Cameroun - Emploi. Entreprises publiques: Les ex-employés de nouveau dans la rue

La Nouvelle Expression Vendredi le 09 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils continuent de manifester leur mécontentement, malgré la tenue mercredi 07 janvier dernier, de la troisième session du comité de concertation et du suivi du dialogue social.

ADS



 

« Que le Minfi (ministère des finances Ndlr) tienne compte des recommandations et conclusions de l’audit du cabinet B.p » « Les ex-employés des sociétés d’Etat liquidées ou restructurées demandent le respect de l’instruction présidentielle numéro 007 soit exécutée définitivement » « Le collectif des ex-employés ou restructurées réclament toujours le paiement intégral de leurs droits sociaux suspendus depuis… ». Ce sont des revendications que l’on peut lire sur des pancartes brandies par les ex-employés des sociétés des sociétés d’Etat liquidées, en cette matinée ensoleillée du mercredi 07 janvier 2015. Ils sont une quarantaine de manifestants, réunis devant les locaux du ministère des finances (Minfi) à depuis deux semaines. Des hommes et femmes qui revendiquent leurs droits sociaux. «Nous ne sommes pas des mendiants, nous revendiquons seulement nos droits» lance l’un deux. Ils sont assis à l’extérieur du bâtiment, sur les marchent qui mènent à l’entrée principale du ministère. Certains sont couchés à même le sol. Coïncidence ou non  au même moment, Grégoire Owona, le ministre du travail et de la sécurité sociale (Mintss) tient au sein de son département ministériel, la troisième session du comité de concertation et du suivi du dialogue social.

Sur la table des discussions entre le Mintss et les membres du comité de concertation et du suivi du dialogue social, quatre dossiers «épineux» sont sur la table. Il est question lors de cette concertation, de la réforme de la sécurité sociale, le paiement des droits sociaux aux ex-employés de l’Etat, l’exonération de l’Irpp sur les indemnités de fin de carrière ; la revalorisation du Smic. Pour Isaac Bissala, le président de l’union générale des travailleurs du Cameroun (Ugtc) la solution au problème serait la dissolution du comité de concertation et du suivi du dialogue social. Selon Alain Blaise Batongue, le secrétaire général du Gicam, la réunion tripartite entre employeurs, travailleurs et l’Etat du Cameroun (le facilitateur) ne devrait pas être le lieu pour des revendications individualistes des syndicalistes, mais un lieu de concertation entre les différents acteurs sociaux. Le comité de concertation et du suivi du dialogue social est une instance permanente qui se réunit chaque trimestre pour une évaluation des préoccupations  à caractère sociale et tripartite. La rencontre du mercredi 07 janvier était l’occasion pour les membres du comité, de plancher sur les différentes préoccupations formulées par les parties lors de la dernière réunion tenue au mois de  septembre 2014. En attendant les résolutions du comité,  les ex-employés des sociétés d’Etat liquidées continuent de broyer du noir devant les services du Minfi.

Jean Daniel Obama (stagiaire)

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS