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Cameroun - Politique. Quand l'élite Rdpc savonne le planche à Paul Biya

La Nouvelle Expression Mercredi le 14 Janvier 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans la perspective du renouvellement des organes de son parti, Paul Barthelemy Biya'a Bi Mbondo, le président du parti des flammes croyait avoir trouvé la parade contre l'élite de l'argent dont il a souvent dénoncé les méfaits au mépris des vrais militants engagés: organiser des votes à la base, sur le principe d'une démocratie intégrale où tous les militants de base votent. Et pour réussir, avec son vieil ami Jean Nkuété, le secrétaire général du parti, ils ont arrêté le prince de la vente des cartes par les présidents de section. Ces cartes du parti, valant carte d'électeur pour le vote des renouvellements.

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Les proches de l'ancien vice premier ministre se réjouissaient déjà de savoir que Jean Kuetendi entrerait dans l'histoire du parti comme celui qui mis fin au règne de l'argent dans le parti, et qui a promu le vrai militantisme. L'euphorie aura pourtant été brève. Car développant rapidement une d'ingénierie du mal, l'élite native du Rassemblement "démocratique" à trouvé la formule pour contourner la volonté de transparence montrée par le président national à vie. Ces contre offensive de l'élite financière du parti à vite essaimé à travers tout le territoire, comme si ces acteurs s'étaient passé le mot.

Au Palais des congrès de Yaoundé où le parti des flammes occupe une aile entière comme siège, un cadre du parti, faussement désabusé, dit avoir détecté trois techniques majeures. La première est celle du président de section qui détenant le stock de cartes, ne les revend qu'à des hommes sûrs de son camp, sorte de trucage électoral des les préparatifs. Il faut dire qu'ils s'y connaissent bien, pour l'avoir souvent fait aux dépens d'autres formations politiques. Seconde technique très prisée par les "élites", a consisté à acheter des stocks des cartes au près de présidents de section bien conditionnés parce que généreusement entretenus et à les conserver pour distribuer aux affidés au moment des élections internes.

Enfin, il y a la catégorie de ceux qui, pour tenter prouver au président que le parti se porte bien dans leurs zones d'influence politique, achètent des milliers de cartes à fonds perdus pour prouver au président national que le parti se porte bien. Pour les proches de Jean Nkuété qui réfléchissent déjà au moyen de contourner ces "fraudes", le prochain renouvellement pourrait ne pas être un renouveau.

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