la Russie nécessite une réaction pragmatique", a-t-il indiqué.

"Nous avons besoin d'une stratégie à long terme, parce que ce conflit et la situation complexe entre l'Ukraine, la Russie et les autres partenaires orientaux de l'UE exige un plan sur des années, pas sur des semaines et des mois", a conclu M. Tusk.

L'Union européenne a adopté jeudi un nouveau train de sanctions contre la Crimée, interdisant d'investir dans cette république qui a adhéré à la Russie en mars dernier. Les leaders de l'UE n'ont toutefois pas décidé d'adopter de nouvelles sanctions contre Moscou.
 


Russie: le budget militaire atteindra 50 mds USD en 2015 (Poutine)

Le budget du ministère russe de la Défense pour 2015 atteindra 50 milliards de dollars, soit dix fois moins que le budget militaire des Etats-Unis, a annoncé jeudi à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

"Le budget du ministère de la Défense augmentera en 2015 pour atteindre près de 50 milliards de dollars, alors que le budget du Pentagone est dix fois plus important et s'élève à 575 milliards", a indiqué M.Poutine lors de sa 10e grande conférence de presse annuelle.

Le président a noté que la Russie ne mène pas de politique agressive et ne possède que deux bases militaires à l'étranger, dans des pays à risque terroriste élevé - au Kirghizstan et au Tadjikistan.

M.Poutine a en outre rappelé que les vols de bombardiers stratégiques russes ont repris il y a quelques années, alors que les avions américains n'ont jamais cessé leurs vols de patrouille.
 


S-300 pour Minsk: Moscou remettra quatre systèmes d'ici octobre 2015

La Russie livrera à la Biélorussie quatre divisions de missiles sol-air S-300 d'ici octobre 2015, a annoncé jeudi à Minsk le ministre biélorusse de la Défense Andreï Ravkov.

"Les missiles ont déjà été livrés, la livraison des autres éléments de ces systèmes est prévue d'ici octobre 2015", a indiqué M.Ravkov devant les journalistes.

Selon lui, les systèmes S-300 seront déployés à Grodno, Brest et Polotsk.

Les missiles S-300 sont destinés à protéger les grands sites industriels et civils, les bases militaires et les postes de commandement contre une attaque aérospatiale. Les S-300 sont capables de détruire les missiles balistiques et de croisière, ainsi que d'abattre les avions à une distance de 150 km et à une altitude allant jusqu'à 27 km.
 


"Liberté de l'Ukraine": la nouvelle loi menace les relations Russie-USA (Moscou)

L'"Acte de  soutien à la liberté de l'Ukraine" signé jeudi par le président américain Barack Obama, qui permet de mettre en place de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver pour longtemps la coopération entre Moscou et Washington, annonce vendredi le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Jeudi, un entretien téléphonique a eu lieu à l'initiative de la partie américaine entre les chefs de la diplomatie russe et américain Sergueï Lavrov et John Kerry.

"Les parties ont évoqué les problèmes du règlement palestino-israélien ainsi que la crise ukrainienne. Sergueï Lavrov a également indiqué que la loi "de soutien à la liberté de l'Ukraine", signée par le président américain et lourde de nouvelles sanctions contre la Russie, est susceptible d'entraver de façon durable les possibilités de coopération normale entre nos pays", annonce le communiqué.

Jeudi, le président américain Barack Obama a signé l'Acte de soutien à la liberté de l'Ukraine 2014 (Ukraine Freedom Support Act 2014). Le document vise à "imposer des sanctions à l'encontre de la Russie et à livrer une aide supplémentaire à l'Ukraine". Le président américain a déclaré que quoiqu'il ait signé la loi l'autorisant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, il n'avait pas envie de le faire pour le moment.
 


Poutine: optimiste, antiaméricain et populaire

Plus de trois heures auront été nécessaires au président russe Vladimir Poutine pour brosser un tableau complet de la Russie et du monde lors de sa 10e grande conférence de presse, écrit vendredi 19 décembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

La situation économique, l'Ukraine, les sanctions occidentales, l'opposition russe, les hauts fonctionnaires, les compagnies publiques, la vie privée, les plans pour 2018: tous ces thèmes ont été développés par le chef de l'État à la demande des journalistes. Dans ses réponses, Poutine s'est montré absolument optimiste, insistant sur le fait que le pays allait dans la bonne direction sous sa présidence. Deuxièmement, il est apparu comme un homme politique avec une position très antiaméricaine, non dissimulée, et, troisièmement, comme un leader convaincu de sa popularité auprès du peuple qui peut se permettre, par exemple, de conseiller à la population de subir la crise pendant encore quelques années.

La conférence de presse a commencé par un passage en revue des indices économiques, qui n'indiquent rien de catastrophique pour le pays selon le président. Les principaux indicateurs - faible croissance du PIB, excédent budgétaire et balance commerciale positive - sont corrects, l'industrie se développe et la production agricole bat des records. Le secteur social se porte bien également avec un taux de chômage inférieur à 5%, une dynamique démographique positive, un capital de maternité maintenu et même en augmentation.

Un journaliste ukrainien a interrogé Poutine de manière désobligeante sur l'Ukraine et les actions des militaires russes dans le pays. Cependant, le président russe a répondu calmement sur tous les points en appuyant sur le rétablissement de l'espace "politique général" de l'Ukraine, ce que la Russie souhaite également. Le thème de la crise dans le pays voisin a débouché sur la situation internationale et l'avis du gouvernement russe à ce sujet.

La réaction du président à une remarque lui préconisant de reconnaître honnêtement que la Russie avait été frappée par les sanctions uniquement à cause de la Crimée et rien d'autre a été très éloquente. Rien de tel, a répondu le président, pour revenir à l'image de l'ours de la Taïga qu'il vaut mieux ne pas agacer.

D'après Poutine, la politique occidentale vise à enchaîner cet ours "pour lui arracher les griffes et les dents avant de l'empailler". Poutine s'exprimait de manière ostentatoire dans des termes durs à l'égard des États-Unis sans jamais mentionner l'Union européenne, hormis quand il a fait allusion à la signature de l'accord entre le président Viktor Ianoukovitch, l'opposition ukrainienne et trois ministres européens des Affaires étrangères. Selon le président russe, les Américains se dressent constamment contre la Russie, sont en position d'agresseurs, alors que la Russie ne fait que se défendre et demande de ne pas ignorer ses intérêts nationaux.

Curieusement, Poutine ne considère pas Mikhaïl Khodorkovski comme une "cinquième colonne", alors que ce dernier avait promis de ne pas faire de politique mais prétend aujourd'hui à l'élection présidentielle. Il a été demandé à Poutine s'il ne regrettait pas d'avoir gracié l'ex-chef de Ioukos. Le président a déclaré avoir pris cette décision pour des "raisons humanitaires". Il a souligné: "Khodorkovski écrivait à l'époque que sa mère était très malade. Vous savez, une mère c'est sacré, je le dis sans aucune ironie. Il avait purgé la majeure partie de sa peine, alors pourquoi le laisser en prison s'il pouvait ne pas avoir l'occasion de dire au revoir à sa mère?". Néanmoins, en disant que Khodorkovski "ne semblait pas avoir l'intention de faire de la politique", le président a poursuivi: "C'est son choix. Il a le droit de le faire comme tout citoyen russe". Khodorkovski a réagi hier sur Twitter: "Il m'a permis de dire au revoir à ma mère. C'est vrai. Il n'a pas laissé toucher à la famille - c'est vrai. C'est pourquoi c'est un opposant politique, pas un ennemi".
 


Sur la Russie, Merkel continue de suivre les USA

Le gouvernement allemand n'a toujours pas élaboré de plan pour surmonter la crise ukrainienne, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Les divergences restent considérables entre la chancelière et son ministre des Affaires étrangères: alors qu'Angela Merkel parle en permanence de la responsabilité de la Russie dans l'escalade de la situation en Ukraine et de "sanctions justifiées", Frank-Walter Steinmeier est préoccupé par l'avenir des relations russo-allemandes.

Les difficultés sur le marché monétaire russe ne préoccupent visiblement pas Merkel autant que la "stabilité de l'Ukraine". Il est donc peu probable que les sanctions antirusses de l'UE soient levées, alors même que les USA préparent de nouvelles mesures. La chancelière a réaffirmé hier au Bundestag sa détermination à "défendre les intérêts de Kiev". Accusant la Russie de vouloir faire éclater l'Europe, Merkel a souligné que les sanctions occidentales étaient "inévitables". Gregor Gyzi, de la fraction d'opposition Die Linke, a répondu: "L'avenir de l'Europe est impossible sans la Russie. Et la voie des sanctions que vous (Merkel) avez choisie est complètement erronée".

Frank-Walter Steinmeier s'efforce de trouver le potentiel pour faire renaître les "relations russo-allemandes et russo-européennes". Il ne doute pas que la confiance entre l'Allemagne et la Russie ait été détruite à cause de la crise ukrainienne, mais espère que les efforts mutuels permettront de la recouvrer. Le porte-parole du ministre a également souligné que les sanctions de devaient pas être une fin en soi.

En Allemagne, la coalition au pouvoir est donc toujours divisée. D'un côté, la chancelière Angela Merkel se tourne constamment vers les USA. De l'autre, le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier cherche à sauver les bonnes relations avec la Russie et garder le pays comme partenaire économique et politique de Berlin.

Hier au sommet de l'UE, les dirigeants de certains pays européens se sont dits préoccupés par le fait que les difficultés financières de la Russie puissent nuire à l'économie européenne.
"Personne n'a besoin d'une Russie en difficulté. Il faut revoir l'approche de ce pays, changer l'attitude qui prédominait jusqu'à présent", a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi.

Le président français François Hollande s'est prononcé pour un assouplissement des sanctions "à certaines conditions". "La situation économique difficile de la Russie est une mauvaise nouvelle. Aussi bien pour elle que pour l'Ukraine, l'UE et le reste du monde", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Toutefois, Bruxelles a approuvé hier des sanctions supplémentaires contre la Crimée.

Les dirigeants européens interdiront aux compagnies de l'UE d'investir dans l'économie de la presqu'île, d'y acheter des biens immobiliers et d'offrir des services touristiques. Le ministère russe des Affaires étrangères considère ces mesures comme une tentative de sanctionner les habitants de la péninsule pour l'avoir reconnue comme territoire russe.
 


Crise du rouble: des géants du textile suspendent les livraisons en Russie

De grandes marques internationales de vêtements, de chaussures et d'accessoires ont suspendu les livraisons dans leurs magasins en Russie en raison de la brusque chute du rouble, écrit vendredi le quotidien Vedomosti.

Parmi les marques concernées figurent le groupe Inditex (marques Zara, Oysho, Bershka) et BNS Group, qui gère en Russie les chaînes  Calvin Klein, Armani Jeans, Michael Kors, et TopShop.

Comme l'a indiqué le directeur général de BNS Denis Bogatyrev, la compagnie devait entamer les livraisons pour le printemps prochain fin décembre, mais a pris une pause jusque fin décembre 2014 – début janvier 2015. Selon lui, les modifications ne concernent pas l'ensemble du portefeuille du groupe.

Le groupe Kira Plastinina style, qui détient les marques Kira Plastinina et Lublu, a également suspendu les achats aux  fournisseurs et négocie de nouvelles conditions, a fait savoir le directeur général Jan Heere.

Les distributeurs de vêtements interrogés par Vedomosti espèrent que le cours du rouble se stabilisera d'ici début 2015 afin de pouvoir planifier leur travail pour l'année. Dans les régions russes, où le pouvoir d'achat est plus bas, des marchands de vêtements et de chaussures ont demandé aux centres commerciaux un répit dans le versement des loyers.

Cependant, les grossistes ne peuvent pas augmenter leurs prix, car les ventes sont en stagnation depuis décembre, a déclaré un cadre dirigeant de la chaîne de chaussures Zenden. "Les clients sont très sensibles", confie un de ses collègues.

Le rouble, qui a perdu depuis le début de l'année 42% de sa valeur face à l'euro et 49% face au dollar, a connu en début de semaine son plus fort décrochage depuis la crise de 1998.
 


Ukraine: des négociations du groupe contact vendredi (insurgés)

Le porte-parole officiel de la république autoproclamée de Donetsk Denis Pouchiline a confirmé que des négociations du groupe de contact pour le règlement en Ukraine se tiendraient vendredi par Skype.

M. Pouchiline "a confirmé qu'une conférence par Skype se tiendrait aujourd'hui", a indiqué à RIA Novosti un représentant de l'intéressé, sans préciser l'heure à laquelle elle aurait lieu.

Jeudi, une agence d'information locale de Donetsk a annoncé la possibilité de telles négociations. Elles pourraient permettre de fixer la date d'un nouveau round de pourparlers à Minsk.  

Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.300 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et causé d'importantes destructions dans la région. Plus de 9.000 personnes ont été blessées.

Le 5 septembre, Kiev et les dirigeants des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont signé un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie et de l'OSCE. Les deux parties se sont accusées mutuellement de violer la trêve. Un autre cessez-le-feu conclu entre forces gouvernementales et brigades indépendantistes du Donbass est entré en vigueur le 9 décembre dernier.
 


L'UE sanctionne la Crimée

L'Union européenne a approuvé de nouvelles sanctions contre la Crimée, que les Européens continuent de considérer comme un territoire ukrainien, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

Cette décision est la plus sérieuse dans le cadre de la politique européenne de non-reconnaissance de la réunification de la presqu'île avec la Russie. Ces mesures pourraient entraîner des difficultés pour les supermarchés Metro et Auchan déjà installés en Crimée et remet en question la vente de voitures européennes, à peine mise en place. Les projets d'infrastructure, notamment dans le secteur énergétique, risquent également de rencontrer des problèmes.

La situation en Ukraine fut l'un des premiers sujets évoqués hier au sommet de l'UE dans le cadre d'une réunion de deux jours à Bruxelles. "Le Conseil européen a imposé de nouvelles sanctions importantes par écrit. Il est question de mesures concernant le commerce et les investissements contre la Crimée et Sébastopol", a déclaré hier la porte-parole du service diplomatique de l'UE Maja Kocijancic. Les dirigeants européens ont convenu d'interdire aux entreprises d'investir dans l'économie de la Crimée, d'y acquérir de l'immobilier, de construire des sites d'infrastructure et d'offrir des services touristiques.

Il a également été annoncé hier que les navires de croisière européens ne seraient plus autorisés à entrer dans les ports de la péninsule. Les arguments écrits et les détails de cette décision seront rendus publics aujourd'hui et entreront en vigueur samedi.

Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié les actions du Conseil européen de "discrimination envers les habitants de la Crimée et de Sébastopol pour des raisons politiques", et menacé de réagir en conséquence.

Il est encore difficile d'évaluer les conséquences de ces nouvelles sanctions. D'une part, les compagnies européennes ont déjà tiré un trait sur des projets sérieux en Crimée, et la Russie ne comptait pas sur la participation d'investisseurs et de fournisseurs européens dans l'économie de la presqu'île. Dans le même temps, en l'absence d'interdiction directe, les affaires européennes étaient jusque-là présentes en Crimée d'une manière ou d'une autre.

Les constructeurs automobiles ne savent pas encore comment réagir à ces nouvelles sanctions. Le communiqué d'hier parle d'interdire l'exportation de véhicules. Les acteurs du marché automobile ignorent si cela concerne les fabricants ou les concessionnaires et attendent une note explicative qui devrait être publiée aujourd'hui au journal officiel de l'UE.

Ces sanctions pourraient également poser problème pour la modernisation de l'infrastructure de la Crimée car il est difficile de remplacer les fournisseurs étrangers de turbines à gaz de moyenne et grande puissance.    
 


Sanctions: l'UE interdit les investissements en Crimée

L'Union européenne a adopté jeudi un nouveau train de sanctions contre la Crimée, interdisant d'investir dans cette république qui a adhéré à la Russie en mars dernier, a annoncé le Conseil de l'UE.

"Le Conseil a adopté des sanctions supplémentaires importantes concernant les investissements et le commerce avec la Crimée et la ville de Sébastopol (...). A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes", lit-on dans un communiqué du Conseil.

Les opérateurs de l'UE se voient interdire de fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol. Les navires de croisière européens ne pourront plus faire escale dans les ports de Crimée, sauf cas d'urgence. Toutefois, les contrats existants seront honorés jusqu'au 20 mars.


Il sera également interdit d'exporter des biens et technologies vers la Crimée et Sébastopol. Cette sanction concerne les transports, les télécommunications, la production de pétrole, de gaz et d'autres ressources minières.

Il s'agit du troisième train de sanctions visant spécifiquement la Crimée, les deux premiers remontant à juin et juillet.

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